Basketball which Kuroko plays
Dans la vie il n'y a pas que le basket voyons ! Bien sûr, vous êtes en plein coeur des compétitions entre hommes ou entre femmes, des compétitions corsé et intense qui proviennent de nul autre chose que de ce merveilleux ballon orange. Mais êtes-vous réellement obligé de vous y mêler ? La réponse est non.. Ce n'est pas parce que tout le monde se garoche en bas du pont que vous devez devenir un mouton et sauté vous aussi...Voyons... Vous êtes à Tokyo ! Des boutiques, des maisons, des garderies, de grandes écoles selon un niveau de popularité différente ... Des starlettes et à notre grand désespoir des Journaliste fouineur qui feront tous pour faire éclater les scandales. Basketteur en herbe ? Prend tes souliers et fonce au gymnase, accumule des Kuroko's points et troque les contre des xp et vois ton équipe devenir la meilleure et peut-être que ce sera toi l'étoile de Tokyo à la fin...a moins qu'un méchant journaliste tue ta réputation avant même que tout soit commencer.... Allez fille ou garçon intègres une équipe et participe au match. Les autres encouragés vos équipes, faites connaissance avec les joueurs et qui sait peut-être que vous en rapporterez un chez vous... Vivez, explorez.. Découvrez et devenez ...Vous-même.
Basketball which Kuroko plays
Dans la vie il n'y a pas que le basket voyons ! Bien sûr, vous êtes en plein coeur des compétitions entre hommes ou entre femmes, des compétitions corsé et intense qui proviennent de nul autre chose que de ce merveilleux ballon orange. Mais êtes-vous réellement obligé de vous y mêler ? La réponse est non.. Ce n'est pas parce que tout le monde se garoche en bas du pont que vous devez devenir un mouton et sauté vous aussi...Voyons... Vous êtes à Tokyo ! Des boutiques, des maisons, des garderies, de grandes écoles selon un niveau de popularité différente ... Des starlettes et à notre grand désespoir des Journaliste fouineur qui feront tous pour faire éclater les scandales. Basketteur en herbe ? Prend tes souliers et fonce au gymnase, accumule des Kuroko's points et troque les contre des xp et vois ton équipe devenir la meilleure et peut-être que ce sera toi l'étoile de Tokyo à la fin...a moins qu'un méchant journaliste tue ta réputation avant même que tout soit commencer.... Allez fille ou garçon intègres une équipe et participe au match. Les autres encouragés vos équipes, faites connaissance avec les joueurs et qui sait peut-être que vous en rapporterez un chez vous... Vivez, explorez.. Découvrez et devenez ...Vous-même.



 
Nous accueillons un demi-dieu sur le forum ! Et oui, Voici l'apparition d'un Vice-Admin qui se connectera sur le compte de Games Master ♥️
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MessageSujet: Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ]   Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ] EmptyJeu 17 Oct - 19:57
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Il se réveillait tout juste d'une nuit assez agitée aussi bien au sens propre que figuré. La cause de son agitation était à sa droite, toujours endormie. Étirant un fin sourire, il se mit assis sur son lit tout en s'étirant avant de quitter celui-ci après avoir déposer un léger baiser dans la tignasse ébène de Keiji. Ca faisait trois mois et demi qu'ils étaient ensemble et que leur quotidien était parsemé de : je t'aime moi non plus. Quand il y repensait, il riait presque. C'était vraiment gamin de leur part. Quand il jouait sur le même jeu en ligne, il se disputait parce que l'un prenait les monstres de l'autre et vis-versa. Keiji boudait lorsque Seiji s'occupait du chien qui habitait avec eux. Bien évidemment, ils finissaient par tomber de nouveau dans les bras de l'autre et à se câliner de façon presque innocente.

Une fois hors du lit, il s'étira correctement puis sorti de la chambre avec un tee-shirt, un pantalon et tout le bric à brac habituel restant afin qu'il se prépare. Il prit une douche rapide, prépara le petit déjeuner et mit la part du plus jeune dans le réfrigérateur puis sorti le chien avant de lui donner à manger une fois rentrer de ballade. Quand il fut de retour, il se mit un peu à la lecture, terminant un bouquin qu'il avait commencé puis se tourna les pouces. Presque midi est Keiji dormait encore. Mais comment il faisait sérieux ? Même lui n'arrivait pas à dormir autant !

Décidant de sortir courir un peu, il prit un morceau de papier et un bic et inscrivit sur le bout de papier qu'il partait courir pendant un moment. Après tout, Dieu seul sait quand Keiji daignera pointer son nez. Donc autant écrire et le prévenir.

Enfilant une veste de sport, il prit ses clés et ferma derrière lui avant de sortir de l'immeuble après avoir prit ascenseur et avoir pousser une petite vieille. Il voulu se mettre à courir directement mais préféra avec le peu d'argent prit avant de partir, prendre le bus afin de se rendre à Tokyo et plus spécialement au centre ville. C'était toujours plus amusant de courir là-bas et d'emmerder les gens.

Une fois arrivé là-bas, il mit ses écouteurs à ses oreilles, enclencha la musique de son portable et se mit en courir. Car oui, Seiji ne courait jamais sans musique. Comme à son habitude, il bouscula des gens, en fit tomber, donna un coup à un et piqua un peu d'argent qu'un père voulu donner à sa fille. A ce moment là, il avait piqué un sprint. Il bifurqua dans une ruelle qui mena à une nouvelle rue.

Préférant s'arrêter de courir afin de ne pas se perdre et de risquer de téléphoner à son appartement et de servir un : « Keiji j'suis perdu à Tokyo tu viens me chercher avec papa qui m'aime pas ? » et le tout avec un grand sourire.  Il préférait éviter ça.

Il se mit donc à marcher, repérant le nom des rues et mémorisant à l'endroit où il tournait. Perdu après un moment dans ses pensées, trop préoccuper à se demander comment il allait rentrer et surtout quel bus prendre... où plutôt quel chemin vu que comme un con, il avait pris pour l'aller mais pas le retour, Seiji percuta quelqu'un de plein fouet. Se réaction première fut de l'insulter de : « Gros connard. » et « Enfoiré. »

Lorsqu'il se rendit compte à qui il parlait après avoir observer plusieurs secondes la personne, il entrouvrit la bouche, celle-ci s'asséchant directement et il amorça un pas en arrière tandis qu'il faisait de grand yeux. Son cœur battait la chamade à un point que ça lui faisait mal. Il avait cette impression qu'il allait sortir de sa poitrine et se barrer, lui ôtant ainsi la vie. Le bleuté cligna des yeux avant de murmurer un faible : « Ryu... ».

Devant lui se dressait son frère. Grand, brun et avec lentilles verte. Il avait encore changer de style. Ca lui allait bien. Mais il restait tout de même ce frère qui l'avait laisser seul, qui l'avait rejeter. C'était le frère qu'il s'était promis de détester pour le restant de sa vie. Et là, il était devant lui et il avait cet air naturel qui lui allait si bien et que Seiji adorait. Cet air qui donnait envie au cadet de sauter dans les bras de son aîné afin de ressentir un peu de sa chaleur et de son amour. Mais c'était aussi cet air qu'il détestait par dessus tout.

Serrant les mâchoires, Seiji lui lança un regard noir après avoir calmé les battements affolés de son cœur. Il serra instinctivement ses poings.

« Toujours pas crevé ? »

Il y avait mieux comme bonjour... mais il ferait avec.


Il y a sûrement des fautes, mais suis tellement fatiguée, que j'ai pas la force de relire et de mettre ma fiche d'RP XD
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MessageSujet: Re: Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ]   Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ] EmptyVen 18 Oct - 12:47
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Cela faisait précisément deux semaines j'avais emménagé à Tokyo, et je me sentais déjà totalement chez moi dans mon nouvel appartement, bien que je soit par le plus grand des malheur contraint de le partager avec un autre professeur de Shutoku. Car oui, quand j'avais vu le prix de la location, mon cœur avait fait un bond. Tant de Yen pour un petit mois, fallait pas me prendre pour un con. M’étirant longuement, je mis un moment avant de me redresser, puis d'émerger, ma vision étant encore un peu floue à cause du manque de sommeil. Aujourd'hui, pas besoin d'aller en cours, donc, pas besoin de sécher les cours. Bonne nouvelle. Maintenant, à Shutoku, les élèves pouvaient se vanter d'avoir le prof bénévole le moins présent du lycée. En seulement deux semaines de travail, j'avais obtenu cette renommé, et je comptais bien la conserver. Un petit boulot si paisible, on n'en trouve pas à chaque coin de rue. En plus, quand je me décide à m'y pointer, j'ai le plaisir d'avoir pleins de petits culs d'adolescentes à reluquer, puis je peux aussi rabaisser ceux qui sont des bouses en sport. Que demander de plus ? Le problème, c'est peut-être que j'ai tendance à penser que tout ces gens sont nuls à chier. Du coup, je m'amuse à leur cracher leurs défauts en face, tout en faisait en sorte d'être le plus cassant possible, bien entendu. Puis en voyant leurs têtes se décomposer, je sais que j'ai fait ma journée, puis je leur sort ma petite phrase culte: «T'façon, vous m'arrivez pas à la cheville Tss» tout en souriant excessivement. D'après eux, le pire dans tout ça, c'est que je le pense vraiment. Pas ma faute si je suis franc. Je suis pas du genre à me dénigrer, à me trouver mauvais, exécrable. Je ne me jette pas  non plus des fleurs, mais je ne nie juste pas, ce qui est évident.

Ayant un peu émergé, je me décide à m'activer en voyant l'heure clignoter. 11H30. Outch. Heureusement qu'il n'y a pas cours. Je m'active pour me préparer et me dirige vers l'interrupteur histoire d'y voir plus clair. «Hé mais fais gaffe un peu Senju!» Sur le coup, je lève les yeux au ciel, manquant de me facepalmer, puis je me tourne en direction de mon colocataire, tout en me baissant au sol, mimant une fausse révérence.  « Oh Messire, ne vous avais-je point vu, me feriez-vous l'honneur de m'accorder votre pardon pour votre ô combien merveilleux et indispensable peton?» Presque fier de moi, je me redresse en ricanant sous le regard noir de mon pauvre camarade de chambre. Il n'est pas tombé sur un bouffon qui s'écrase à la moindre remarque, dommage pour lui qu'il vienne juste de le réaliser. « T'avais qu'à foutre ton pied ailleurs que vers mon lit, merde. T'es con ou bien?» J'en rajoute une couche, prenant néanmoins un ton plus sérieux et agressif. Celui de d'habitude. Ryu dans toute sa splendeur. A cause de sa témérité ô combien stupide, un jour, il finira la tronche dans les chiottes avant d'avoir le temps de s'excuser. Il se rapproche de moi, se préparant à répliquer. Sans doute pense t-il être menaçant, mais à côté de mon mètre 92, il n'a l'air, de rien. Mon Dieu, si un jour il me refait ça pour un petit orteil malmené, il finira la tronche encastré dans le mur. Faire toute une histoire pour ça, sérieusement, ça me donne envie de taper. Heureusement pour lui, l'autre prof se contente de grimacer puis de répliquer, pas aussi méchamment que je ne l'espérait, prêt à tourner les talons pour fuir vers la porte d'entrée au cas où. Sans doute à t-il oublié que c'est fermé... « Laisse tomber, y en a qui ont des cours à préparer. » « Ça existe encore ça ? » Le coloc' soupire. Dans ses yeux se lisent une sorte d’agacement mélangé avec un peu de dégoût, pour changer. Sans doute ne comprend-t-il pas ma façon de voir ce job, mais c'est bien la dernière chose qui m'inquiète. Osef sérieux. Quel type souhaite être professeur d’éducation physique et sportive pour bosser ? Tout le monde sait que c'est un truc de branleurs, juste pour se rouler les pouces en ayant la belle vie. Un truc pour moi quoi. « Je pari que t'es pas capable de tenir une semaine entière en allant à tous tes cours. » Je regarde intensément mon interlocuteur, passant ma main dans ma chevelure brunâtre, attrapant une mèche et faisant mime de jouer avec avant de pouffer, manifestant mon amusement. Une semaine entière?  C'est beaucoup quand même. « Ne pari pas si vite. » « Ah ouais, tu veux le tenir ? Je suis certain de gagner là.» Je hausse les épaule, fixant l'autre professeur droit dans les yeux. « Ouais. Ok. Pourquoi pas.  Mais, si je gagne, prépare toi à sérieusement le regretter » J'esquisse un large sourire, content de pouvoir choisir toute sorte de gages pour ma victime. Certains méritent le coup, surtout si ça peut rendre mon colocataire encore plus dépité qu'il ne l'est déjà. Son regard pétille pourtant, déjà sûr de sa victoire imminente.  « Parfait, et toi, si tu ne tiens pas, tu devras... » Je lève une fois de plus  les yeux au ciel, émettant un soupir, exaspéré. « Quoi te cirer les godasses ? Te faire les lacets tous les matins ?» « Te teindre les cheveux. » Qu... What?! Argh. Je manque de m'étrangler suite à cette réponse inattendue, me redressant rapidement avant de le fixer avec un regard noir, arquant les sourcils en signe de mécontentement. « Tu te fous de moi ? Tu veux quoi ? Me voir avec des tifs roses, c'est ça ?» «Oh, bonne idée. Je pensais à du blond, mais... Finalement, on va dire un peu des deux.»  «Battard...Bon, ouais, pari tenu. » Je relâche l'air emmagasiné dans mes poumons, mon visage se décompose face à cette simple perspective. Mon regard incrédule montre que j'ignore totalement si j'arriverais à tenir une semaine. Une chose est sûr. Respecter mon emploi du temps ne sera pas si simple. Mais bon, hors de question de toucher à mes cheveux, et encore moins de me transformer en Picasso. Mon image en prendrait un sacré coup. Une teinture. Rose. Comment pourrais-je seulement envisager de porter ce truc immonde? Rien que la couleur me dégoûte profondément. C'est juste So Gay. Rien que la couleur en elle même me sort déjà par les yeux rien que d'y songer. En plus, je suis certain que ça ferait plaisir à pas mal de monde de me voir avec une tronche pareille. Mais bon, pas le choix. Vais devoir travailler un peu.

Après m'être douché puis habillé, je décide de sortir un peu histoire de profiter de mes derniers moments de tranquillité. Si je fini avec des cheveux roses, aucun chance que je sorte le nez dehors. Je resterais enfermé dans l'appart et porterait un bonnet H24 histoire de parvenir à oublier cette horreur. Mais ça n'arrivera pas, j'y suis résolu. Je referme la porte derrière moi, prend la voiture puis me rend au centre commercial afin de grignoter un morceau loin de mon atroce colocataire. Il est presque aussi mauvais que moi en fin de compte. Je me suis trompé à son sujet. Dix minutes plus tard, je me balade en pleine galerie marchande, à la recherche d'un stand de sushi pas trop cher. J'en trouve un, commande une boîte puis me met à la recherche d'un banc pour me poser un instant. Et pile au moment où j'allais m'assoir, un gosse me rentre dedans et renverse ma bouffe. J'hausse les sourcils, jette un coup d’œil vers la boîte puis pense intérieurement à étriper celui qui a osé gaspiller ça. Vais les lui faire manger à ce troufion. Puis enfin, je tourne la tête vers l'individu, et je m’étouffe avec ma bouchée de thon.  Lui... «Ryu...»«Toi.» Oui, c'est con, mais pour une fois, je reste sans voix. Ça faisait tellement longtemps que je l'avais pas vu que j'aurais presque pu oublié qu'il existait s'il ne m'avait pas avouer m'aimer il y a un moment. Mon frère, alias Seiji Senju, ou encore, celui qui a souillé le nom de la famille en m'avouant son homosexualité. Je me souviens avoir regretté ma réaction de dégoût tellement intensément que je m'étonne d'arriver à avoir l'air aussi serein  face à lui. Le même visage que tout les jours. Parfait. Dans tous les cas, même si je voulais m'excuser je n'y arriverais pas. Les mots resteraient coincés dans ma gorge, refusant de sortir. Je ne m'excuse jamais, je ne montre jamais un quelconque regret et je me refuse de changer ça, même si c'est pour mon frère, et qu'au fond, je l'aime bien. Je ne lui pardonne pas ce qu'il a fait. Je n'y arrive pas. Pour l'instant. « Toujours pas crevé ? » Lui non plus, il n'a pas l'air de me pardonner. Je serre la mâchoire, désireux de ne pas me montrer trop dédaigneux. « Non, comme tu vois, je suis là. Et toi, tu ne boîte pas trop j'espère?» Un Senju dans toute sa subtilité. Les mots étaient venus si facilement que je n'avais pu les ignorer. Je me sentais trop franc. Je lui en voulais tellement d'avoir rompu notre lien de fratrie que je n'étais parvenu à les retenir. Ils étaient sortis aussi brutalement que lorsque je parlais à un inconnu. Avec ce même effet cassant venant d'une personne certaine d'être supérieure. « Sinon, tu me dois une boîte de sushi. T'as de la chance ils sont pas trop chers. Sinon, qu'est ce que tu fais là ? Tu devrais pas être en train de bosser pour changer ? » Argh. Si je pouvais, je m'arrêterais. Ou non, encore mieux, je viderais mon sac de haine sur lui. Mais c'est Seiji, et rien qu'en le voyant aussi remonté, je m'y refuse. Je l'ai déjà détruit une fois, autant ne pas recommencer si rapidement après nos retrouvailles.



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MessageSujet: Re: Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ]   Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ] EmptyVen 18 Oct - 14:04
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Ce fut presque avec joie qu'il vit son frère serrer la mâchoire. Intérieurement, il riait. D'un coté il était en rogne de voir son aîné devant lui avec ce look qui lui allait comme un gant. Il n'aurait pas eu Keiji, il aurait bavé dessus. Mais là, il s'en empêchait, se giflant mentalement pour ne pas laisser sa bave sur ce type.

« Non, comme tu vois, je suis là. Et toi, tu ne boîte pas trop j'espère?»

Lui qui riait intérieurement, il s'arrêta bien vite, son regard s'assombrissant de plus belle. Ces retrouvailles allaient être superbe, il le sentait. Déjà rien qu'avec cette simple phrase, il voulait enrouler ses doigts autour de son cou et serrer encore et encore. Mais même si cette envie était omniprésente, il s'était promis qu'il ne toucherait pas son frère. C'était difficile. Il allait avoir extrêmement dure de se retenir de tuer son frère.

« Comme tu vois, je vais très bien. Si je boitais comme tu le dis si bien, je ne serais pas là, à parler à un enfoiré. »

Se voix était froide et tranchante. Il avait presque aboyé ces deux phrases et le tout avec un grand sourire marquant le début d'un énième changement de personnalité. Si jamais ce con apprenait du jour au lendemain que le caractère... les caractères et les multiples personnalités qui abritaient son petit frère était de sa faute, il réagirait comment ? Sachant qu'il risquait de passer par toutes les phases avec le plus âgé. Soumission, Domination, Psychopathe, Sadique et Maso et on en passe. C'était principalement à cause de lui... puis venait la faute à leur mère pour l'avoir laissée... pour les avoir laissé.

Soupirant, il passa une main dans ses cheveux bleutés avant de souffler presque de frustration, n'écoutant en aucun cas son frère parler et préférant jeter son dévolu vers une boutique de vêtements. Quand il remarqua enfin que son frère ne parlait plus, il prit un air blasé et mit ses mains dans les poches de son pantalon de sport avant de prendre une posture désinvolte et de souffler de nouveau. Il ne devait pas perdre le contrôle sous peine de finir une nouvelle une belle nuit entre quatre murs et dans une cellule au froid et sur une surface comme la pierre...

Il fixa son frère un moment sans rien dire avant d'émettre un rire. Quand il arrêta de rire, un grand sourire dément était peint sur son visage.

« Tsss franchement je pensais que tu avais quand même plus de répartie que ça. Et quoi, toujours à jouer la putain en secouant ta paire de fesses pour ameuter les meufs ? »

Rien que d'imaginer son frère faire une chose pareille. Son sourire s’effaça aussitôt. Il lui tourna le dos puis s'étira en tirant ses bras vers le haut. Il lui jeta un coup d'oeil par dessus son épaule puis le détailla comme si il l'évaluait avant de murmurer un : « Ouaip rien à voir il est bien mieux que ce con là le Keiji. »

Autant dire la vérité, Ryushiro était canon, avait un certain charme à l'instant même, mais Keiji, cette tête de mule était bien mieux que lui ! Keiji ne devait même pas être comparé à ce type qui lui servait de frère. Le brun était carrément en dernière position alors que son copain était au sommet avec médaille, coupe et on en passe.


[ Pas relue déso >< ]
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MessageSujet: Re: Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ]   Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ] EmptyVen 18 Oct - 18:11
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Si j'avais été seul à ce moment précis, mes traits trahiraient l'inquiétude. Le remord. Les regrets par centaine. Il laisserait entrevoir la personne que j'étais devenu suite à ce que m'avait dit mon frère. La coquille vide vacillant sur le bord d'une falaise, prête à s'envoler vers le point de non retour. Et rien que pour ça, je jubilais que nous ne soyons pas seulement tous les deux. Se cacher derrière un masque avait toujours été ma spécialité, et je comptais bien continuer ce manège. Détester les gens, être détesté en retour, rien de tout cela n'avait d'importance à mes yeux. Déjà, là, je n'aurais jamais dû forcer les évènements de cette manière. Quelque part, je me sentais idiot, si idiot que si je n'avais pas été un mec avec un minimum de fierté, j'en aurais chialé. Je m'étais persuadé que m'éloigner le plus possible de mon frère m'éloignerait aussi de cette chose, mais au contraire, cela n'avait fait que l'aggraver, cela n'avait été qu'un faux pas de plus vers cela. Cette chose, je l'appelais le ça. Et pour le moment, je n'arrivais pas à le définir. Je ressentais une certaine haine envers mon frère, un dégoût profond pour ce qu'il était devenu. Un salop. Comme moi. Mais j'avais aussi de ci et de ça. Un remord prenant, des regrets sur ce que je lui avais dit ce jour là, avec ma brutalité naturelle. C'est en partie à cause de moi qu'il avait si mal tourné, mais, alors que j'étais censé me morfondre pour avoir détruit mon petit-frère, moi, je riais, je jubilai, j'étais en extase. Pourquoi? Parce que je me disais tout simplement qu'il l'avait mérité. Bien que je sois loin d'être croyant, il avait mérité ce qui lui arrivait en ce moment. Pas la mort de Maman bien sûr, ça non, aucun de nous n'en était responsable. Mais le fait qu'il m’ait aimé. S'il avait pu contrôler ça, restreindre ses pulsions, rien de tout cela ne serait arrivé et nous serions encore comme avant, lui le gentil garçon prometteur, et moi le vilain canard de la famille Senju, un des gars les plus cruels du Japon, n'en ayant rien à foutre des autres et ne s'intéressant qu'à sa propre petite personne.


Cependant, voir la mine de mon frère se décomposer face à ma réplique m'arracha un pincement au cœur, que je pris soin de ne pas montrer, il fallait à tout prix que je reste froid et distant, comme depuis ce funeste jour où j'avais perdu m on  petit frère. « Comme tu vois, je vais très bien. Si je boitais comme tu le dis si bien, je ne serais pas là, à parler à un enfoiré. » Je fronçai les sourcils, conscient de mériter cet affront. Je ne répliquais pas immédiatement, laissant le temps s'écouler, les secondes passer. Je me sentais comme un gamin dans ce monde trop grand pour moi, et ce, malgré toute la bonne volonté que j'y mettais. « Tsss franchement je pensais que tu avais quand même plus de répartie que ça. Et quoi, toujours à jouer la putain en secouant ta paire de fesses pour ameuter les meufs ?»  Je me mordis l'intérieur de ma bouche, serrant les poings sans pour ôtant le frapper. Perdre mon contrôle en plein centre commercial ne m'aiderait pas vraiment. Les mots étaient comme bloqués au fond de ma gorge. Je ne savais plus quoi faire. La détresse me prenait. Je restais coincé dans ces putains de regret, avec ce rythme cardiaque devenant presque douloureux à force de tambouriner dans ma poitrine, cette honte d'avoir créé un pareil monstre. Face à Seiji, je me sentais comme nu, à découvert, vulnérable, presque. J'étais la cause de son mal. Il était la cause du mien. Au fond, nous étions quittes. Mais cela aurait été bien trop facile. Quelque par, j'avais un goût amer sur la langue. Et ce goût là, c'était mon envie de vengeance. Un ricanement malsain quitta involontairement ma bouche parcourue d'un sourire montrant mon hilarité.

« Je pense qu'en parlant de Biatch qui trémousse son derrière, tu te trompe de personne Seiji-kun, huhu. Pas besoin de l'agiter pour avoir ce que je veux. Tu n'es plus aussi réaliste qu'avant, tu me déçois petit. Pas étonnant de ta part.» Juste après avoir fermé ma bouche, je pris le temps de jauger l'individu en face de moi, de haut en bas avec un certain dédain comme je le faisais si bien. Si j'avais pu, j'aurais balancé un gant à la gueule du destin pour m'avoir fait le croiser aujourd'hui, alors que j'étais dans cet état d'esprit si rancunier. Déjà que j'étais sur le point de me faire teindre les cheveux en rose. Non, ça ne suffisait pas. Fallait en plus que je me fighte avec mon frère.  J'avais tellement envie de lui refaire le portrait pour lui faire payer que mes doigts en tremblaient presque. Mais que dirait maman? Ce ne serait bénéfique pour aucun de nous deux qui plus est. Mon frère avait beau être une lopette, il avait peut-être appris à se battre durant ces années. De plus, on se détestaient déjà suffisamment, pas besoin de se taper dessus pour le montrer, rien que cette petite scène suffisait à le souligner de long en large.Ces phrases pleines de sens que l'on s'envoyaient à la gueule montraient à quel point c'était le cas. Il avait fait fuir ma copine du temps où j'étais encore avec elle. Elle avait manqué de se faire écraser plusieurs fois à cause de lui. Au début, j'avais cru qu'elle ne lui plaisait pas. Mais quand j'avais appris qu'il en était jaloux. J'avais pas pu tenir. J'avais un frère gay, la honte quoi. Me manquait plus que des tifs roses pour incarner la famille la plus pourrie du Japon, mon coloc avait raison. J'étais content de n'avoir mentionné à personne mon retour dans le célibat, ça m'éviterais des remarques cinglantes de mon couillons de frère à ce sujet là. « Ouaip rien à voir il est bien mieux que ce con là le Keiji. » Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais en entendant ça, j'ai senti mon épaule manquer de se déboîter  sous l'effet de la tension exercée sur mes muscles. Pourquoi? Parce que mon frère n'avait pas le droit de me traiter de con à voix haute. J'avais toujours eu du mal à tolérer les remarques, mais si celle-ci venait à être formulées par un proche, c'était bien pire. Ma mâchoire se crispa, affichant mon air haineux. Je pinçais mes lèvres avant de sortir ce que j'avais retenu depuis le début de la conversation, tout en prenant soin de bien séparer les mots correctement. «T'sais, ce jour là, j'aurais préféré que tu crève...Plutôt que de nous briser.» C'était ce que j'avais gardé en moi le jour où il m'avait avoué ses sentiments, le jour où j'avais compris que plus rien ne serait comme avant. Oui, c'était ça que j'aurais balancé à mon frère avec une dureté méconnue de tous si je n'avais pas eu un peu de retenue à l'époque. Oui, j'aurais voulu qu'il crève ce jour là au lieu de me dire ça.

Il avait tout détruit. Tout. En arrivant à ce stade il avait explosé la barrière retenant le peu d'humanité qu'il me restait. Il m'avait ôté le reste de sympathie et de complicité qu'il me restait. C'est à cause de lui que j'étais ainsi, telle une bouteille vide voguant sur les flots impétueux. Vide, si vide. Plus aucun sentiment visible depuis. J'étais même allé consulter pour en savoir plus, mais mon psy était parti déprimer avant de me donner un diagnostique. Sans doute était-ce dû à mon caractère de chieur expert. Mais bon, tant pis. Je me sentais soulagé de l'avoir dit tout haut. Mais en même temps, je m'en voulais tellement que mes yeux reflétaient des émotions différentes par centaine. Regret, Nonchalance, Animosité, Haine, Rancœur, Culpabilité. Tout et rien. Rien que mes prunelles lui transmettait mon message. Et elles n'attendaient aucune réponse. Quelques secondes après, elles avaient repris leur froideur habituelle. Le masque avait retrouvé sa place. Tout ça, c'était les dégâts collatéraux qu'il avait gardé au fond de lui pendant tout ce temps. Et maintenant qu'il n'y était plus, j'allais pouvoir reprendre une vie normale. Je m'étirais avant de bailler longuement, puis reposait les yeux sur mon frère, ne parvenant à détacher mon attention de lui. L'avais-je détruit autant qu'il m'avait brisé ? Je l'espérais presque. Moi qui avant tenait plus que tout à ma famille, j'avais vraiment changé en fait. J'étais devenu une véritable ordure.



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MessageSujet: Re: Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ]   Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ] EmptyVen 18 Oct - 19:35
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Il le fixait toujours, attendant se réaction après qu'il ait murmuré assez fort pour qu'il entende que Keiji était mieux que lui, un pauvre con. Bon, d'un coté, ça lui faisait mal d'avoir dit ça à son frère. A ce frère avec qui il avait eu une relation presque fusionnelle pendant une longue période jusqu'au moment où lui, Seiji, aussi con que son aîné, avait tout foiré. Il avait en effet tout foiré. Lui avouer son homosexualité et justement après le fait qu'il en soit la cause, ça avait déjà cassé une grosse partie du lien qu'il entretenait avec lui. Puis vint la mort de leur mère. Là, tout avait été cassé. Ryushiro s'était barré avec sa copine, le laissant ainsi seul et en détresse avec un père qui se jetait corps et âme dans l'alcool. Comment ne pas tourner mal quand personne n'est là pour vous aider ? Oh il y aurait eu suicide, il doutait que son frère soit revenu. En fait, il avait plus l'impression que là, son frère le haïssait plus qu'il ne l’espérait. Car au fond de lui, il espérait pouvoir renouer tout ces liens détruits par sa faute. Il était après tout, la honte de la famille. Bon élève, excellent en sport mais homo. Enfin ça c'était avant. Maintenant il était considéré comme : élève moyen, et encore. Excellent en sport et toujours homo, délinquant, avec un casier ( léger mais ça en reste un ) et détesté de plusieurs personnes.

Mais ce fut cette phrase, alors qu'il restait accroché encore un peu à sa réalité, qui le fit défaillir. Cette « défaillance », deux personnes l'avaient vue, un ancien ami qui avait fini par couper tout contact avec lui après l'avoir vu dans cet état, puis son père qui en avait eu peur jusqu'est-ce qu'il se soit calmer.
«T'sais, ce jour là, j'aurais préféré que tu crève...Plutôt que de nous briser.»

Sa respiration se bloqua dans sa cage thoracique alors qu'il écarquillait les yeux et que sa mâchoire se crispa. Il serra les poings assez fort pour que les jointures de ses doigts virent à la couleur blanche. Il fut pris d'un petit tremblement avant de se mordre à sang la lèvre inférieure. Puis d'un seul coup, il cessa de trembler, ouvrit les mains, desserra la mâchoire et baissa juste la tête.

C'était vrai. Si il ne lui avait pas dit qu'il était homo, si il lui avait pas dit qu'il l'aimait plus que ce qu'on aime un frère, peut-être auraient-ils gardé contact et se parleraient-ils normalement à cet instant à la place de s'envoyer des piques de plus en plus venimeux au fur et à mesure que la conversation entre eux s'éternisait. Peut-être auraient-ils fait des sorties comme on fait entre frères ? Peut-être... peut-être.
A cet instant, il n'y avait qu'une chose que Seiji désirait, disparaître. Creuser un trou et s'y terrer à jamais  Il voulait partir une nouvelle fois, briser de nouveau par une simple phrase. Et pourtant, il avait aussi ce coté de lui qui le poussait à rester là. Ce coté qui voulait faire en sorte qu'il regarde et prenne son frère de haut comme il savait si bien le faire. Ce coté qui, dans des rares occasions, montrait la vraie personnalité du plus jeune des Senju.

Il prit une profonde inspiration avant de faire un grand sourire, presque dément, relevant la tête pour planter ses deux yeux fous dans ceux de son frère alors qu'il faisait craquer une de ses mains. Il émit un rire. Autant dire que là, il se fichait ouvertement de lui. Ce frère qui n'avait jamais connu Seiji que dans son moment de gentil garçon allait dès à présent découvrir le jeune homme qu'il était maintenant. Loin de la gentillesse qu'il avait avant. Loin des attentions. Loin de tout et tellement près de tout se rapprochant de près ou de loin à la méchanceté.
Puis il ouvrit la bouche, articulant quelques mots qu'il n'aurait jamais pensé dire.

« Je vous ai brisé ? Tant mieux. Je me sens vachement mieux après avoir entendu cette phrase. Franchement, je pense que la mort de ma-man et le fait que tu sois parti, ça m'a beaucoup aidé. Niveau évolution je parle. J'aurais pu tomber plus bas... drogue par exemple ? Ou mieux... prostitution histoire de me gagner un peu d'argent vu que notre cher père n'est plus capable de nourrir son fils resté à ces cotés, vu que l'autre est parti du jour au lendemain. Maintenant, tu n'as fait que m'entrouvrir cette porte, maman l'a poussée et m'a poussé dans ce monde que je déteste. Prison, bagarre, prison, et ça recommence. Une chaîne sans fin. Mais tout ça grâce à toi. Point positif, je suis casé moi. Alors que toi, on dirait que tu as plus rien enculé depuis un bail... Pathétique pour un putain. »

Le sourire qu'il arborait ne fit que grandir. Il émit une nouvelle fois un rire alors qu'il prenait un air décontracté. Oui c'était vrai... C'était la faute de son frère en fait, si il était dans ce monde. Sa faute et celle de sa mère. Sa mère, elle l'avait poussé dans cette enfer. Elle n'était pas restée à ces cotés. Et jusqu'à il y a peu, il était encore en train de vadrouiller à droite à gauche pour gagner son argent. Là, il y avait Keiji. Keiji qui l'aidait à garder la tête hors de l'eau. Et de l'autre coté, il y avait son père qui lui donnait son fric après avoir eu pas mal de menaces.

« Welcome to my world... brother. »

Il étira de nouveau un sourire avant de sortir son portable de sa poche, regardant l'heure. 13H28. Keiji était lever là non ? Mouais sûrement. Il avait peut-être le temps de lui envoyer un petit sms non ? Oui... Il alla dans l'application pour et commença son message, jetant de temps à autre un regard provocateur à son frère. Il devait réagir. Ryushi' était le premier à détester que l'on parle ainsi de leur mère. Seiji avait été trop souvent avec, il avait appris à vivre sans elle du jour au lendemain et sans personne pour l'aider. Pour ça, il devait dire merci à son frère d'être parti et de l'avoir laissé là, lui, un jeune ado.


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MessageSujet: Re: Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ]   Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ] EmptySam 19 Oct - 6:53
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SEIJI

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Je repensais au passé. Avec nostalgie ? Pas forcément. Mais je me revoyais si nettement le Seiji d'avant qu'il était difficile de l'identifier à cette personne là, perdant son sang-froid pour une simple discussion. Lui qui était si bien, qui était en quelque sorte, le bon modèle de la famille était devenu, une raclure. Un champignon dont on veut absolument se débarasser. Au final, je n'en avais plus grand chose à foutre de lui. Avec son allure désinvolte, on voyait clairement qu'il avait changé. Et pas en bien. En le revoyant, j'avais espéré. Espéré retrouver le Seiji d'avant et pour faire comme si rien ne s'était passé. Pouvoir réparer mes erreurs passées, rester avec lui plus souvent. L'apprécier comme un vrai frère. Car oui, pour moi, je n'avais jamais fait assez preuve de smpathie envers lui. On étaient jamais allés pratiquer le sport ensemble tous les dimanche, comme le faisaient les amis. Non, on s'étaient contentés de s'apprécier, point barre. Mais là, en revoyant ce type, je n'avais pas pu l'identifier à quelqu'un avec qui je me voyais rester. Même mon coloc était plus gentil, sauf en ce moment avec cette histoire de tifs roses. Après avoir dit cette phrase minable que j'aurais dû garder au plus profond de moi, le comportement de Seiji changea du tout au tout. Il ne lui manquait plus qu'à convulser pour que je commence à m'inquiéter. Il tremblait, équarquillait les yeux à leur paroxisme tout en se bousillant les lèvres. Si cela avait continué, je l'aurais tarter pour qu'il s'arrête, pour ne pas le voir dans cet état. Mais cela se termina plus rapidement qu'il ne le pensait. Puis il se mit à sourire, démentiellement, comme moi d'habitude alors que je m'apprête à sortir une énormité capable de blesser l'autre au plus profond de son être. Sachant ce qu'il risque de se passer, je m'adosse au mur non loin d'une vitrine, puis j'attends ce qui entâchera notre relation encore plus qu'elle ne l'est déjà. J'attends qu'il écrase les morceaux de verre qui représentent mon âme. Ces morceaux n'étant plus bons qu'à couper désormais. Qu'à faire du mal. Qu'à rendre coup ou coup. Ces choses qui me répugneraient presque de moi même si j'avais un quelconque jugement négatif à mon égard.


« Je vous ai brisé ? Tant mieux. Je me sens vachement mieux après avoir entendu cette phrase. Franchement, je pense que la mort de ma-man et le fait que tu sois parti, ça m'a beaucoup aidé. Niveau évolution je parle. J'aurais pu tomber plus bas... drogue par exemple ? Ou mieux... prostitution histoire de me gagner un peu d'argent vu que notre cher père n'est plus capable de nourrir son fils resté à ces cotés, vu que l'autre est parti du jour au lendemain. Maintenant, tu n'as fait que m'entrouvrir cette porte, maman l'a poussée et m'a poussé dans ce monde que je déteste. Prison, bagarre, prison, et ça recommence. Une chaîne sans fin. Mais tout ça grâce à toi. Point positif, je suis casé moi. Alors que toi, on dirait que tu as plus rien enculé depuis un bail... Pathétique pour un putain. Welcome to my world... brother. » Dur, très dur. Je sens ma main s'agripper à ce qu'elle peut pour se retenir de ne pas foncer pour dégommer sa mâchoire. Je n'aime pas me battre, mais là, il mériterait que je lui rende ça puissance 1000. Je ferme les paupières histoire de parvenir à contenir la rage qui déferle dans mon corps en ce moment. Il sait pertinemment que je déteste quand on parle de Maman, alors qu'il me lâche que ça l'a aidé, c'est une pure provocation. Il doit penser que je vais répondre, mais pour l'instant, je ne suis clairement pas assez lucide pour le faire. Je me mords la langue bien décidé à rester silencieux le temps que mon  calme habituel ne reprenne le dessus. Puis je craque. Ma main part, vole jusqu'au visage de cet enfoiré, puis juste avant, je tourne et la balance contre la vitrine d'à côté. Les morceaux de verre s'enfoncent dans ma main. Je devrais avoir mal, mais le flot d'émotions en moi me zigouillant littéralement m'en empêche. Une fois l'adrénaline retombée, je souffrirais comme un chien, mais pour le moment, osef. Ça saigne. Beaucoup. Je me demande si je n'ai pas fait une erreur. Sur Seiji, cela m'aurait moins affecté, et ce ne serait pas mon sang que j'aurais sur les mains, mais le sien. Aussi impur soit-il. Je met ma paluche dans la poche de mon sweat, presque content qu'il ne soit pas blanc. Je dis au type que les réparations seront payés et qu'il n'a qu'à envoyé la facture à mon adresse. Je la filerai à  mon coloc une fois le pari remporté. Puis enfin, je repose les yeux sur le débris en face de moi

« Tant mieux pour toi si si peu de choses parviennent à illuminer ta journée. Mais arrête de rejeter la faute sur les autres Seiji. Si t'es devenu un pauvre con, tu peux t'en prendre qu'à toi. C'est toi qui t'es jeté dans l’entrebâillement de la porte, t'aurais très bien pu rester de l'autre côté, mais toi, t'as choisi la facilité. Comme d'hab. Tu me répugne, tu me dégoûte Seiji. T'sais très bien que je ne supporte plus qu'on me parle de Maman, mais toi, t'en remet une dose. Sérieusement, tu es bien le pire blaireau que je connaisse. Quoi que je suis peux être au dessus. Si y'a bien un truc auquel je me refuse de toucher , c'est toi, alors cherche pas à me provoquer, je pourrais rapidement changer d'avis. Bien que j'ai pas forcément envie de me salir les mains avec le sang de quelqu'un qui ne fait clairement plus parti de ma vie.» J'avais sorti tout ça en gardant un ton froid, glacial et cassant. Puis j'avais arrêté de bouger, immobile contre ce mur, la main ensanglantée pour avoir préféré démonter une vitrine plutôt que la tronche de ce connard. J'oscillais entre une haine sans pareil, et le fait de devoir conserver Seiji en entier cette fois ci, conscient de refaire la même erreur que dans le passé en le laissant tomber comme ça. « Je ne fais pas parti de ton monde Seiji, je ne suis plus ton frère.»

Un rictus se forma sur mes lèvres, s'étirant peu à peu jusqu'au maximum. Je fis tomber ma paire de lunettes sur mes yeux, cachant cette folie meurtrière y luisant continuellement. J'attendais avec une irrésistible envie sa réaction. Au final, le détruire s'était peut-être la meilleure solution pour stopper l’expansion de ce torrent de haine coulant en moi.




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MessageSujet: Re: Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ]   Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ] EmptySam 19 Oct - 8:05
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Il attendait sa réaction, son sourire toujours scotcher sur ses lèvres. Alors que son aîné c'était adossé au mur, lui, il ne savait rien faire d'autre que de ranger son portable après avoir envoyer un message à son colocataire. Étonnement, il s'en voulait d'avoir dit autant de chose à propos de sa mère. Après tout, ce n'était pas sa faute. Ce n'était pas du tout sa faute même, si elle était partie. Être malade et finir emporté par celle-ci c'était presque... normal. Mais de l'autre coté, c'était le lui d'aujourd'hui qui l'avait poussé à dire ça. Inconsciemment, il se mordit la lèvre puis écarquilla les yeux quand son frère balança son poing dans sa direction. Son cœur avait fait un bon énorme dans sa poitrine. Par chance, ou plutôt grâce à la conscience de son frère, le poing fini par éclater non pas son visage, mais la vitre du magasin à coté du quel il était adossé.

La réaction du plus jeune ne se fit pas attendre, il fit un pas en avant comme il le faisait si bien lorsqu'il était encore un gamin, et mit ses mains en avant elles aussi. Mais au dernier moment il se retint. Il se retint de prendre la main du brun et de l'enfermée dans la veste de sa tenue de sport qu'il portait. Ca aussi, ça lui avait fait mal. De voir son frère se blesser après avoir cassé une vitre à la place de l'avoir frappé. Seiji, il ne savait même pas si il se serait retenu au dernier moment. Il n'aurait jamais réussi. Il fonçait tête baissée dans toutes les situations. Il était con et irréfléchi. Mais fort heureusement, il savait se battre. Il aurait fait ça étant plus jeune, il se serait retrouvé mal. Il ne savait rien faire avant. Son frère était là pour le protéger. Mais aujourd'hui c'était différent. C'était à son frère qu'il se confrontait. Ce frère qu'il avait d'abord aimé normalement, idolâtrer plus qu'on ne doit le faire avec un membre de sa famille, puis il l'avait aimé de façon incestueuse. Il avait eu de mal à l'oublier. Allant chercher des coups d'un soir pour tenter de l'effacer de son esprit, et au final il revenait au galop. La seule personne qui avait réussi cette exploit était Keiji. Cet espèce de mec que Seiji s'amusait à nommer : Paresseux.

« Tant mieux pour toi si si peu de choses parviennent à illuminer ta journée. Mais arrête de rejeter la faute sur les autres Seiji. Si t'es devenu un pauvre con, tu peux t'en prendre qu'à toi. C'est toi qui t'es jeté dans l’entrebâillement de la porte, t'aurais très bien pu rester de l'autre côté, mais toi, t'as choisi la facilité. Comme d'hab. Tu me répugne, tu me dégoûte Seiji. T'sais très bien que je ne supporte plus qu'on me parle de Maman, mais toi, t'en remet une dose. Sérieusement, tu es bien le pire blaireau que je connaisse. Quoi que je suis peux être au dessus. Si y'a bien un truc auquel je me refuse de toucher , c'est toi, alors cherche pas à me provoquer, je pourrais rapidement changer d'avis. Bien que j'ai pas forcément envie de me salir les mains avec le sang de quelqu'un qui ne fait clairement plus parti de ma vie.»

Le coup était difficile à encaisser. Il entrouvrit la bouche, ses yeux se voilant légèrement de tristesse. Il l'avait donc définitivement rayé de sa vie. Alors que pendant plus de dix ans, ils avaient vécu ensemble, et là, du jour au lendemain, plus rien. Tout s’effaçait de la même façon qu'on efface les écrits sur un tableau. Il ferma les yeux un moment comme pour atténuer la peine qu'il ressentait à l'instant présent. Il devait essayer cette façon et non celle qu'il utilisait d'habitude. Cette façon qui consistait à s'enfermer et à se faire mal lui même tout en pleurant après leur même ou encore lui. Il lui arrivait encore de se lever en pleine nuit rien que pour pleurer le départ de son frère. Au semaine plus tôt, il l'avait encore fait. Et là, ils étaient face à face à s'envoyer des piques aussi venimeux que possible pour faire le plus mal à l'autre. Ca aurait été quelqu'un d'autre, il s'en serait foutu. Mais le fait que ça vienne de son aîné, ça l'avait démoli sur le coup. Il se sentait patraque, ses jambes ainsi que tout les autres membres de son corps lui donnaient l'impression de peser une tonne.

« Je ne fais pas parti de ton monde Seiji, je ne suis plus ton frère.»

Cette phrase, bien qu'il se soit construit une carapace au fil des années, l’abattit sur place. C'était vrai, il ne faisait pas partie de son monde. Lui même sortait de son enfer et entrait dans un nouveau qu'il découvrait à tâtons et avec crainte. Mais le fait de dire à haute voix qu'il n'était plus son frère, ça lui donna l'impression de se fissurer puis de s'effondrer. Sa bouche s'entrouvrit pour sortir un son mais rien ne s'échappa de sa bouche. Ses yeux s'étaient embrumés de larmes qu'il essayait de contenir. Il avait trop pleurer pour ce con, cet abruti. Il ne devait pas se montrer ainsi. Lui montrer qu'au fond, il était toujours le même en sa présence. Qu'il pouvait toujours être sensible et qu’inconsciemment, il comptait toujours sur lui.

Il porta une de ses mains à ses yeux, les frottant pour faire partir les larmes avant qu'elles ne se mettent à couler. Il prit une grosse inspiration, s'empêchant de craquer et de baisser toutes ses défenses. Mais c'était son frère, son grand-frère. Cette personne qui avait tant compté dans sa vie et qui comptait toujours même si il ne l'avouera jamais. Son frère lui avait bien dit : « Rencontrer votre frère serait égale à vous anéantir de nouveau. » Cette bonne femme avait dit vrai. Juste quelques phrases. Trois quatre... cinq ou même un ou deux paragraphes et il était à bout. Pourquoi il n'était comme ça qu'avec lui ? Il n'en savait rien.

Comme un enfant qui ne veut rien entendre après avoir perdu un de ses parents, comme la façon dont il avait réagi quand on lui avait dit que sa mère n'était plus là, il s’accroupit, mettant ses mains sur ses oreilles et ses barrières cassèrent. Il se mit à pleurer, à hurler à Ryu' de se taire, de ne rien dire. Les passants s'arrêtèrent un moment pour regarder la scène, le pointant du doigt comme si c'était un animal. Et comme quand il se faisait du mal ou quand il se retrouvait à bout, il murmura comme si c'était une litanie un mot : Maman, maman, maman et encore maman.

Puis après quelques longues secondes lui paraissant une éternité, il arriva enfin à articuler quelques choses.

« Je... je vous ai jamais oublié maman et toi ! Jamais ! Arrête maintenant ! S'il-te-plaît. Arrête ça ! »

Il releva la tête vers son frère, les yeux mouillés à cause de ses larmes et il le fixa avant de baisser de nouveau la tête, préférant regarder le sol qu'il trouvait soudain intéressant. Autant dire que le spectacle qui s'offrait aux passants devait les divertir au maximum. Si Keiji avait été là, où si il passait à cet instant et qu'il le voyait dans cet état, il penserait sûrement qu'il était pathétique. Pathétique d'être accroupit, de sangloter et de regarder le sol. Ca le définissait si bien ce mot à cet instant.



Si ça va pas fais le moi savoir XD. Par contre je n'ai pas le temps de me relire, je dois partir à mon super cours d'anglais ! :D
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MessageSujet: Re: Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ]   Retrouvaille un peu ... surprenante ? [ Ryushiro ] EmptySam 19 Oct - 12:23
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SEIJI

WE ARE SENJU



Le sourire de Seiji s'était figé après que les morceaux de verre se soient logés dans sa peau. Il fallait donc que je me charcute pour qu'il me prenne enfin au sérieux? Dur. Je le vis faire un pas, avancer ses mains, puis s'arrêter immédiatement après.  Aucune idée de ce qu'il comptait faire, tout ce que je pouvais voir c'est qu'il s'était retenu. Si c'était pour me tordre le bras pour avoir oser penser lever la main sur lui, j'en étais presque soulagé. Au moins ça m'éviterais de souffrir encore plus, parce que putain, ça fait mal. J'aurais peut-être dû taper deans le mur en fin de compte. Me serait juste cassé quelques os et ça saignerait pas partout comme ça. N'empêche il avait l'air de s'en vouloir un peu, et ça, ça avait le don de me faire sourire. Mais en jetant un œil à celui-ci après avoir parlé, je compris immédiatement le sens du mot culpabilité. Il était là, en face de moi, en train de pleurer en tachant de ne pas le montrer. Je venais de faire céder ses remparts, de casser sa dernière défense, et j'avais désormais l'impression d'avoir le Seiji d'avant face à moi. Mon petit frère que j'avais tant adoré. Celui avec qui j'avais 10 ans d'existence commune. Et là, à ce moment, alors que je devrais tenter de le consoler, tout ce dont j'avais envie, c'était de fuir et de le laisser seul, livré à lui même en plein milieu de la foule qui s'était rameutée, pensant assister à un spectacle. Je toisais ces gens d'un regard noir. Certains reculèrent, d'autres affluèrent. C'était la folie. Mais je n'avais pas à faire attention à eux, ce n'était que des sous-merde, rien d'autre. Ils ne valaient même pas la peine que je m'énerve contre eux.  Je me tournais vers le Bleuté, continuant de l'observer, immobile. Je ne savais pas quoi faire, ma frustration grandissante me criait de m'activer, mais mes membres se refusaient à bouger. Soudain, il s'accroupit, amplifiant l'intensité de sa crise. Il se boucha les oreilles, et là, à cette instant, mon cœur encore plus qu'il ne l'était. Comme si c'était possible. Le fait qu'il n'arrête pas de crier la même chose le rendait fou. Maman. Elle me manquait tellement. « Je... je vous ai jamais oublié maman et toi ! Jamais ! Arrête maintenant ! S'il-te-plaît. Arrête ça ! » Et là, la tête de mon frère se redressa, croisèrent mes yeux, emplis d'une tristesse dont je ne m'étais jamais pensé capable. J'étais sur le point de chialer, merde. Qui eu cru que j'étais encore capable d'extérioriser la moindre émotion ? Pas moi en tout cas. J'essuyais la larme glissant sur ma joue avec ma manche droite. Puis je continuais de regarder, toujours aussi immobile ce qui se passait devant mes yeux.



FLASH BACK


« J’aimerais bien que tu crèves. » L’aveu était dur, tranchant.  Il aurait pu avoir l’effet d’un lourd coup de poing sur la gueule de son destinataire si ce dernier n’était en fait qu'une simple glace. Celle-ci aurait même pu en être affectée. Le profond soupir qui accompagna cette confidence amère venait appuyer son impuissance face à la situation. Cela faisait déjà un moment que Ryu avait quitté la maison, et pourtant il se sentait toujours perdu. Il revoyait encore et toujours la tête de son frère quand il lui avait annoncé qu'il le dégoûtait et qu'il n'était pas gay. Puis il s'imaginait sans cesse l'expression de celui-ci juste après qu'il n'ait décidé de se barrer loin d'ici. Il se remémorait aussi la tête de son père, son physique de vieillard atteint sévèrement par l'alcool alors qu'il était revenu pour l'enterrement de Satsuki. En même temps, c'était bien fait pour lui. Difficile de commettre des choses pareilles sans en subir le revers de la médaille, et de surcroît si la personne que l'on a volontairement brisé n'est autre que son propre frère. Il avait envie de revenir, de s'excuser. Mais autre part, son instinct lui disait de rester le plus loin possible, de s'éloigner au maximum de Seiji, comme le lui avait conseillé sa psy. Ce n'était pas qu'il était incapable physiquement de revenir s'excuser, au contraire, c'était tellement simple. Mais il y avait sa fierté, et son égo incroyablement développé qui l'empêcher de bouger et d'agir en conséquence de tout ça. Il y avait quelque chose qui retirait son coude à chaque tentative, et qui vouaient celles ci à un échec lamentable et cuisant.


RETOUR DANS LE PRÉSENT


Ce quelque chose, je l’avais appelé le « ça », à défaut de vouloir lui attribuer un nom propre. C’était un mélange de culpabilité et de remords suite à ce que j'avais fait, que pas même sa colère à l’égard de cette déplorable situation avait permis d’étouffer. Le "ça" se manifestait le plus couramment par une douleur à la poitrine lorsqu’il m'arrivait que mes obscures pensées viennent teinter dangereusement mes faits et gestes. Mon esprit se débattait continuellement avec les affres d’un passé dont je croyais avoir brûlé les annales, il y a de cela quelques temps en devenant encore plus mauvais qu'avant.  Mais non, il restait ce « ça » et ce « lui » que pas même la plus férue volonté ne pouvait balayer.  Et ce n’était pas faute d’avoir essayé de me libérer de cette entrave psychologique que constituait mon repentir.  J'en étais juste empreint jusqu’à la moelle, et ce depuis ce fameux jour. J'ignorais encore de quoi il s'agissait exactement, mais ce « ça » m'empêchait à la fois de partir sans rien faire et d'agir. Ce « ça » faisait parti des trucs que je refusais d'admettre. Des évidences que mon corps trahissait et que je m'empêchais de camoufler derrière mon calme légendaire. Et voir Seiji ainsi, dans une telle situation libérait cette partie de moi que je haïssais plus que tout. Enfin, mes jambes se mirent en action. J'avançais jusqu'à Seiji, agrippait son bras puis le tirait derrière moi dans une ruelle moins agitée. Quelques gens s'avancèrent, protestèrent, mais personne n'osa nous suivre plus loin.

Je continuais de le traîner derrière moi sans me retourner, puis juste après m'être arrêté, je le plaquais contre le mur avant de l'embrasser. Ce n'était pas un baiser passionnel, non, loin de là. Il était sauvage et brutal. Mes lèvres posées contre les siennes s'enflammèrent. Mais ma langue resta dans ma bouche, je me refusais obstinément de forcer la barrière de ses lèvres. Cette étrange instant ne dura que quelques secondes, mais durant celles-ci j'eu le temps de perdre la tête. Je me demandais pourquoi ? Pourquoi j'avais fais ça. Je n'en savais rien moi même. Peut-être était-ce pour qu'il arrête de chialer comme un crétin ? Pour que j'arrête de m'en vouloir à chaque seconde de chaque journée que je passais loin de lui ? Peut-être aussi pour parce que j'étais totalement con et que j'avais irrémédiablement envie de le faire souffrir encore plus en pensant qu'il pourrait redevenir comme avant. Vraiment, je l'ignorais. Mais à cet instant, une chose était sûr, je venais de détruire une de mes barrières. De laisser sortir une chose que j'avais laissé de nombreuses années au fond d'un tiroir fermé à clé au fond de moi. Et là, cette chose avait forcé la serrure et était en train de se déchaîner sur l'être qui se trouvait en face de moi. Soudain, je reculais, mettant fin à cette étreinte loin d'être fraternelle. Je tentais de reprendre ma respiration. Mes jambes tremblaient, manquant de céder à chaque battement de cœur. Mes yeux étaient écarquillés et je ne comprenais toujours pas la cause de ceci. Enfin, je me refusais à la comprendre. Reprenant mes esprits, j'observais mon frère. Puis je m'essuyais les lèvres d'un revers de manche avant de lui sourire et de ricaner une fois de plus, reprenant cette attitude désinvolte que je me traînais tous les yeux. « Bon, voilà, c'est fait, t'as eu ce que tu voulais depuis le début. Arrête de chialer maintenant. » Puis je lui tournais le dos sans attendre de réponse, trop chamboulé par cet acte. Je marchais en direction de l'allée où nous nous trouvions avant. Les gens étaient toujours là, attendant d'avoir le droit à la fin de leur show gratuit. Mais je n'étais pas d'humeur. Je passais sans faire attention, bousculant deux types au passage. « Pourriez faire attention à pas me gêner, sales gros. » Puis je me mis à courir. Tentant de reprendre ce caractère que je m'étais bâtit au fil de temps. Où j'allais ? Aucune idée. Juste le plus loin possible d'ici. Loin de la victime de ce « ça », né il y a quelque temps et qui continue de me ronger.




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