Un silence lourd, chargé de tension régnait dans le gymnase. Les spectateurs retenaient leur souffle tant la pression était présente. Leurs yeux étaient rivés vers le compétiteur ou plutôt la compétitrice qui se tenait au milieu de la salle à 25 mètres de la cible. Contrairement à son adversaire, elle était totalement calme, voir même un peu endormi. C'était cet aspect là qui agaçait un peu. Comment peut-on être aussi calme lors d'une finale de tir à l'arc ?! Sa langue claque contre son palet, signe d'énervement. Mais ce n'était vraiment pas le moment de se mettre en colère. Il fallait qu'elle garde son sang-froid.

Tsubaki Kumako qui était au centre de l'attention, s'empara d'une des flèches dans son carquois et l'encocha. Son corps tourné de profil, elle regarda la cible. Elle leva son bras gauche, banda l'arc et oeil gauche fermé, son index à la comissure des lèvres. Sa respiration était lente et régulière. Elle ferma son oeil puis l'ouvrit à nouveau et lâcha la corde. La flèche fila dans l'air, et se figea en plein milieu de la cible. Le public n'eut pas le temps d'applaudir que les deux autre flèches rejoignirent la première. Elles étaient collés les unes aux autres. La rosette baissa enfin son bras, regarda son chef d'oeuvre puis se tourna pour rejoindre le responsable du club de tir à l'arc. La tension se relâcha subitement les cris montèrent crescendo dans la salle.

Suite à cette incroyable performance, l'autre finaliste râta la dernière flèche qui alla dans les 9 points. Tsubaki reçut la médaille d'or et put enfin partir. Sur le chemin du retour, elle regarda sa médaille. Ce devait être la 6ème ou la 7ème qu'elle gagnait depuis qu'elle avait commencé ce sport en dernière année de collège. Elle n'aurait jamais pensé qu'elle puisse un jour exceller dans ce sport. Elle avait pas mal hésiter, surtout lorsqu'elle songea qu'elle devait tire sur la corde. Et la corde se cassait lorsqu'elle tirait trop fort ? Son professeur la rassura bien vite en lui proposant un 30 livres, ce qui était peu commun chez une lycéenne avec un corps aussi menue.

Tsubaki n'était pas une lycéenne normale.

La nuit était déjà présente, les rues de Tokyo uniquement éclairées par les lampadaires ou des restaurants et autre magasins encore ouverts. Écouteurs enfoncés dans les oreilles avec du heavy metal en fond sonore, l'ancienne joueuse de basket sirotait son jus de carotte. Elle passa près d'un terrain de basket et remarqua qui était entrain de jouer. Elle s'arrêta un moment pour le regarder. L'as de Seirin, Kagami Taiga. Maintenant qu'elle y pensait, elle n'était toujours pas allée voir un des entraînements bien qu'elle soit devenue la manager. Demain, elle y ira. Si elle expliquait au responsable du club de tir à l'arc, il comprendrait facilement.

La rosette vit le ballon orange rouler jusqu'à ses pieds qui lui fit sortir de sa rêverie. Elle se pencha pour le ramasser et dans le même temps, jeta d'un geste las sa bouteille de jus vide dans la poubelle à 3 mètres derrière elle sans même prendre le temps de jeter un coup d'oeil. On entendit le verre percuter le plastique avant de se taire. Elle regarda quelques instants l'objet entre ses mains, ses doigts fins glissant sur la matière. Si elle fermait les yeux, elle pourrait encore entendre les cris de l'assemblée alors qu'elle disputait un match. Mais tout ça c'était fini. Cette gloire était loin derrière. Aujourd'hui, elle était sur le banc de touche. Elle devait se contenter de regarder les autres jouer sur un terrain de basket, le soir après les cours.

Un long bras aux muscles bien dessiné sort de la couverture grise pour écraser le réveil avec violence. Ce bras, c'est celui d'un certain Kagami Taiga, lycéen à Seirin. Avec effort, le rouge ouvre un œil, puis plus tard un deuxième avant de fixer l'objet qui avait osé le sortir de son sommeil. *QUI QUI A MIT SON REVEIL BORDEL?! YA DES GENS ILS VONT PAS EN COURS ME*DE!* Ah mince, c'est lui même qui a régler son réveil. C'est sa chanson, il ne peut pas le nier. Cet air, il lui donne envie de danser tous les matins en se levant. Dehors, à travers la fenêtre, on peut voir que le soleil brille paisiblement, ce qui a l'air d'arranger le rouge qui se met à sourire bêtement. Il n'aime pas la pluie, ça a tendance à le déprimer. Oui, vous avez bien compris, Kagami déprime toujours pour rien, ou presque.


"La pluie, c'est nul "


Le pire, c'est qu'il parle tout seul et qu'il pense qu'on est à son écoute H24, même quand il est dans son lit. Mais bon, il s'agit pas de n'importe qui, alors on peut bien lui pardonner ça, non? Il est 18h, et l'énergumène vient juste de s'en rendre compte. Et oui, il a encore réussi à louper les cours à cause du fait qu'il n'a pas changé l'heure de son réveil et qu'il a laissé celle du week-end. En plus, la dernière fois, c'était vendredi donc ça la fout assez mal de ressortir deux fois la même excuse d'affilée. Mais ça reste vrai, et il ne peut rien y faire. Il en voulait vraiment à ses parents de ne pas l'avoir sortit du lit, c'était pas cool de leur part. FUUUUUU. Le géant reposa sa tête contre son oreiller en soupirant. Il commençait déjà à avoir froid et se haïssait d'avoir pris l'habitude de dormir à moitié à poil. Peut-être qu'un jour, il devrait songer à s'en acheter un. Quoi que non, les pyjamas, c'est pas viril. Si il revenait le soir manger en pyj avec ses vieux... KAWAII, il serait mort à cause de leurs moqueries. Quoi qu'il pourrait prendre des excuses pour se rendre chez des nanas du genre. *Je peux venir essayer mon nouveau pyjamas chez toi ce soir? Huhu* Ce qui serait complètement pourri... Bref, suite à ce magnifique stratagème, Kagami enleva sa couverture et se dirigea maladroitement vers la salle de bain pour se brosser les dents et coiffer ses cheveux rebelles . Puis après, il retourna à sa vie légèrement chiante et ennuyante. Il prit le manga qu'il avait laissé sur sa table de chevet et chercha la page où il en était la veille avant de continuer sa lecture. Et voilà que sans faire exprès, le mec embrasse la fille qu'il aime *BLABLA.. POURQUOI MEME DANS LES SHONEN Y A DE L'AMOUR? PAS POSSIBLE ÇA* Kagami referma son fichu livre et quitta son appartement, les nerfs à vifs sans se soucier de fermer ou non la porte. Quand il était énervé, il fallait qu'il joue au basket. Etant donné qu'il avait dormi quasiment toute la journée, il débordait à présent d'énergie.

Il courut donc le long de son quartier, franchissant une limite invisible où l'on pouvait voir que le ciel reprenait peu à peu une profonde couleur grise. Le Rouge soupira devant ce temps merdique avant de continuer sa course en direction du terrain de basket. Plus il avançait vers son objectif, plus il avait l'impression qu'il allait vraiment pleuvoir. Le jeune homme allongea donc ses grandes enjambées afin de rejoindre le plus rapidement possible le terrain encore à dix minutes d'où il se trouvait. Arrivé au coin de la rue, Kagami s'arrêta afin de reprendre quelques instant sa respiration en priant pour qu'il n'ait croisé personne de sa connaissance.

"Je déteste la pluie."

Et là des gouttes d'eau se mirent à tomber sur sa nuque. Il frissonna, mais bizarrement, cette eau lui faisait du bien. Il resta donc là, silencieux, sous la pluie qui commençait déjà à devenir plus violente. Comme quoi ce que l'on déteste peut devenir appréciable en fin de compte. Après quelques minutes à rester comme cela, Kagami se remit à marcher, légèrement trempé tout en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas attirer le chien qui venait d'apparaître au coin d'une ruelle coupe gorge. Malgré sa grand taille, s'il y avait bien quelque chose que l'as de Seirin ne supportait pas, c'était sans aucun doute les chiens. Effrayé, l'adolescent se colla à la barrière qui longeait le trottoir en espérant que l'animal le laisserait tranquille. Etonnement, le bouledogue ne s'approcha pas de lui et le laissa en paix continuer sa route. Après 4 minutes de marche, Kagami arriva enfin à destination.

Le calme régnait en ces lieux. L'odeur caoutchouteuse des ballons était toujours présente dans l'air. Les nuages commençait à se dispersait, comme si c'était un signe du destin. La pluie n'avait pas durée longtemps, dieu merci. Les faibles rayons de soleil de la fin de journée filtraient à travers les épaisses masses grises, se répercutant sur les formes à proximité. Le portail était ouvert. Alors il est rentré. Par nostalgie autant que par curiosité.Fouler le béton de ses pieds lui remémora sa jeunesse, du temps où il jouait encore dans les rues avec Tatsuya Himuro, celui qu'il avait toujours considéré comme son propre grand frère. A cette époque, le basket était déjà pour lui quelque chose d'essentiel, de vital. L'adolescent se planta en plein milieu du terrain, les mains dans les poches, comme à son habitude. Ses yeux se perdirent dans les filets du panier, retraçant la courbe de l'arceau. Il resta immobile encore quelques instant, bercé par le son de la rue et remarqua qu'il avait laissé l'entrée ouverte comme lors de son arrivée. Il finit par détourner la tête, se décidant à prendre le ballon de basket qu'il avait mis dans son sac avant de partir. Cela faisait à peine un jour qu'il n'avait pas toucher à un ballon et fouler un terrain de basket, et pourtant, il était déjà en manque. Les basketteurs ici étaient différents de ceux du pays natal du Rouge. Ils lui ressemblaient davantage, ce qui lui donnait la foi de se surpasser à chaque rencontre. De donner plus que ce qu'il avait. Un soupir franchit les lèvres du lycéen avant qu'il ne se mette à dribbler dynamiquement. Il enchaîna quelques paniers, dunkant et tentant de dépasser encore un peu plus les limites de la gravité à chacun de ses sauts.

Au fils de son entrainements, la nuit devint plus profonde. Puis à un moment, Kagami perdit le ballon, sentant une sorte de tension. Ses muscles se tendirent sous cette impression. Quelqu'un arrivait par ici. Je pivotais dans la direction de l'entrée et aperçu quelqu'un. Il devait s'agir d'une élève à en juger par sa tenue. Et elle disait quelque chose à Kagami. Peut-être était-elle aussi à Seirin. Qui sait ? La demoiselle ramassa mon ballon orange et balança sa bouteille dans une poubelle assez loin, ce qui impressionna le jeune homme. A moins que ce soit un énorme coup de chance, elle devait être très douée. Kagami avança, arrivant à la hauteur de l'adolescente aux cheveux roses semblables a de la barbe à papa. Une peau d'ivoire contrastant avec sa chevelure colorée. Enfin, peut importe son allure. Les yeux du Rouge se plongèrent dans ceux de l'inconnue. Roses et brillants. Il en resta sans voix, ne parvenant même pas à laisser une quelconque expression s'emparer de ses traits. Bluffant. C'est la première fois qu'il voyait de tels yeux. Etait-ce leur véritable couleur ou de simples lentilles de contact ? C'était un mystère. Mais ce qui retint encore plus l'attention du Rouge, ce fut ce qu'il ressentait en la regardant. Comme si elle était déchirée, contrainte à rester loin d'une chose pour laquelle elle se damnerait.

Là, il avait la tête du mec le plus désespéré de la terre, ne sachant pas vraiment quoi dire. Il se mordit la lèvre inférieur en passant sa main sur son visage. Il se sentait pathétique de rester muet. Il était en train de passer pour le pire des abruti… *ET JE LUI DIS QUOI ????? JE SAIS PAS QUOI LUI DIRE !*




"Tu aime le basket toi aussi ? Moi c'est Taïga Kagami, et toi ?"




TAIN VA TE PENDRE SERIEUX...



Grand. Très grand. Ce fut la première impression qu'eut Tsubaki en voyant Kagami d'aussi près. Bien que mesurant à peu près comme Tetsuya, le rouge était... d'un tout autre niveau. Son ami enfance lui avait parlé de lui mais elle n'aurait jamais imaginé qu'il puisse être impressionnant. Elle en avait déjà connu des hommes bien Surtout que les japonais sont connus pour être assez petits. Mais était-il vraiment japonais pour mesurer... 1m90 ? Bon, son frère qui mesurait à peu près la taille du rouquin n'était pas un bon exemple. Ni Murasakibari. Ni Aomine. Ni Kise. Les seuls qui avaient une taille « japonaise » étaient Tetsuya et Seijuro et quelques-uns de l'équipe de Seirin. Mais ces garçons là dépassaient l'ordinaire. Mais dans le fond, elle n'était pas vraiment impressionnée. Elle était la preuve vivante pour illustrer parfaitement le célèbre dicton : « Les apparences sont parfois trompeuses. ». Elle était presque certaine que Kagami ne se doutait pas du tout que se tenait devant lui, le futur maître en art martiaux de la famille Kumako. Personne, que ce soit fille ou garçons, ne se doutait de ce qu'elle était réellement.

Les lèvres du garçons bougèrent mais Tsubaki n'entendit rien. Le chanteur venait de gueuler dans ses oreilles. Il avait choisi son moment pour parler. Tant pis.

-Tsubaki Kumako,répondit au pif la demoiselle en retirant ses écouteurs. La logique voudrait qu'il se présente, non ?

Par contre, elle était embêtée s'il avait posé une autre question avant. Elle ne savait pas vraiment lire sur les lèvres et elle put juste apercevoir le Taiga Kagami, (et aussi basket?) mais rien d'autre. Elle se rappela soudain du ballon.

-Tiens, déclara-t-elle doucement.

De nature peu loquace, elle n'en rajouta pas plus et se contenta d'éteindre son lecteur, un petit bijou de haute technologie de couleur rose qui venait tout juste de sortir. Elle ne cachait pas vraiment le fait qu'elle avait les moyens de se payer ce genre de choses. Presque toutes ses affaires , vêtements, bijoux, etc... étaient de marques. Et pour la maison... Enfin la maison. Elle habitait dans un... appartement dans le même immeuble où se tenait l'entreprise familiale. Et juste en voyant l'intérieur du salon, on pouvait facilement dire qu'ils roulaient sur l'or. Bref. Ils n'étaient pas vraiment là pour discuter du rang social de la rosette. Elle entendit au loin les voitures qui passaient. Sans qu'elle ne s'en rende compte, elle plongea son regard pourpre dans celui rubis du plus grand. Son visage était impassible, sans émotions.

-Tu t'entends bien avec Tetsuya ? Demanda la lycéenne assez abruptement.

Le bleuté était son ami d'enfance et comptait plus que tout au monde. Il lui était donc tout naturel de savoir s'il s'entendait bien avec sa nouvelle lumière ou pas. De ce qu'il lui avait dit, tout se passait bien. Les autres membres du club étaient sympathiques. Mais elle voulait jugeait d'elle-même. Avoir son propre opinion. Pour l'instant, son instinct lui disait que Kagami était quelqu'un de bien. Il ne l'avait pas fait faux bond jusque là, mais il fallait quand même vérifier.

-Merci à toi.

Kagami récupéra son ballon et plaça sous son bras. Sourire aux lèvres, ce fut dans un murmure qu'il aligna ses trois mots très simples, fixant les nuages. D'ailleurs, il lui semblait qu'il avait plut un peu plus tôt.

-Tu t'entends bien avec Tetsuya? Lui avait-elle demandé un peu brusquement sur un ton doux.
-Bien sûr, sauf quand il a son chien avec lui. Pourquoi? Tu connais Tetsu-kun toi aussi? Depuis longtemps?

Tsubaki était partagée entre l'envie de rire ou se mettre en colère. L'envie de rire parce que c'était franchement ridicule que Taiga appelait Tetsuya, « Tetsu-kun ». C'était déroutant aussi mais drôle. Et en colère parce que ce surnom lui rappelait Momoi qui se prétendait être la petite de Tetsuya. Ne voyait-elle donc pas qu'il ne s'intéressait pas à elle ? Tsubaki n'a jamais su la supporter sans qu'elle ne sache pourquoi. Elle n'avait rien à lui envier physiquement, elle-même ayant été plutôt bien gâtée avec sa taille svelte et son bonnet D. Non sincèrement, elle n'arrivait pas à cadrer cette fille. Tout comme son grand camarade bronzé. Chaque fois qu'elle le voyait, une envie irrépressible de lui donner des baffes la tiraillaient. Mais la colère, la haine, la jalousie, tous ces sentiments, elles les avaient enfermés depuis longtemps, très loin.

Bien que tout ceci se passait dans sa tête, la rosette n'en gardait pas moins son visage impassible et sans émotion. Elle hôcha doucement la tête pour la première question, avant d'ajouter :

-Depuis l'école primaire.

Puis Kumako fit quelque chose qu'elle faisait toujours. Elle se perdit une seconde et toute son attention se porta sur ce qui l'entourait. Les voitures qui passaient au loin, les magasins encore ouverts, deux chats qui se battaient, un chien qui traînait dans le coin, un groupe de lycéens qui mangeaient des glaces au combini du coin. Et puis ce ballon, et ce terrain de basket. On aurait dit une malédiction. Elle fixa longuement le ballon orange. Si elle le voulait, elle retrouverait ses anciens réflexes. Juste une fois. Ça ne lui ferait pas de mal. Elle déposa son sac à terre contre le grillage, et leva ses yeux pourpres vers Taiga. Ses 5 sens étaient 3 voir 4 fois plus aiguisés qu'un humain normal. S'il y a bien une chose qu'il lui était utile de ce que son père lui avait appris, c'était bien cette façon de s'harmoniser avec tout le reste, de ne faire plus qu'un avec la nature.

Tsubaki adorait le basket. Mais son basket était différent de ce qu'on voyait d'habitude. Ceux qui la connaissaient réellement, savent qu'elle cache une force surhumaine. Mais son jeu n'a rien d'agressif ou de violent. Ses mouvements sont lents mais précis. Presque gracieux. Ses doigts se posèrent sur le ballon de basket et elle le retira sans difficulté du bras du plus grand. Elle se déplaça, faisant un pivot sur la droite avant de prendre une impulsion sur ses pieds et de se retrouver sur la ligne du centre du terrain. Et sans un bruit, elle lança la balle qui entra silencieusement dans le panier. Au début, la jeune fille ne comprenait pas pourquoi on l'appelait « The Pink Lightening » mais maintenant, elle comprit pourquoi. Et elle comprit enfin ce que le rouquin lui avait demandé en premier. « Tu aimes le basket toi aussi? »

-Oui, j'aime la basket. J'en jouais avant.

Elle avait bien insisté sur l'imparfait plus ce compléments circonstanciel de temps. Presque comme un pléonasme. Parce qu'à l'avenir, elle n'en jouera plus.