Une réponse, alleeer! Je voulais une putain de réponseuuuh. J'en avais assez là! J'exigeais qu'il me réponde, ici, maintenant, même s'il ne le voulait pas! Ouais... j'étais en droit de l'exiger. Ça me concernait! Et si ça me concernait pas, je détruirais son rêve. Je tuerais tout ceux s'y étant trouvé...

« J'ai en effet rêver de toi. Tu étais un putain d'okami ... moi aussi mais.. j'étais en chaleur et tu as fini par me violer... »

Hein? Oh... c'était marrant! Moi le violer? Bah tient! Euh... nan. Je crois que je ferais jamais ça... heureusement que c'était qu'un rêve, hein... Ouais... bon, d'accord, cette perspective pouvait être excitante mais... non. Je ne ferais jamais ça, je crois... jamais jamais! S'il était pas consentant alors, nan! Fin... s'il faisait semblant de résister aussi, ça pouvait être déjà mieux, mais... si au fond il le voulait, c'était pas un viole, non? Et pourquoi des Okami, hein? D'où il rêvait à ça, lui?! Tss... c'était bizarre! Ouais... carrément bizarre, que je dis!

J'inclinai la tête sur le côté lorsqu'il posa ses mains sur mes hanches, et le suivit du regard lorsqu'il se redressa... en faisant une grimace de la mort qui tue tout. Je retins à grand peine un sourire moqueur, sachant pertinemment que je pourrais me retrouver dans la même situation... alors... ouais, j'allais faire attention. Déjà que j'étais peut-être aller un peu trop loin, là...

« Tu vas payer ton insolence... »

Et ce dit après avoir poser ses lèvres sur les miennes et les avoir lécher, tout en s'asseyant. Ouais... donc, j'étais aller trop loin. Mais qu'importe! J'avais eu la réponse à ma question, je pouvais mourir heureux, maintenant! J'avais vécu une belle vie... chiante et pénible jusqu'à ce que je ne le rencontre. Lui, Seiji au caractère tout aussi merdique que le mien... voir parfois pire. Mais je l'aimais comme ça. Je voulais pas qu'on me le change pour tout l'or du monde.

Un frisson me parcourut lorsqu'il étira son sourire, et je me mordis la lèvre inférieure, plutôt brusquement. Oh non... nan! J'avais réussis à réprimer mes supers pulsions masculines jusqu'à maintenant! Fallait pas que je flanche! Rah... merde! Il était passé du pudique Seiji du réveil à... son lui normal, que je lui connaissais bien, en fait. Et merde, ça m'avait excité comme le crétin que j'étais. J'avais toujours cette impression d'être en manque alors que... non. Bon sang... on l'avait fait trois fois hier! Et j'étais pas satisfait pour un sous, on dirait... bon certes, la troisième fois avait été interrompu par sa perte de connaissance. Mais ça, c'était un détail.

« Je suis pas insolent! Je voulais juste m'assurer qu'il n'y avait personne d'autre dans ton rêve qui te matait... sinon, j'aurais trouvé le moyen de m'y rendre, j'aurais butter tout le monde, j'en serais ressortis et... c'est ça! »

Oh... le con. Je venais de dire ce que je pensais tout bas et qui avait pas du tout de sens! Qui était l'idiot qui voulait tuer des gens dans un rêve, hein?  Oulala... nan mais... je devais apprendre à me taire, moi! Geignant comme un gamin, je pris ses poignets dans les miens, lui retirant les mains de sur mes hanches et me déplaçai sur le côté pour me mettre à plat ventre sur le lit et faire le mort. Con, con, con! Je me sentais stupiiide!

« Oublie moi! Je suis un stupide poisson! J'ai rien dis! »

Après, qu'on vienne dire que Seiji était le seul à avoir des changements subit de personnalité... je faisais quoi moi, après? Bah... je changeais d'humeur et je passais de dominant à... poisson. Hmm... du poissoooooon! Maquereau, wi! Pourquoi je pensais à bouffer maintenant moi? Tss... qu'importe. Là je... je ne sais même pas ce que je faisais, putain...!

Je relevai un peu la tête, jetant un coup d’œil rapide à Seiji et me cachai ensuite la tête dans l'oreiller, serrant celui-ci dans mes bras.

Adieux monde cruel... ;w; :

Son attitude avait été si mignonne ! Le voir réagir comme ça à un simple sourire avait été sa bénédiction de la journée. Mais cette ''attitude'' en question l'avait aussi tout retourné. Dans sa tête, il se criait de ne plus le regarder pour se calmer. Mais c'était mission impossible. Comment détourner les yeux d'une vision aussi paradisiaque qu'un Keiji presque gêné et qui se mord la lèvre ? C'était pour lui, un fruit défendu. Il regardait Keiji faire ça, et hop, il était allumé. Et tout le monde sait qu'une feu ne s'allume pas seul et qu'il ne fait jamais de dégâts.. foutaise ! Il fait toujours des dégâts ! Et là, sans le savoir, Keiji avait fait des étincelles afin que lui, le pervers insatiable ambulant, soit allumé en un feu dévastateur.. bien que son cul en compote ne le lui permette pas, il aurait bien sauté sur le plus jeune. Putain de cul hors service !

« Je suis pas insolent! Je voulais juste m'assurer qu'il n'y avait personne d'autre dans ton rêve qui te matait... sinon, j'aurais trouvé le moyen de m'y rendre, j'aurais butter tout le monde, j'en serais ressortis et... c'est ça! »

Ecarquillant les yeux, Seiji resta sans voix. Oh il était donc jaloux ... ou plutôt anxieux de savoir que je pouvais rêver de quelqu'un d'autre que lui ? Mi... mignon ! C'était craquant, mignon ! Comment pouvait-il encore résisté à l'envie de le prendre ici et maintenant alors qu'il semblait désarmer ? Ah oui... mal de cul ! Tsss quelle belle affaire d'être polyvalent ! Ils devrait sérieusement qu'ils se mettent d'accord sur qui sera le seme et qui le uke sinon il risquait d'y avoir quelques quiproquos. Ouais sinon ça n'en finira jamais ! Ils devaient franchement se décider de qui prendrait l'autre car sinon, merci les embrouilles.

Mais son autre réaction lui fit froncer les sourcils et grogner. Comment osait-il enlever ses poignets de lui ? Pourquoi ? Parce qu'il était gêné ? N'importe quoi ! Du vrai n'importe quoi ! Quand il se mit sur le coté, à plat ventre sur le lit, Seiji retomba sur le matelas, grimaçant de nouveau et fixant intensément l'ébène qui avait enfoui sa tête dans un des oreillers.

« Oublie moi! Je suis un stupide poisson! J'ai rien dis! » 

Poisson... il était donc de la bouffe.. et il avait faim. Parfait ! Souriant tel un diable. Vous savez quand quelqu'un vous regarde avec cet air fou sur le visage, les yeux pétillant de malice et de perversité, avec un grand sourire voulant presque dire : tu vas être dévoré... bah le bleuté regardait son amant comme ça.

Se tournant sur le coté, posant sa tête dans sa main, il regarda encore un moment Keiji avant de se mordre la lèvre et de mettre sa main libre sur son dos nu. Avec un doigt, il le fit se balader de haut en bas. Puis il se pencha vers lui, déposant ses lèvres sur la base de son cou avant de le mordiller.

« C'est pas gentil... tu as pas fini ton traitement Keiji. »

Il l'avait murmurer, mais l'avait tout de même dit assez fort pour qu'il puisse l'entendre. Il finit par s'allonger complètement sur le coté, se blottissant contre l'ébène, appuyant bien sa virilité gonflée à bloc contre lui. Tant qu'il n'avait pas finit se qu'il avait commencé, il ne le lâcherait pas et le laisserait pas partir ! Il irait jusqu'à le privé de manger si il le fallait ! Il passa ses bras autour de lui... enfin le deuxième étant obligé de limite creuser le matelas pour arrivé à passer...

« Keijiiii soulage moiii ! »

Bah oui qu'il le soulage m'enfin ! On commençait pas un truc pour se stopper en plein milieu ! C'était pas loyal ça ! Pas du tout du tout du tout du tout du tout du tout ! Qu'il continue bon sang. Juste un peu... encore un tout petit peu et ça serait bon. Il était presque sur le point d'exploser !

exploitation ! *KO*:

Nan naaan! Je suis caché dans un oreiller et pas toi! Eumh... okay. Chut. Non. Bref. Tout ça pour dire que... je ne l'avais pas vu se tourner, bien que je l'avais sentis sur le matelas. Je resserrai mon emprise sur l'oreiller, sursautant légèrement lorsque sa main se posa sur mon dos et que son doigt se promena. J'étouffai ensuite une petite plainte en sentant ses lèvres sur ma peau, puis quand il mordilla. Gre.

« C'est pas gentil... tu as pas fini ton traitement Keiji. »

Traitement... traitement...? Ah, oui, celui-là! C'est vrai que je pourrais au moins terminer... là j'avais voulu savoir son rêve, presque en le menaçant et en lui faisant un misérable chantage... mais je n'avais rien fait par la suite, autre que de faire mon gamin qui ne savait pas ce qu'il faisait. Je restais la tête là, faisant... l'autruche. Ouais, c'était parfaitement ça... la putain d'autruche, merde! Réaction de con...

Au moment où je me décidais à sortir la tête, il se colla contre moi, m'entourant de ses bras alors que je ressentais parfaitement sa virilité. Je crispai la mâchoire, rougissant légèrement, et tournai la tête pour le regarder en me mordant la lèvre.

« Keijiiii soulage moiii ! »

Si c'était demandé comme ça... JAMAIS.... mais oui, j'étais pas si cruel que ça, hein!... chut les autres. Je sais que je suis un gros connard sadique... pas besoin de me le rappeler. Je l'avais pas décidé... oooh! Mais je raconte quoi là, moi?! Bien sûr que c'était voulut que je sois un salopard! J'avais fait exprès que ma personnalité devienne comme ça. Ça ne c'était pas fait du jour au lendemain mais... c'était le résultat de plusieurs années d'entraînement et de prise de coup et de... souffrance mentale... m'enfin, ça je m'en passerais bien.

Bref! Tout ça pour dire que... je poussai un petit soupire, et me glissai hors de ses bras telle une anguille... ou un poisson, c'est vous qui voyez. Les deux étaient dans l'eau et nageait, alors bon! Quoi que je préférais les dauphins... c'était beau et intelligent! Et c'était dans de l'eau. C'était bien. Tout ce qui était dans l'eau était merveilleux!

M'étant glissé, et pouvant de nouveau bouger, je le forçai en quelque sorte à se remettre sur le dos, tandis que je me mettais à côté, sans aller entre ses jambes, cette fois-ci. Autant éviter de les lui rouvrir, tient. Ça éviterait déjà un peu les étirement du au mal de cul. Mouais, bon... Je me mis au niveau de son sexe tendu, puis passai un coup de langue, léger, sur le bout, et lui jetai un regard en coin, tentant de croiser son regard. Puis, sans attendre encore plus, je le pris complètement dans ma bouche, reprenant là où j'avais arrêté, repassant ma langue, suçotant, puis continuant les va et vient. Il ne devait plus lui rester bien longtemps avant de se libérer, à ce que je pouvais voir... sauf s'il avait une endurance de fou ou si je jugeais mal! Mais comme c'était là... je crois bien que quelques secondes et ça allait être...

Je clignai quelques fois des yeux en le regardant, puis les écarquillai lorsqu'il se soulagea enfin, me prenant tout dans la bouche. M-Merde! Y'en avait autant?! Comment ça se pouvait ça? Et... zut... ça pouvait paraître con, mais je ne m'étais pas préparé à devoir avaler sa semence, moi! Ça avait un goût... bizarre. Aller... à trois, Kei! un... deux... trois! Up! Avale idiot! Recrache pas tout! Ah, voilà... J'avais réussis à en prendre à majeur partie... quand aux quelques goûtes qui avaient réussit à s'échapper, elle coulait au coin de ma bouche, à laquelle je portai ma main et je fermai les yeux, grimaçant.

« Beh... »

Je n'osais même pas me lécher les lèvres, là! Quand aux coins de mes lèvres et à mon menton... j'essuyai avec ma main, puis geignant en me reculant un peu les fesses sur le lit... puis en me rapprochant de Seiji pour me caler contre lui.

« J'ai mal au ventre, j'vais crever! »

Y'avait bien que moi pour penser de telle connerie, quand même...! Tss... Il était pas mort lui la dernière fois qu'il me l'avait fait! Pourquoi moi je crèverais, hein? Ça goûtait juste... étrange, c'était pas le moment de paniquer pour une bêtise du genre! Rah lala... Dans le pire des cas j'aurais juste à aller me rincer la bouche, boire un verre d'eau... nan, pas de lait. Surtout pas de lait! Ça serait la pire chose à faire, je crois...

ZzZzZZzzz week eeeend yé té veuuux :

Il étira un sourire lorsqu'il soupira, se dégageant de son étreinte assez étouffante en somme pour faire en sorte qu'il finisse de nouveau sur le dos. Le fait de le voir au dessus de son sexe bien tendu le fit déglutir. Il appréhendait déjà toutes les sensations qui allaient influer en lui grâce au plus jeune. Se léchant les lèvres, il se mordit par la suite, dès que Keiji eut donné un coup de langue.

Alors que le premier coup de langue venait d'être fait, Seiji serra les dents, bloquant sa respiration avant de soupirer de bien être et de capter quelques secondes le regard bleu de son amant. Celui-ci refaisant un coup de langue avant de prendre son sexe entièrement en bouche. Ce fut à ce moment là que le bleuté laissa échapper un petit cri de surprise, de nouveau pris au dépourvu. Puis le fait qu'il le reprenne en bouche comme ça, comme si il l'avait déjà fait avec quelqu'un d'autre... Bizarrement, ça mit le plus âgé un peu en colère. En colère pourquoi ? Il n'en savait rien lui même. Il se savait... possessif mais tout de même ! Rien que le fait d'imaginer SON amant avec une autre homme, ça le mettait hors de lui.

Keiji était à lui et rien qu'à lui. Que quelqu'un ose, outre que lui, poser sa putain de main sur lui, le regarder ou même oser pensé et rêvé de lui, et il l'étriperait. Keiji était sa propriété. Keiji lui appartenait. Non il n'était pas fou. Pas du tout. Il était juste possessif à un point que même lui n'avait jamais soupçonner. Il tuerait chaque personne le regardant sauf si bien entendu, il s'agissait de la famille du plus jeune, dans le quel cas, il laisserait passer. Bien que si un cousin ou autre le regardait, il le massacrerait. Il lui arracherait les membres un par un. Il les couperait en morceaux avec une telle lenteur qu'il serait supplier de les laisser en vie. Il les brûlerait après les avoir torturer de mille et une façon inimaginable dans la tête d'une personne dite NORMAL. Mais il fallait savoir que Seiji, bien que presque adulte dans maintenant moins de trois ans et responsable, n'était PAS normal. Il était carrément bon pour le psy. Bon à être enfermé à tout jamais dans une cellule. Il se savait dangereux à certains moments. Notamment en ce moment, maintenant qu'il était jaloux plus que de raison et qu'il avait Keiji. Son Keiji, son bébé, son amour à lui et à personne d'autre.
L'ébène lui appartenait et ne serait que à lui. A lui et à lui seul. Qui osera le toucher verra sa vie prendre fin avant qu'il ne le réalise. Peut-être devait-il aller voir un psy après tout... Sa jalousie s’amplifiait, ses changements de caractère devenaient de plus en plus fréquent. Il se faisait peur à lui même. Et pourtant, dieu seul sait qu'il en faut beaucoup pour qu'il ait peur. Mais ce savoir avec des pensées meurtrières pouvait faire peur à n'importe qui.

Mais... il avait quoi lui à penser à des choses comme ça alors qu'il recevait le meilleur réveil de tout les temps ! Il était, c'est vrai, éveillé, mais tout de même ! Il... il... il était encore un peu sonné ! Et le fait de ressentir autant de plaisir c'était un pur délice. Mais bon, toute chose a une fin. Et là sienne prit fin après deux voir trois minutes de reprise de traitement spécial. Il fut alors prise d'un spasme, serrant les draps de lit entre ses doigts et essayant d'étouffer un gémissement mais fut vain vu qu'il passa facilement la frontière de ses lèvres.

Alors qu'il allait dire à Keiji de cracher sa semence qu'il avait en bouche et qu'il changerait les draps, il ravala plus de la moitié de son sperme, ne laissant plus que la matière poisseuse sur ses lèvres et son menton. Écarquillant les yeux, Seiji souffla puis étira un petit sourire. Keiji était le meilleur, mais il était tellement naïf des fois !

« Beh... » 

Voyant la réaction presque de dégoût de son copain, le plus âgé eut un petit rire. Il était tellement mignon quand il réagissait comme ça. Tellement mignon. Il aurait presque envie de le tenir dans ses bras et de le bercer contre lui comme il le ferait avec un enfant... un enfant... enfant. . . Pourquoi il pensait à ça tout à coup ! Lui avec un enfant ?! JAMAIS ! Jamais il n'aurait un putain d'enfant à sa charge ! C'était brouillant, chiant, chouineur, jamais satisfait et ça demandait beaucoup trop d'entretien ! Ca finissait pas te piquer tes consoles et ton pc et du coup tu te retrouvais sans rien à la fin ! Jamais il n'aurait d'enfant ! Sauf si Keiji le demandait. Et encore ! Qu'il prenne une tortue c'était moins chiant !

Lorsqu'il se cala contre Seiji, celui-ci le prit dans ses bras mais ne le berça pas comme à sa première idée. Il refusait de faire ça. Interdiction même !

« J'ai mal au ventre, j'vais crever! » 

Mais non  il allait pas crever ! Le serrant un peu plus dans ses bras, il se cala lui aussi à l'ébène, s’emboîtant à la position qu'il avait pris. Il fit glisser une main dans ses cheveux, respirant l'odeur de ceux-ci. Il l'aimait ce parfum. Tellement doux et musqué à la fois. Tellement Keiji !

« Mais non tu vas pas mourir ! Si tu meurs... je me suicide. »

Bien qu'il avait dit ça pour blaguer, il disait d'un coté la vérité. Il ne supporterait pas de perdre à nouveau une personne lui étant chère. Il s'attachait pas vite à la base, Keiji étant l'exception à la règle. Mais une fois fait, il était possessif. Et si il perdait quelqu'un à qui il tenait, il ne saurait pas comment réagir. Il serait s'en doute effondrer. Mais si c'était  lui, ce con de nageur-basketteur, il ne survivrait pas. Il partirait le rejoindre à coup sûr !

Après un moment, il se dégagea de l'étreinte qu'il faisait et qu'il recevait, s'assit sur le bord du lit, grimaçant et repéra la tenue qu'il avait mit pour dormir la veille. Il se leva, chancela, mais ne tomba pas. Il se pencha un peu pour avoir le pantalon et se redressa, marchant tout en grimaçant vers son armoire d'où il prit un sous-vêtement qu'il enfila tant bien que mal, le pantalon de training le suivant de très prêt. Il retourna vers le lit, se penchant et embrassant la tempe de son amant avant de se tourner et de partir de la chambre en boitant de façon plutôt remarquable. Lui même rigolait rien qu'en imaginant la façon dont il devait marcher.

Lorsqu'il fut dans la cuisine, il ouvrit le frigo, regardant si il restait des œufs et tout un tas d'ingrédients. Ouais ! Bah... pan-cakes ça devrait faire l'affaire pour le petit déjeuner. Il sorti les ingrédients dont il avait besoin, sorti un plat d'une autre armoire ainsi qu'un fouet et une balance et fit le mélange dans le plat avant de sortir une poêle pour y faire grésiller un léger filet d'huile. Prenant une louche, il versa dans la pâte dans la poêle, attendant qu'elle cuise. Il retourna dans le frigo, sortant dans orange et en fit du jus après l'avoir pressée. Autant dire qu'il avait réussit à remplir une bouteille complète tout en empilant pan-cakes sur pan-cakes sur une assiettes. Quand il n'y eut plus de pâte, il mit l'assiette au centre de la surface marbrée sur bar, prépara deux fourchettes, couteaux et assiettes ainsi que deux verres et plaça aussi la bouteille de jus d'orange. Il mit aussi tout se qui était choco, sirop etc...

La douleur à son derrière fut plus vive quand il posa son popotin sur un tabouret. Il étouffa une plainte puis appela Keiji alors qu'il se vidait du jus de fruit dans son verre. Y avait rien à dire, le jus fraîchement pressé était excellent !

C'était un miracle qu'il puisse marcher malgré son mal de cul. Mais si il serait resté plus longtemps debout, il serait très certainement tombé. Donc resté assis un peu ça lui ferait pas de mal. Restait plus que son Keiji arrive pour qu'il commence à manger. Son ventre grondait, lui rappelant qu'il avait effectivement trèèès faim.

WTF !:

J'avais mal au ventre... mais vraiment mal! J'avais des putains de haut le cœur complètement désagréable! J'étais sûrement trop fine gueule aussi... donc du coup, dès qu'un truc dérogeait à ce que j'avais l'habitude, j'avais l'estomac sans dessus dessous... quelle idée aussi d'avoir voulut tout avaler! C'était bien moi, ça. Je ne pensais au conséquence que part la suite. Après que j'ai fais une connerie! Même si dans ce cas-ci ce n'était pas vraiment une connerie puisque j'avais voulut lui faire un petit plaisir matinal... mais quand même, hein! J'étais plus que certain que j'allais crever. J'allais exploser et rependre mes organes partout. repeinturer les murs, quoi!

« Mais non tu vas pas mourir ! Si tu meurs... je me suicide. »

Je me blottis encore un peu plus dans ses bras, déjà qu'il avait resserrer son étreinte et avait mit sa main dans mes cheveux, geste qui m'avait calmer. C'était bien un truc qui m'énervait... dès que je commençais à ne pas me sentir bien... je paniquais comme une merde. Juste lorsque j'étais chez moi, si j'étais mal, je ne voulais pas bouger de mon lit et je demandais à ce que l'un de mes parents restent à mes côtés au cas où il arrivait quelque chose. Je détestais la solitude dans ces moment-là. Je devenais un putain de gamin, et ça m'énervait de dépendre de tout le monde comme ça.

Mais je savais bien que j'allais pas crever! Je ne pouvais juste pas m'empêcher de dramatiser à mort!et puis... mais nan... fallait pas qu'il se suicide si un jour je mourrais d'une mystérieuse façon! Il devait continuer de vivre, sinon il m'oublierait cet idiot! On savait pas ce qu'il y avait après la mort... ça aussi c'était bien un truc qui me faisait peur. L'inconnu... toujours et encore.

Je relevai doucement la tête lorsqu'il commença à se dégager, puis le suivit des yeux alors qu'il allait sur le bord du lit, récupérait des vêtements, s'habillait et... sortait de la chambre. Il arrivait à marcher, là? Tant mieux! Même s'il n'allait sûrement pas endurer ça longtemps... Il prévoyait faire quoi? Il m'abandonnait dans le lit à mon stupide mal de ventre? Naan ne me quitte pas, Seiji! Reste dans mon champ de vision! Eumh... vaine supplique mentale... ne le voyant plus, je ramassai l'oreiller qui se trouvait le plus près et le prit dans mes bras, le serrant... en attendant je ne sais quoi. Le messie peut-être. Je fermai les yeux, puis poussai un mini soupire, me mordant la lèvre. Je ne savais même pas si j'avais faim après ça. Mon ventre agissait bizarrement, et j'avais peur de ne pas réussir à avaler quoi que ce soit... mais en même temps je devais faire passer le goût. Sinon, ça serait pire. Et... ma brosse à dent se trouvait quelque part perdu dans l'une de mes boîtes. J'aurais dû la laissé dans mon sac, comme je l'avais d'abord pensé.

Bon... c'est que ça commençait à être long là. Relâchant l'oreiller, je me redressai dans le lit, restant pourtant dans celui-ci. Je me saisis d'un bout de la couette pour m'assurer que ma bouche était passablement « propre » puis posai les pieds sur le sol, au même moment où j'entendais mon copain me héler. À manger? Manger? Miam miam? De la bouffe?! Autant déjà dire que j'étais sorti du lit prestement pour me diriger vers la cuisine et sentir le premier repas de la journée. Hmm... des pan-cakes!

Passant ma langue sur mes lèvres, je vins me poster au côté de Seiji, regardant d’abord les pan-cakes, puis l'enlaçant amoureusement avant d'aller m'asseoir sur un tabouret près de lui. Je m'en mis dans mon assiette, puis versai le jus dans mon verre pour y goûter. Amh... le mélange des goûts étaient pas fameux. J'aurais peut-être dû me rincer la bouche auparavant... bah tant pis, hein. J'allais faire avec... même si ça ne me plaisait pas vraiment.

Pour changer de nouveau, je mis le chocolat sur mon premier pan-cake et le coupai, pour ensuite me le fourrai dans la bouche. Je fermai les yeux de délice, laissant le goût du chocolat enlever l'arrière goût que j'avais. Puis je continuai de manger, prenant une gorgée du jus de temps à autre. Ah voilà, c'était déjà mieux!

Lorsque j'eus finit ma première part, je regardai Seiji, étirant un petit sourire et m'assurant de ne pas avoir de chocolat partout en m'essuyant le contour de la bouche, je me pris une deuxième part... sans détourner mon attention de lui.

« Merci pour ce petit déjeuner... »

… Puis je regardai de nouveau ma bouffe pour continuer de tout manger, en prenant une troisième... puis une quatrième, mais m'assurant qu'il lui en restait assez pour lui. Ouais, mon mal de ventre partait! Fallait juste que je me change les idées et... oh j'y repensais... merde. Ça revenait! Saleté de cerveau de merde qui me faisait chier!

« Eumh... il va falloir penser à défaire mes boîtes... faudra que tu me dises où tout ranger ça. »

Mouais... j'avais pas mal de truc quand même! Juste ma collection de livre, ou mes vêtements, sans compter tout mes petits trucs et machin sur des animes que j'avais acheté! Ouais... selon certain, des achats inutiles. Pour moi, ça me faisait passer le temps et oublier à quel point le monde extérieur était parfois tellement pourris! Ou encore, mes vêtements. Je devais en avoir... deux ou trois boîtes juste de ça. Ou encore les jeux vidéos... mes trucs pour mon pc... et tout ce genre de truc là qui était bien ranger dans les cartons de déménagement!

Nothing '-':

Dès qu'il vit l'ébène arriver, il se servit, mettant dans son assiette une tranche sur la quelle il mit du sirop avant de se faire enlacer amoureusement par celui-ci. Il esquissa un sourire, soupirant de bonheur dès qu'il passa ses bras autour de lui. Une fois qu'il se décala et qu'il se mit sur le tabouret à coté de lui, il le fixa un moment avant de laisser échapper un petit rire. Tellement mignon quand il grimaçait ! Mais son jus d'orange, précisons le bien pour qu'il n'y ait aucun malentendu, était bon.. alors pourquoi cette grimace ?

En fait il ne devait pas aimer le jus d'orange ? Ou il avait un goût bizarre et suspect en bouche. Oui ça devait être ça. Un goût suspect en bouche. Le fait de savoir qu'il était à la source de ce goût, il rougit, se mordant la lèvre alors que son jeune amant commençant à dévorer, c'était le mot, son petit déjeuner alors que lui, il allait à son rythme. Coupant des parts plus ou moins grosses et observant surtout Keiji descendre l'assiette où les pan-cakes étaient mis à vitesse grand v. Rien que le fait de voir ça, ça lui faisait énormément plaisir. Le voir manger ainsi avec tellement d’appétit, un vrai supplice !

« Merci pour ce petit déjeuner... »

Le bleuté étira un petit sourire, lançant un coup d'oeil vers lui avant de reporter son attention sur son assiette puis sur l'horloge de la cuisine. Trente minute et l'animalerie ouvrirait. Trente... non vingt-neuf maintenant. Chien ! Il le voulait son toutou. Il baisse les yeux, les plissas puis recommença à manger avant de prendre une seconde part, ne prenant pas la peine de répondre à Keiji. Chien ! Chien ! Chien ! Même si il devait ramper, il irait chercher son fichu cabot !

« Eumh... il va falloir penser à défaire mes boîtes... faudra que tu me dises où tout ranger ça. » 

Tournant la tête vers Keiji, il pencha la tête sur son épaule, réfléchissant. Après le toutou hein ! Oui oui d'abord toutou. Ca serait son bébé à lui et Keiji. Ouais ! Il le traiterait comme son enfant ! Il jouerait le rôle de la mère et Keiji du père ! Ouais ! Ils formeraient une famille ! ... Il pensait à quoi lui là ! Former une famille ! Il était devenu con ou quoi ! Bon sang il était temps qu'il se reprenne et sérieusement ! Une famille... avec lui. Ca pourrait être pas mal. Naaan ! Il se voyait mal courir à longueur de journée après un gosse. Il l'étranglerait après cinq minutes. Il s'arrêta, hocha la tête d'un air absent avant de prendre sa tête entre ses mains.

Ne penser à rien. A rien. Pas à des bêtises pareil. Pas d'enfants, pas de famille. Juste lui et Keiji. Le reste il s'en fichait. Mais Keiji et lui, il formait une famille non ? Et au bout d'un moment, il voudrait sûrement plus. Toujours plus. Il n'arrivait pas à se satisfaire et à mettre en marche un quotidien inébranlable. Il voulait toujours plus. De plus en plus, voulant toujours changer son quotidien. Là son amant était là. C'était bien. Dans un mois, il voudrait peut-être déménager, quitter le pays. Dans un ans, il se remettrait en question, voudrait sûrement revenir. L'année d'après, il voudrait sûrement agrandir son quotidien avec une personne en plus.

Mais à quoi il pensait ? Il s'embrouillait, rougissait en se rendant compte de rien et soupirait. Bon... il était quand même temps de se lever, se rincer, s'habiller et commencer à défaire les boîtes. Le chien attendrait un peu... juste une peu hein pas trop.

Se levant tout en grimaçant, Seiji fit quelques pas avant que ses jambes ne se dérobent sous lui alors qu'il faisait face à Keiji. Tombant dans le position du : je te demande en mariage, il fixa keiji un instant. Tsss à croire qu'on voulait vraiment qu'il soit uni à vie à quelqu'un aussi bien dans la maladie que.. que dans quoi encore ? Maladie, malheur.. nan pauvreté ? Ca risquait pas. Tain il connaissait pas la bible ni tout le tintouin lui ( la joueuse non plus mais elle dira rien ! XD ). Enfin un truc dans ces zones là. De plus, il... oh mon dieu à quoi il pensait.

Seiji secoua la tête, fit un sourire qui voulait dire : putain mais je fais quoi et je pense à quoi moi ? Baissa les yeux pour les relever, plantant son regard bleu de celui de cette même couleur de son copain. Il fallait vite qu'il trouve l'excuse pour être tomber dans cette position et de... tenir sa main entre les siennes... tien il tenait la main de Keiji... Hein... HEEIIIIIN ! Vite connerie ! Allez hop il balança la première chose lui venant en tête.

« Keiji épouse moi ayons pleins d'enfants même si on peut pas en avoir et soyons heureux et.... .... .... je fais quoi là ? »

Il avait dit ça d'une traite, sans reprendre sa respiration, usant tout l'air contenu dans ses poumons. Sa fin de phrase étant murmurer pour lui même, il rougit, s'empourprant, sentant son cœur prendre une cadence folle. Il se releva tant bien que mal, filant hors de la cuisine en boitant de façon royale. Il se dirigea dans la chambre où il prit ses affaires consistant à un tee-shirt, boxer, pantalon et sorti pour rejoindre la salle de bain. Machinalement, il ferma la porte derrière lui sans toute fois la verrouillée et se laissa glisser contre le mur carrelée et froid de la pièce. Il se passe une main dans se cheveux avant de souffler.

« Je viens de faire quoi moi là ? »

Et si Keiji prenait ça au sérieux ça...ça ferait quoi ? Il l'avait pas pris au sérieux hein ? Oh il était mal. Il se sentait mal. Il avait peur de la réponse. Il avait peur d'entendre un oui, mais aussi un non. La merde ! La merde totale !

Keiji je suis ton .. non pas ton père !:

Je venais de terminer de manger, regardant pour voir où en était Seiji. Finit lui aussi, apparemment. D'ailleurs, il avait des réactions bizarre depuis tout à l'heure... m'enfin. Je me faisais peut-être juste des idées. J'étais sans doute encore fatigué et avait l'esprit dans les vapes... Je me retournai vers lui, entamant un mouvement pour me lever... mais il avait fait la même chose, sauf que, et bien... à ce que je pouvais voir, ses jambes avaient lâché. Bravo, jambe! Vous êtes fortes, quand vous le voulez, hein! Et le voilà qui était maintenant au sol, dans une position qui me rappelait fortement une demande en mariage, surtout si on prenait en considération qu'il tenait ma main dans l'une des siennes. J'arquai un sourcil, intrigué, me demandant ce qu'il allait bien pouvoir dire. Je m'attendais à une connerie, autant l'avouer. C'était presque que ça qui sortait de notre bouche, de toute façon!

« Keiji épouse moi ayons pleins d'enfants même si on peut pas en avoir et soyons heureux et.... .... .... je fais quoi là ? »

Sur le coup je ne sut pas quoi faire. Même quelques secondes par la suite... je restai bloqué complètement. Les mots ne me venaient pas, mon esprit me semblait vide. Ouais... complètement déserté, les pensées! Ça... je crois bien que c'était la plus grosse connerie qu'il avait jamais sorti...! Je ne savais absolument pas comment réagir, chose complètement chiante! Je tentais de trouver un lien logique dans ma tête... à savoir pourquoi il avait ressentit le besoin de déblatérer ça d'une traite, sans prendre le temps de respirer dans cette phrase, et pourquoi là il se cassait en rougissant comme.. comme ça? Une tomate. Une pomme rouge. Un homard. Bref, toute la gamme de truc rouge! J'ouvris la bouche quand il se releva... puis quitta la cuisine, restant planté sur mon tabouret à ne pas du tout savoir comment agir.

Je me dandinai un peu... pour enfin me décidé à me lever et me diriger vers le couloir. J'avais entendu le bruit de la porte de la salle de bain se refermé, et je m'arrêtai devant celle-ci, environ au moment même où il lâchait une petite phrase que je captai à moitié. Je me mordis la lèvre, puis avançai la main vers la poignée, hésitant très fortement avant de mettre ma main dessus et de la tournée pour ouvrir la porte, regardant la pièce avec... un Seiji assit sur le sol. Encore une fois, j'hésitai, puis m'avançai finalement dans la pièce en refermant la porte derrière moi, allant me plantai à côté de lui, sans pour autant me pencher.

« C'était une blague ou c'était sérieux pour un avenir très futur? J'ai bien vu que tes jambes ont flanchées... Je suis pas con. »

Fin... oui... mais non j'étais pas con pour ça, rah, non mais! C'était compliqué la connitude parfois! Il y avait différent degré et parfois je ne savais pas exactement lequel était le mien. Mais là... mouais... je savais juste pas quoi faire. Il allait le prendre mal ou pas? Nan mais... s'il était pas sérieux, okay, ça restait comme ça... s'il l'était vraiment, et bien, j'en serais touché! Bah, au moins pour la première partie, sachant que je détestais les gosses à en mourir, presque autant que les filles. Le seul que je supportais, c'était mon stupide frère, mais il était assez grand maintenant... Et puis, le mariage entre gay était interdit au Japon... malheureusement. Je crois bien que ça ferait longtemps que mes parents seraient marié sinon. Ils avaient déjà pensé aller ailleurs pour officialiser leur union, mais ne l'avait jamais fait pour plusieurs raisons qui serait bien trop longue à expliqué ici. Et puis bon, ce n'était pas la place...

Bon! Tout ça pour dire que si c'était sérieux, bah... je ne sais pas comment on ferait. Je n'étais au courant de rien concernant ces trucs-là. J'en avais entendu parlé vaguement, d'un endroit le permettant, mais sinon... que dalle.

Je m'accroupis finalement, étirant un petit sourire... et le perdant presque aussitôt.

« Pour des gosses par contre faut oublier... Je me retrouverais en prison pour homicide volontaire! »

J'imagine qu'il devait être environ pareil que moi pour ça, puisqu'on se ressemblait beaucoup. Et puis bon, deux mecs, ça pouvaient pas avoir d'enfants! Sauf avec l'adoption et tout... m'enfin... on verra bien. On était encore mineur, et on avait la vit devant nous... pour ma part je voulais profiter de mon copain aussi longtemps que je le pouvais. Parce que, qui disait enfant disait : responsabilité, fallait s'en occupait, leur donner de l'attention et tout et tout... CHIANT. Et moi et les responsabilités, ça faisait deux! J'arrivais à peine à m'occuper de moi-même et à me retrouver dans une ville! J'allais pas essayé de guider des mioches pour qu'ils ne se perdent pas et se retrouver dans la vie!

Poussant un petit soupire, je jetai un coup d’œil à la douche, puis au bain.

« Tu veux prendre une douche? Je peux te supporter si tu ne veux pas te planter royalement. »

Changement de sujet? Et alors! On allait pas dormir dans la salle de bain!

wjeriouwrhweurlwoliwekr :

Il était assis sur le sol froid de la salle d'eau, se mordant nerveusement la lèvre du bas sans savoir si sa bêtise avait été prise au sérieux ou pas. Ne sachant pas lui même si ce qu'il avait dit était véridique. Il était habitué à dire de but en blanc se qu'il pensait, ne sachant que très peu dire des bêtises pareilles. Et là, il avait lâché ça comme ça, comme si c'était naturel. Mais merde quoi ! Il lui avait demandé de l'épouser ! Il l'avait demandé en mariage. Étrangement, il se sentait bien et mal à la fois. Anxieux et stressé. Il voulait savoir la réponse du plus jeune tout en ne voulant pas la connaître. Il voulait entendre un oui mais aussi un non. Dans les deux cas, que ce soit oui ou non, il se sentirait mal. Et déjà rien qu'avec le fait d'y penser, son cœur se serrait douloureusement. Il ne voulait pas reconnaître cette sensation d'avoir une famille. Il ne le supporterait pas. Il le savait pourtant, déjà rien que le fait d'être avec keiji, de vivre avec depuis le veille, ça faisait d'eux deux une petite famille non ? Alors... alors ... non il devait laisser tombé. Se concentrer uniquement sur son amant. Oui son amant. Il passait après. Sa santé, son quotidien, tout passait après Keiji. Il était prêt à se démener pour qu'il puisse avoir se qu'il voulait. Si il le fallait, il était prêt à faire comme avant, à faire semblant d'être sociable et avoir un boulot. Bien qu'il ai de l'argent à revendre, il se sentait presque obligé de le gagner. C'était une sorte de trophée qu'il pourrait montrer aux parents de l'ébène comme pour prouvé qu'il pouvait prendre soin de leur fils. Oui, il voulait leur prouver qu'il pouvait vivre avec lui sans avoir recourt à leur aide. Il voulait, en quelques sortes, que ses deux pères l'acceptent tout comme le petit frère l'avait fait. Bien qu'au début il le méprisait, il s'était vite attaché à Seiji. Chose qu'il détestait mais... même si c'était pour jouer de façon fausse, il était prêt à tout pour subvenir aux besoins de son amant. Tout. Travailler jusqu'à tard le soir après les cours.

Lorsque la porte s'ouvrit, il pinça ses lèvres, baissant la tête honteux faisant en sorte que ses cheveux cache une partie de son visage. Il était très honteux. Dire une chose pareille ! D'abord qu'il ne lui avait pas demandé pour dire aux parents de son copain qu'ils allaient habiter ensemble, alors si en plus il trouvait des excuses tournant à la déclaration, ça devenait carrément bizarre ! Bon ça ne le changeait pas d'un coté. Mais tout de même ! Il ne pouvait pas lever la tête, le regarder ne serait-ce que une ou deux secondes. Il s'en sentait totalement incapable. Alors... avoir la tête baissée e regarder le carrelage, c'était bien. Superbe activité ! Qu'il était beau le carrelage. Blanc et crème. N'importe quoi ! Il était carrément démoniaque ce putain de carrelage de merde ! Il était facile de glisser sur lui et de se casser un truc.

« C'était une blague ou c'était sérieux pour un avenir très futur? J'ai bien vu que tes jambes ont flanchées... Je suis pas con. »

A cette phrase, il s'empourpra, ouvrit la bouche puis la referma. Il se mit à triturer ses doigts pris d'un petit stresse. Il inspira et expira plusieurs fois, encore et encore. Quel beau sol. Bien glissant une fois mouiller et de ce fait, bien dangereux ! Ah... Ah ah ah... puré il se faisait pitié là ! Carrément pitié. C'était quoi son problème à regarder le sol comme si il était d'une beauté infaillible.

« Pour des gosses par contre faut oublier... Je me retrouverais en prison pour homicide volontaire! »

Il laissa sa tête baissée, ne répondant pas puis la releva un peu, étirant un sourire avant de rire un peu. Keiji était comme lui. Lui non plus n'était pas trop pour les enfants. Il aimait plus les chiens. Les loups c'étaient beaux aussi. Magnifique même. Ca, ça ferait de beaux enfants ! C'pas chiant un animal ! Sauf les chats ! Mais Keiji pensait qu'il en était un. Tss n'importe quoi.

Il fixe son amant un moment, voulant répondre mais se faisant une nouvelle fois prendre de court. Puré il allait devoir répondre plus vite la prochaine fois !

« Tu veux prendre une douche? Je peux te supporter si tu ne veux pas te planter royalement. » 

Il posa son regard bleuté sur la cabine de douche puis la baignoire avant de murmurer un petit non d'une voix cassée qui le surpris lui même. Il se laissa aller contre son amant, poussant un soupire avant de se lever tant bien que mal, de se mettre devant Keiji puis de se diriger vers la baignoire. Il commença à faire couler l'eau chaude puis l'eau froide avant de mettre le bouchon dans le fond de la baignoire, empêchant ainsi le liquide de partir visiter les tuyauteries.

« J'étais sérieux s'en vraiment l'être... je veux juste montrer à tout le monde que tu es à moi d'une autre façon qu'en te faisant des suçons. »

Bah autant dire la vérité. Keiji était à lui après tout ! Et tant pis si il le trouvait extrêmement possessif. Il l'était, il le savait. C'était lui et personne d'autre. Il était... changé. Enfin. Il ne se savait pas ainsi. Il n'avait jamais été en couple, mais tout de même, lui, gentil, possessif, câlin, à l'écoute, cuisinier, ménager et puis quoi d'autre encore ? Parfait amant au lit ? Ouais c'était certain !

Il se tourna vers son amant, lui fit signe de venir de façon presque aguicheuse tout en se passant la langue sur les lèvres et enleva son pantalon et son boxer, entrant de l'eau avec une grimace de dégoût à fait peur à n'importe qui. Mon dieu il venait de plonger dans de la flotte ... et Keiji n'était pas avec lui. Que quelqu'un l'aide et vite !

Ça m’énervait… je n’arrivais pas à voir son visage! Il gardait la tête penchée, fixant le carrelage qui semblait si intéressant… non mais, ne regarde pas le sol imbécile, regarde-moi, plutôt! Je te posais une question! Je voulais voir ton regard! Je voulais voir ce que tu ressentais, alors regarde-moi putain! Calme Kei… calme. Je ne devais pas m’énerver pour ça… ce n’était pas la bonne solution. Aller… j’allais lui laissé du temps pour euh… réfléchir. Tout ça semblait l’avoir mis super mal à l’aise, et ce n’était pas l’effet que je voulais que mes paroles donne… mouais. Mais selon ce que j’avais appris sur Seiji pendant cette dernière semaine, il était du genre à dire tout ce qui lui passait par l’esprit, que ce soit réfléchit ou non. Pour ça, je ne pouvais pas lui en vouloir puisque j’étais pareil! Je disais tout et ce, trop franchement, pouvant parfois être blessant. Non pas que je ne cherchais pas à l’être, mais lorsque je me trouvais avec lui ça pouvait parfois être un défaut… lorsque je disais des trucs pouvant être à double sens et que je ne m’en rendais compte que par la suite, par exemple! J’espérais seulement un jour que cette honnêteté de ma part n’allait pas se retourner contre moi. Je ne souhaitais pas dire quelque chose de travers lorsque je me trouvais avec la personne que j’aimais… je ne voulais pas qu’il me déteste si je reprochais quelque chose. Fallait que j’apprenne à me taire parfois. Ça ne me ferait pas de mal, je crois! Et ça ferait un super congé aux autres qui voulaient que j’arrête de me moquer!... naaaaan! Les gens normaux et chiant pouvaient toujours courir! Je ne serais ainsi que pour Seiji et personne d’autre!

Je fus content lorsqu’il releva la tête, pouvant presque voir ses yeux, maintenant. Je détaillai la courbe de son cou, puis regardai les lignes parfaite de son visage, que j’avais à tout moment envie de caresser du bout des doigts, et de parcourir de baiser… même si ce n’était pas le seul endroit où j’avais envie de faire ça. Tout son corps était un appel au viol! Euh… enfin, viol, façon de parler, puisque ça, c’était bien une chose qui était contre mes principes. Moi, je ne violerais jamais! Ouais, voilà… c’était dit. Okay, si lui ça lui tentait, ouais, pourquoi pas. Mais moi… je ne pouvais pas me résoudre à ça. C’était… trop. J’avais beau être un salopard, mais quand il s’agissait de ça, nan.

J’arquai un sourcil quand il se laissa aller contre moi, n’ayant même pas le temps de faire quoi que ce soit qu’il se relevait déjà tant bien que mal, à ce que je pouvais constater. Sa voix, lorsqu’il m’avait répondu, m’avait surpris. Il ne voulait pas aller dans la douche? Pourquoi? Il n’aimait pas les bains, pourtant! Et puis… je lui avais bien proposé mon aide… alors pourquoi il se sentait le besoin de refusé? Il aurait été en droit de dire que oui il voulait y aller! Certes… il avait encore mal, et ça, je pouvais parfaitement le comprendre. Ouais… j’étais en mesure de le figuré, même.

Je revins brusquement à la réalité quand j’entendis l’eau de la baignoire coulée, et je relevai la tête pour regarder dans cette direction, mon copain arrangeant l’eau froide et chaude, puis mettant le bouchon dans le fond du bain. De l’eau! Mizu!

« J'étais sérieux s'en vraiment l'être... je veux juste montrer à tout le monde que tu es à moi d'une autre façon qu'en te faisant des suçons. »

Je comprenais ça, étonnement… Et puis bon, ce genre de marque finissait par partir au bout de quelques jours, comme la superbe morsure qu’il m’avait faite… Et qui était encore un peu apparente. Mais bon, je me voyais mal me marier aussi jeune, et encore mineur. J’étais assez intelligent pour savoir que je ne devais pas précipité les choses. Trop vouloir aller vite pouvait entraîner des complications par la suite. Alors autant prendre notre temps… Et je crois bien que mes parents seraient plus que choqué de savoir ça! Déjà qu’ils avaient eu de la difficulté à y croire, pour l’appartement! Au début, ça avait été : « Keiji tu fais ça sur un coup de tête. » puis le « Fait ta vie mais fait attention à ne pas te faire de nouveau avoir… » Donc du coup, moi… je ne savais plus comment leur présenter les choses. Ils réagiraient comment en sachant qu’on ne se connaissait que depuis peu? Ils criseraient, sans doute! Surtout papa numéro deux… Il ne le montrait pas devant tout le monde, mais il était du genre à vouloir notre bonheur plus que tout. Il avait même tenté de me faire changer d’idée, et ce, à de nombreuse reprise! Mais ma décision étant prise… elle n’avait pas pu être changée.

Je reportai mon attention sur Seiji, inclinant doucement la tête en voyant son air aguicheur alors qu’il retirait ses vêtements pour entrer dans l’eau. Oh… il ne m’avait pas attendu. Il ne m’avait pas attendu, là! Il avait réussi à entrer dans l’eau alors que je ne m’y trouvais pas au préalable! Youhooou! C’est un grand pas pour l’homme, mais un petit pas pour Seiji! Ouaiiis!

… ahem.

Secouant la tête pour retrouver mes esprits, j’allai sortir les serviettes directement cette fois-ci, pour ne pas retomber sur le carrelage du paradis, et prit les gants de toilette aussi au passage. Je les déposai près du bain, puis me passai une main dans les cheveux en réfléchissant. Si je quittais la salle de bain pour aller me chercher des vêtements… dont un nouveau boxer… est-ce que je risquais d’être confronté à une crise? Mais… en même temps, si je n’allais pas directement en chercher, j’allais être prit avec le même putain de sous-vêtement depuis hier! Je voulais me changer moi, merde!

Poussant un petit soupire, je baissai les yeux, regardant mon boxer, puis hochai les épaules. Bah… J’irais dans le salon en serviette, quoi! C’était pas plus compliqué que ça. Ouais, bon plan ça. Maintenant… entrer dans le bain. J’avais un mauvais pressentiment. Chaque fois qu’on allait ensemble dans le bain il se passait un truc. Et là, je m’étais juré de ne plus le touché, tant et aussi longtemps qu’il ne pouvait pas marcher sans boiter comme pas possible!

Bon… j’allais au moins aller dans ce bain pour qu’il ne panique pas. C’était déjà ça. J’aviserais après! Je retirai donc mon boxer, puis l’envoyai au sol, son endroit de prédilection on dirait, puis mit un pied dans l’eau, m’asseyant à l’autre bout de la baignoire, gardant une certaine distance entre lui et moi. Je voulais l’aider à vaincre sa peur, et pour ça… je ne devais pas rester coller à lui éternellement. Il devait la vaincre un peu par lui-même, aussi! Toutefois, je tendis mes mains vers lui pour les saisir et les serrer doucement entre les miennes.

« Je garde une distance de sécurité pour ne pas te sauter dessus. »

… pourquoi j’avais dit ça? C’était vrai, n’empêche! S’il était trop près de moi… nu… dans un bain… je ne sais pas ce que j’allais faire! J’étais encore impulsif quand il était question du sexe, et ça m’énervait. Imprévisible aussi… ou parfois trop prévisible. Je me faisais peur! J’allais devoir calmer mes ardeurs, zuteuh! Quitte à devoir lui dire non de temps à autre, même si ça ne lui plaisait pas plus que ça. Erf… surtout que là en fait, je n’avais pas envie de posséder, mais bien d’être possédé… Mais ça aurait été ridicule si aucun des deux n’arrivaient à placer un pas devant l’autre sans risquer la mort subite en tombant. Alors je m’abstiendrais et attendrait… longtemps. Je ne sais pas pourquoi j’avais cette impression que j’allais devoir me battre avec lui pour les positions au lit! Quoi que là, on en était qu’au début de notre relation, je verrais bien par la suite.

« Sauf que si jamais tu sens le besoin de te rapprocher, fais-le… »

J’étirai un petit sourire, puis serrai doucement ses doigts.

... lolilol Nyamûuur <3 :

En fait... la flotte c'était agréable. Ouais en plus ça le détendait et il avait moins mal aux fesses. Puis c'était chaud presque doux. Une douce chaleur le calmant quelque peu alors que son cerveau cogitait à toute vitesse. Hmm ouais. Keji avait dut le prendre pour un con et du coup, il n'avait rien répondu. Et lui il était entré dans la flotte pour finir par lâcher un soupire de satisfaction. Putain de merde Keiji tu lui faisais quoi à mon Seiji chou d'amour qui a peur de la FLOTTE !? Il l'avait modifier génétiquement en le sautant pour qu'il n'ait plus peur hein ? C'était donc ça ! Tsss connard d'ébène adorant l'eau au point de modifier son amant pour lui faire aimer sa pire ennemie : L'eau !

Lorsque Keiji entre dans l'eau, Seiji lui jeta un coup d’œil puis fronça les sourcils. C'était quoi cette distance entre eux là ? Bah ouais le connard d'ébène prenait ses distances hein ? Tss j'vous jure ! Faut jamais faire attention aux mecs ! Ca sert à rien à part apporter des problèmes !

Délire de la joueuse mis à part, Seiji fixe un moment la petite distance entre lui et Keiji puis posa son regard bleu sur son amant, fronçant les sourcils tout en réfléchissant. Ca y est, le plus foncé en avait marre de lui ou alors, il avait juste joué avec sa petite personne et il commençait à prendre soit disant du recule pour pouvoir partir en toute tranquillité ! Comment était-ce possible ? Alors qu'il lui avait offert un amour unique et bizarre, et con et bizarre et re con et re bizarre et psychopathe et dingue et fou et ... et tout ça quoi !

Quand il lui prit les mains, Seiji se calma un peu lançant tout de même un regard interrogateur à son conjoint. C'était quoi ça bordel de merde ! Il lui f'sait quoi là ? Un caca nerveux ou quoi ! Putain keiji reprend toi... heu putain Seiji reprend toi et vire ta joueuse de ta putain de cervelle ! Il te contamine avec ses conneries ! Il faut t’enfuir viiiittteeee ! Part et ne revient jamais ! Enfin si revient mais quand elle sera lllooooiiiiin. Tu deviendras roi comme Simba avant toi ! Euh...

« Je garde une distance de sécurité pour ne pas te sauter dessus. » 

Il voulait lui sauter dessus en gros quoi ? Mais vas-y te gêne pas ! Mais si gêne toi ! Il voulait plus se faire sauter pour le moment ! Oh ça non ! Il allait plutôt... dominer ! Ouais la prochaine fois c'est lui qui domine ! Non mais il faudrait vraiment qu'ils se mettent d'accord sur qui prendre qui. Vous imaginez un planning aimanté sur le frigo : Lundi : Seiji prend Keiji. Mardi : Keiji prend Seiji. Et ainsi de suite ? Bon d'un coté ça sera dévoilé sa vie sexuelle à cette bonne femme dont le nom avec échappé à Seiji pour il ne sait qu'elle raison. C'était quoi déjà ? Gorgie ? Georgia ? Un truc du genre quoi !

« Sauf que si jamais tu sens le besoin de te rapprocher, fais-le… »

Esquissant un grand sourire, il se mit sur les genoux, se lécha les lèvres avidement et alla vers keiji comblant fort vite la vingtaines de centimètres les séparant. Il mit ses bras derrière le cou du plus jeune, approchant sa tête de la sienne et déposa ses lèvres sur le bouche chaude et douce de son amant. Il émit par la suite un rire avant de faire courir une de ses mains sur son torse, la faisant descendre sur sa cuisse sur le quelle il prit appuie afin de... de ... afin de il ne savait pas lui même. C'était juste un geste comme ça en fait ! Faut pas chercher. Tant que ça plaisait à Keiji c'était bon.

« Keiji en y réfléchissant j'étais sérieux pour le mariage ! Mais si tu veux pas je vais devoir te marquer régulièrement ~ »

Il se mit à rire de façon plutôt sombre. Même lui aurait eu peur si il s'était retrouvé face à lui-même. C'est qu'il pouvait faire peur le petit... euh grand bleuté quand il s'y mettait. Il déposa par la suite ses lèvres dans le cou du nageur et le suçota, laissant une belle marque violacée avant de le mordre assez fort, laissant là aussi une belle morsure.

Et voilà, Keiji était marqué et était encore à lui pour un moment ! Gniahahahah ! Maintenant, oui il était tout à fait sérieux pour le mariage. Si Keiji acceptait AU MOINS de se FIANCER avec LUI, ça PROUVERAIT à TOUT le MONDE qu'il ETAIT à LUI. Ouais la joueuse a décidé d'appuyer sur ces mots là mais faut pas chercher.

Seiji voulait juste Keiji pour lui et rien que lui. Il voulait montrer au monde entier que son amant et lui, bah il s'appartenait l'un à l'autre.

… Évidemment. Bien sûr qu’il n’allait pas garder cette distance entre nous deux que j’avais imposé. C’était certain, ça! Je clignai plusieurs fois des yeux en voyant son sourire, puis surtout quand il se mit sur les genoux pour se rapprocher de moi. Il avait pas mal au cul lui? Mais… qu’importe. J’allais tenir ma résolution! Je n’allais rien faire, cette fois-ci. Je ne le toucherais pas! Hors de questions qu’il ne puisse plus marcher pendant des jours. Y’avait l’école, et fallait y aller! Bah, lui s’il ne le voulait pas, c’était son soucis, mais moi, je devais me présenter, même juste pour quelques heures histoires de ne pas inquiéter ma famille. Alors… ouais. Je ne ferais rien!

Je relevai la tête lorsqu’il passa ses bras autour de mon cou, le regardant en plantant mon regard dans le sien. J’allai à la rencontre de ses lèvres alors qu’il se rapprochait pour poser celle-ci sur les miennes, et je fronçai les sourcils lorsqu’il… rit? Pourquoi il riait, donc? Bizarre le Sei parfois… Plus que moi, ouais!

Je frissonnai en sentant sa main parcourir mon torse, et serrai les dents. Contrôle… je devais contrôler ces putains de pulsion. Elles étaient nouvelles, donc je ne les connaissais pas encore très bien… j’étais impulsif et ça m’énervait. Quoi que bon… j’avais beau connaitre mes pulsions psychopathe, je n’arrivais pas plus à les contrôler avec tant d’année.

« Keiji en y réfléchissant j'étais sérieux pour le mariage ! Mais si tu veux pas je vais devoir te marquer régulièrement ~ »

Eh… hein? C’était sérieux pour de vrai? Mais comment il voulait faire ça? Il avait le courage d’aller ailleurs pour ça? Eumh… bah, ça pourrait être intéressant! Ça nous ferait voir du pays… de nouveaux endroits à explorer. J’aimerais bien, tient! Mais… on était encore jeune… et ça m’effrayait. Je n’avais pas peur de regretter mon choix, loin de là… mais être lier pour la vie, ça me faisait peur, tout simplement. Je n’avais pas l’habitude d’être avec quelqu’un aussi longtemps que… une existence complète. Et ça, c’était si ça durait, ce que je souhaitais très fortement!

Euh… j’avais dis quoi déjà dans le dernier paragraphe? À la façon dont il riait là, je commençais à remettre en doute mes dire… ah mais nan, hein! Ce n’était pas parce que j’avais un copain totalement fou… psychopathe… euh… et quoi d’autre aussi? Je ne sais plus. Bref, tout ce genre de défaut! Que j’allais le laisser pour autant! Je l’aimais, et ça finissait là. Et puis… il était à moi ce sexy fou! Juste à moi et… il faisait quoi là? Erf… j’allais encore avoir des marques! Ma pauvre peau… M’enfin, si ça pouvait lui faire plaisir, qu’il le fasse autant de fois qu’il le désirait! Mais ptin… la morsure avait fait mal. Heureusement que j’y étais habitué maintenant!

Je passai mes bras autour de sa taille, me serrant à lui en appuyant ma tête contre son torse.

« Ce n’est pas que je ne veux pas… ça me fait seulement peur. Je sais pas pourquoi, par contre. »

Avouer que j’avais peur… mais je pensais à quoi, moi?! Tss… J’étais bien le dernier à avouer qu’un truc me faisait peur!

« Mais si c’est la solution pour que tout le monde sache que tu m’appartiens…! Mais euuh… C’est quoi l’étape avant le mariage, déjà? »

Je me décollai, puis le regardai, intrigué. Ouais j’étais con et alors?! Je savais pas moi! C’était quoi le mot, déjà… eumh… Fiance… Fiancouaille… nan, pas ça. Zuteuh! Je ne sais vraiment pas!

M’enfin! Bon… et maintenant! Je croisais les doigts pour que ce bain ne se change pas bientôt en… en quoi? En truc où on se donnerait encore l’un à l’autre. J’avais juré de ne rien faire, je comptais tenir cette promesse! Mais ce foutu corps, il devait déjà écouter ce que je lui disais mentalement! Jusqu’à maintenant, à fonctionnait, mais je ne sais pas pour les minutes à venir, par contre.

*oublié ce qu'elle voulait dire* :

« Ce n’est pas que je ne veux pas… ça me fait seulement peur. Je sais pas pourquoi, par contre. » 

Il avait donc peur ? Mais peur de quoi , De se lier à vie à quelqu'un ? Si c'était ça qui lui faisait peur, il pouvait toujours divorcer par la suite. Bien que ça, Seiji ne l'accepterait pas ! Et puis, il voulait bien vu qu'il avait si bien dit : ce n'est pas que je ne veux pas... Donc, il avait juste peur et puis c'était tout ? Tant mieux. Si ça lui faisait vraiment peur, il pouvait juste se fiancer dans le pire des cas. Ouais il pouvait faire ça !

« Mais si c’est la solution pour que tout le monde sache que tu m’appartiens…! Mais euuh… C’est quoi l’étape avant le mariage, déjà? » 

Qu'il lui appartenait ? Hein... Ah oui juste le stupide bleuté était bel et bien à Keiji ! Un petit oubli de la part de la joueuse ! Esquissant un petit sourire, le dit bleuté fit glisser ses mains vers la tignasse ébène de son copain, lui caressa la tête affectueusement et déposa ses lèvres sur son front avant de sourire de nouveau. Il se mordit les lèvres puis s'installa correctement face à Keiji tout en lui souriant. Il déposa ses mains sur ses propres cuisses par la suite, plantant un regard sérieux dans celui de son amant. Fronçant un peu ses sourcils, lui donnant un air encore plus sérieux.

Pendant un moment, un long, très long moment ( fort fort lointain ), environ dix minutes, le bleuté ne dit rien, fixant son compagnon comme si il était le sujet d'un expérience et qu'il attendait les résultats. Qu'il bouge afin de voir si ses manipulations étaient réussies ou bien ratées. Et si ça cassait, il recommencerait.

Après un moment, il émit un petit rire, esquissa un petit sourire presque timide bien que ce soit fait exprès et pencha sa tête vers son épaule avant de se mordre la lèvre inférieure. Stupide habitude !

« Keiji avant le mariage c'est les fiançailles. Si tu es d'accord avec ça, faut tout de même le faire devant et en présence de sa famille. Tu le sais ça hein ? »

Il savait ça pas vrai ? Si il ne le savait pas, il allait sérieusement se mettre à se poser des question quant à l'intelligence de son partenaire. Il était vrai qu'il était intelligent vu les points qu'il avait, mais tout de même. Si il ne le savait pas, il allait sérieusement se foutre de sa gueule et ce, sans aucune retenue.

Puis il se remit à fixer Keiji. Manquant de pouffer de rire. Nan il pouvait pas dire les phrases qui lui passait par la tête. C'était des trucs qu'il avait dit à sa mère lorsqu'il était encore un tout jeune enfant. Genre le : t'es joli comme un poney. Ouais, avant il aimait bien les équidés. Mais sans plus, il le trouvait beau, majestueux et libre en quelque sorte. La deuxième phrase étant : Waouw ton cerveau il est super malin ! Ça voulait dire un truc style : t'es pas con en fait !

Il mit sa main sur sa bouche, étouffant difficilement ses ricanements. Oh la merde ! Il n'arrivait pas à se retenir. Il en avait les larmes aux yeux. Nan Sei.. Nan nan retient toi. Ne dis rien. Inspire et exprire un bon nombre de fois et ne cra... il avait craqué. Il se laissa aller contre l'ébène, ne se retenant plus du tout de rire. Il plaqua ses mains contre le torse de Keiji, hoquetant alors qu'il riait toujours.

Lorsqu'il fut calmé, il se redressa, hoqueta une dernière fois puis souffle presque de soulagement. A force de rire, il en avait eu mal au ventre. Il fixa Keiji un moment avant de rire un tout petit peu.

« Un compliment que je faisais à ma mère quand j'étais petit... j'te le dis à toi... Tu... Tu... Tu brilles comme... tu brilles comme mon fluo... »

Et c'était reparti. Il se remit à rire tout en articulant difficilement un : j'plaisante même si tu es magnifique.
Il n'arrivait pas à s'arrêter. Puis il se stoppa clair et net, clame et ... et calme. Il esquissa un petit sourire avec de prendre les deux gants de toilette, d'en mettre un à sa main et de frotter doucement le visage de Keiji avec rien que de l'eau puis avec un peu de savon. Il comptait bien le laver le Keiji !

Eumh... J'avais l'impression d'être un gamin moi, en ce moment... à savoir pourquoi. Peut-être parce que c'est ce que j'étais, un gamin? Dans un corps d'adolescent, mais un gamin tout de même! Il y avait qu'eux pour se plaindre à chaque fois sur la nourriture, pour se foutre de ce que les autres pensaient, pour faire des coups... Mature ou immature. Telle était la question. En même temps... cette question était à double sens. Ce n'était pas tout le monde qui allait voir la maturité du même oeil. Quelqu'un peut trouver quelqu'un d'immature seulement parce que celle-ci voit la vie d'un oeil plus enthousiaste, sans rester trop sérieux. Pour d'autre, la maturité était de savoir quel limite ne pas franchir... rester sérieux, ne pas avoir de moment de folie dans sa vie. Je ne savais pas vraiment dans lequel je me trouvais. Un peu des deux, je dirais. Même si par moment je penchais plus pour le deuxième...

Je disais ça pour quoi, déjà? Ah ouais! Parce qu'il posait un baiser sur mon front après avoir mit une main dans mes cheveux et me caressant la tête. C'était un geste qui me rappelait très fortement mon enfance... peut-être pour ça que j'avais cette impression de me sentir tout jeune à l'instant. C'était un geste que mon père faisait à l'époque où notre mère avait prit la poudre d'escampette, quand je pensais qu'elle allait revenir un jour... et qu'au final il s'était révéler que non. Cette vérité m'avait donné tout un choc à l'époque. D'ailleurs, j'en venais soudainement à me demander ce qu'elle était devenue. Avait-il refait sa vie au côté d'un autre homme? C'était fort probable. Selon mes quelques souvenirs, elle avait tout pour plaire aux hommes maso qui désirait une femme hypocrite, égoïste et manipulatrice. Je me demandais même si je pouvais avoir des frères ou des soeurs ailleurs. Ça serait bizarre, en fait!... je pourrais m'amuser à les torturer un peu, tient! Ahem... ouais bon. Pourquoi je pensais à tout ça déjà, moi?

Je plantai mon regard dans celui de Seiji, alors qu'il posait ses mains sur ses cuisses, me regardant sérieusement. Je fis de même, n'affichant aucune émotion, même si au fond j'étais bien plus qu'intrigué... Surtout au vu de la conversation qu'on avait. Je ne sais pas exactement combien de temps il me fixa ainsi, sauf que je ne détournai pas le regard, me contenant de cligner des yeux d'un air presque quasi ennuyé... nan je n'étais pas ennuyé, loin de là! Seulement, l'eau avait cette capacité de m'endormir si je restais innactif dedans trop longtemps. Il m'était même déjà arrivé, en compétition de... m'endormir dans l'eau. Ou un truc du genre. Je m'étais repris in-extremis à ce moment-là, gagnant de seulement quelques secondes à la fin parce que l'eau m'avait calmé plus que de raison.

« Keiji avant le mariage c'est les fiançailles. Si tu es d'accord avec ça, faut tout de même le faire devant et en présence de sa famille. Tu le sais ça hein ? »

Ah ouais, c'était ça le mot! Fiançailles! J'étais pas loin, en fait! Je l'avais presque deviné. Eumh... euuh... devant sa famille...  merde. Mais ouais que je savais!... ou pas. Peut-être? Un peu, oui, quand même! J'avais juste oublié le nom tant je ne l'utilisais pas... (les joies de ne parler à personne d'autre que son reflet dans le miroir!) Mais ma famille... comment elle le prendrait? Tss... depuis quand je portais une importance à ce que les autres pensaient, hein? Bah... disons que c'était grâce à eux que je vivais aussi bien, tout de même! Que je vivais presque comme un riche!... ce que j'étais... mouais. Un putain de gosse de riche, comme dirait certain. Bah quoi! Pas de ma faute! Je l'assumais! Je faisais ce que je voulais, quand je voulais et où je le voulais, et personne avait à s'en plaindre!

Ce fut les éclats de rire de Seiji qui me permirent de sortir de mes pensées, et je fronçai brusquement les sourcils, baissant les yeux pour regarder ses mains plaquées sur mon torse, tandis qu'il rigolait toujours. Qu'est-ce qui était drôle, maintenant? Il s'était mit à rire comme un idiot en peu de temps, alors qu'il n'avait rien dit et moi de même!

« Un compliment que je faisais à ma mère quand j'étais petit... j'te le dis à toi... Tu... Tu... Tu brilles comme... tu brilles comme mon fluo... »

J'ouvris la bouche... puis la refermai presque aussitôt, ne sachant pas du tout comprendre cette phrase.  Je ne savais surtout pas si je devais être choqué... ou en colère... ou troublé... m'enfin... déjà... le fait que c'était un truc qu'il avait dit à sa mère quand il était jeune... un truc qu'il disait à une femme... et qui n'avait pas vraiment de sens en ce moment. Qu'est-ce qui était si drôle que ça? Je n'avais pas de sens de l'humour ou c'était tout simplement bizarre?

Je clignai ensuite des yeux quand il dit qu'il plaisantait et tout ça, même si au fond je continuais de me questionner. Poussant un petit soupire résigné à ne pas comprendre, je le laissai prendre le gant de toilette et le passer sur mon visage, au début avec de l'eau, puis ensuite avec le savon. Je détournai le regard, fixant un point au fond de la baignoire, vers l'eau. Mon regard se mit à briller un moment, puis je reportai mon attention sur Seiji qui avait apparemment décidé de vouloir me laver. Je ne dis rien, me contentant de plisser un peu le nez quand le gant le frôla.

« Je le sais... »

Simple petite réponse à ce qu'il avait dit plus tôt, ne sachant quoi dire d'autre sans paraître pour un gros con.

FAIL:

« Je le sais... »

Levant les yeux alors qu'il avait commencé à laver le haut du buste de son amant après avoir rincé son visage à l'eau, il pencha sa tête sur son épaule, esquissa un sourire tout en pensant que lui, il ne savait pas de quoi il parlait. Mais sérieusement, il parlait de quoi là ? Etait-il schizophrène ou un truc s'y rapprochant ? Ca devait être marrant se parler à soit en croyant vraiment qu'il y avait quelqu'un ? Comme un jumeau angélique qu'on pouvait martyriser à souhait ou un encore plus diabolique que nous même. En clair, il y avait trois couleurs dans notre corps. Blanc pour la version angélique, grise pour la normale si on pouvait dire ça d'eux deux, et noire pour la version extrêmement diabolique des deux amants. Putain ça devait être fun !

''Je décide de prendre l'option blanc pour aujourd'hui !'' Et hop on est gentil. Mais oui c'était tout vu ! On balance aux chiottes cette version et on reste en tête à tête avec black version ! Bah ça devait être cool de voir sa version Dark et de lui taper la causette. Comme dans zelda OOT quand Link, le héros aux oreilles pointues tout vêtu de vert et accompagné d'une fée très certainement obèse vu sa forme ronde, se battait contre son double maléfique nommé Dark Link. Autant dire que les concepteurs du jeu ne s'étaient pas cassé le cul à chercher un nom. Mais putain qu'elle mini boss chiant l'air de rien avec ses acrobaties à deux balles ! Obligé de se la jouer tactique du coup ou devenir un tricheur adorant le feu de Din. Si si ! Essayez ! Vous verrez que ça marche hop, on perd pas de vie inutilement du coup ! Puis bon, pourquoi s'casser le cul quand on peut faire simple ?

Oh c'comme ce boss du même temple. Morpha. Putain qui aurait eut l'idée de faire des tentacules en eau tirant plus vers la gélatine ? En fait, les concepteurs du jeu devait avoir vu un hentai ou un truc du genre pour avec mit des tentacules. Car tentacule rime avec encule. Bon c'est vrai que rien à voir ! Mais c'est tout de même bizarre ! Quelle bande de pervers ces concepteurs ! C'est comme ceux de pokémon ! Allez ! Qui irait mettre une langue démesurément longue à un pokémon tout en sachant se que se muscle humide pouvait faire ? C'était comme pour son évolution, crustabri là. En plus d'avoir un phantominus caché dans sa carapace, il avait des piques. Ceux voulant une partie de jambes en l'air ou une bonne orgie pokémonienne c'était CETTE création qu'il fallait allé trouver !

Autant dire que les gens bossant pour nintendo étaient des gros pervers dégueulasse avec de la suite dans les idées ! Pourquoi lui, pervers renommé n'allait pas bosser là-bas ? Personnellement, avec toutes les idées perverses qui passaient dans sa cervelle, il devait très certainement... non il serait à coup sûr accepté ! Oh oui c'est certain ! C'était un pro en la matière quoi !

Secouant la tête pour balayer d'un revers de main toutes ses pensées absurdes alors qu'il était avec son compagnon, Seiji déposa ses lèvres sur sa bouche avant de descendre jusqu'à sa mâchoire et de le lui mordiller. Il se recula par la suite, esquissa un petit sourire presque bienveillant et il l'enlaça, passant ses bras derrière son cou pour aller chuchoté à son oreille.

« Et tu sais quoi au juste ? »

Il lui mordilla l'oreille, puis le lobe d'oreille, le lui suçota avant de déposer une tonne de petit baiser le long de sa mâchoires jusqu'à ses lèvres. Son regard qui avait tantôt été sérieux et presque dur était maintenant aussi doux et rêveur que n'importe quoi. Puis il se recula avant de regarder le plafond de sa salle de bain et de pousser un petit soupire.

Désormais, une chose était certaine, ce stupide appartement ne serait plus aussi calme que depuis son aménagement qui datait d'un peu plus d'une semaine. Mais si il y avait une chose qu'il devait à tout prix voir, c'était la gueule de cette bonne femme ! Elle qui crisait déjà sur Seiji bien qu'il soit limite un maniaque du rangement et de la propreté, qu'allait-elle dire en voyant un autre mec et toutes les caisses. Bon Seiji aurait grandement envie de les ranger, c'en était plus que certain.

Reportant son attention sur son amant, il cligna des yeux une nouvelle fois avant de parler de façon tout à fait naturelle.

« On se lave mutuellement ? » ( j'allais mettre mutualité XD)

J’étais bien loin de me douter de tout ce qui se passait dans la tête de Seiji… ou de la joueuse, plutôt. La mienne n’étant pas nécessairement mieux non plus, donc elle allait creuser son trou et retourner jouer au badminton. Lancer ses volants, les rater, rager parce qu’elle a été aveuglé par une lumière… et perdre comme une conne.

Bref, trêve de truc inutile. Je fermai les yeux lorsqu’il posa ses lèvres sur les miennes, savourant le contact doux et chaud, tandis qu’il descendait vers ma mâchoire, mordillant celle-ci. Je rouvris les yeux lorsqu’il se recula, arquant un sourcil en voyant son sourire, qui faisait bien différent de son air sérieux d’il y a à peine quelques secondes. Encore un changement de comportement… et bien. En même temps, je n’allais pas m’en plaindre! J’aimais bien recevoir ce genre de petites affections. Je passai mes bras derrière son dos lorsqu’il m’enlaça, souhaitant ressentir la chaleur de son corps.

« Et tu sais quoi au juste ? »

Eumh? Je savais quoi? Euh… je savais quoi déjà, moi? J’avais oublié, merde! Stop me faire perdre la tête, Seiji, imbécile de bleuté! J’avais l’impression d’être une fille à force de ne plus savoir quoi faire! Bah ouais… bien des filles arrivaient devant le mec qui les intéressaient, elles le regardaient sans osé lui parler, puis elles se cassaient par manque de courage. Ou y’avait les autres sortent de fille qui, elles, s’en moquaient et disait directement le fond de leur pensé. Moi dans mon cas… je m’étais égaré dans mes pensées, en venant à me dire que je ne savais même pas moi-même où j’avais voulu en venir.

Ah, ouais! Je savais, là! Je me rappelais pourquoi j’avais dit cette phrase! Seulement, je ne croyais pas qu’il allait la relever, donc je n’avais pas spécifié… J’ouvris à peine la bouche qu’il me mordillait l’oreille, ainsi que le lobe, suçotant, m’arrachant par le fait même un délicieux frisson. Quand il se recula après avoir déposé une kyrielle de baiser sur ma mâchoire, je grommelai, bougonnant légèrement. Par contre, chose que je préférais à son comportement de tout à l’heure, là il paraissait bien plus doux… même si j’aimais aussi l’autre parti de sa personnalité. J’avais l’impression de devenir guimauve, par moment!

« On se lave mutuellement ? »

Cette fois-ci, petit froncement de sourcil, tandis que je penchais la tête sur le côté pour… réfléchir? Nan, je ne sais pas… pas réfléchir. Euh… aucune idée en fait.

« Ouais… okay… Et sinon, pour ce que je savais, pour le truc du mariage, là, qu’il fallait le faire devant les parents… un truc du genre. »

J’étais un peu perdu, en ce moment, mais quoi de plus normal? Poussant un petit soupire, je pris un gant de toilette, mit du savon dessus et commençai à le… laver, justement. Passant sur les épaules, bras, torse etc… cou, visage… ces trucs-là, quoi. J’avais qu’une envie et ce n’était pas de le laver, merde! Mais ouais… me l’ayant promit, je tiendrais promesse et ne ferai absolument rien. Ça serait le plus loin que j’irais, le laver, ouais!

[ La vache je me suis remise à mon moment : Auteur de fiction XD ! Du coup limite j'ai écrit comme ça O_O... Encore un peu et je te pondais cinq pages ! Du coup, je me suis arrêtée à trois sinon tu avais droit à un roman. Si si je t'assure ! Je te jure que j'ai été vachement prise d'une inspiration sans précédent pour... ça ! Si ça pouvait être la même chose pour mes fictions ça serait bien tu trouves pas ? Bien entendu, j'ai pas relu XD Je suis au boulot * A répondu en douce XD * ]

Rien que le fait d'avoir planté ses yeux dans ceux de son amant, ça nouait son estomac de façon presque délicieuse. Un doux frisson parcourant son corps tout entier alors que d'un seul regard, l'ébène pouvait lui donner chaud de façon inimaginable. Savait-il l'effet que ce jeunot... enfin qu'il lui faisait en un simple regard ? En effleurant tout juste sa peau ou en lui souriant ? Sans doute pas. Rien que le fait de le voir, ça lui retournait les tripes. Le fait de penser qu'il allait le voir, ça le rendait heureux. Le fait de savoir qu'il allait le prendre dans ses bras, ça le rendait rêveur. Il était tellement heureux d'être avec ce garçon. Ce garçon était tellement fabuleux. Lui et son caractère de cochon. Lui et son physique avantageux. Puis, il était irrésistible. Enfin, pour Seiji il l'était.

A dire que le bleuté s'était résigné à vivre dans un amour à sens unique vis à vis de son aîné. A vivre dans cet amour non partagé mais pourtant pas secret. A vivre dans un amour où l'autre vous détestait. A vivre ainsi... ça l'aurait tué à petit feu. Il se tuait à petit feu. Jusqu'à sa rencontre avec Keiji. Autant dire que dès qu'il avait vu ce garçon dans sa classe, il avait trouvé ses yeux magnifique. Un rien plus clair que les siens mais tellement beaux. Puis il y avait eu ce moment sur le terrain de basket où, dès son premier jour, il avait été, préférant sécher le cours d'anglais pour jouer au ballon seul pour commencer. Keiji l'ayant rejoint par après. Il lui avait donc proposé un petit match one versus one. Du beau un contre un. Il avait fait exprès de l'effleurer tout juste, d'enlever son haut car il avait soit disant chaud et de s'éponger avec son chandail. Il avait tout fait pour le mettre dans l'embarras. Alors, comment ne pas être content quand sa cible du jour réagissait à ses provocations d'une façon ou d'une autre tout en étant troublé, rougissait ou autre ? Puis le moment de la piscine, le moment où il était dans l'eau, il préférait ne pas y penser. Par contre, celui où ils étaient hors du liquide, ça, ça lui rappelait de magnifique souvenirs. Cet instant où mis face contre terre ( ou carrelage dans son cas ), il avait mis sa main sur la jambe de Keiji pour savourer son contact doux et chaud. Si on lui avait dit que c'était à cet instant là qu'il était tombé sous le charme de ce type au caractère dédaigneux et autres, il aurait explosé de rire, se foutant ouvertement de la gueule des autres. Mais non... Il avait cherché un peu plus. Voulant poussé le contacte entre eux.

C'est à cause de ça, qu'une fois dans le... dans le parc près de Suzaku, quand il l'avait vu approché alors que ses yeux était pratiquement fermé, qu'il avait bondit presque de joie à l'intérieur de son être. Il n'en avait pourtant rien laisser paraître, ne bougeant même pas. Attendant juste que son interlocuteur ouvre la bouche pour faire entendre sa belle voix. Il avait eu raison en soit, de suivre cette blonde ce jour là. Sinon, peut-être n'en serait-il pas arrivé au moment où leurs lèvres s'étaient d'abord effleurées timidement pour finir par se rencontrer définitivement. Quand ça se fut produit, une douce décharge électrique lui avait traverser le corps de part en part. C'était doux, chaleureux, sucré. Il en avait redemandé. Ça avait finit chez le plus jeune qui avait bien précisé à son père, le plus sympa des deux, qu'il n'était qu'un ''ami''. Sur le moment, le bleuté avait fait la moue, saluant respectueusement le paternel de son futur amant. Sa cible étant déjà dans sa chambre, il s'était hâté de le rejoindre, déposant presque calmement ses affaires avant de lui sauter dessus, déjà bien excité. C'était pas difficile de repenser à la sensation qui avait serré son pantalon tout le long du trajet jusque son amant.

Lui qui avait cru que ça ne serait que pour un soir, le voilà à présent en couple avec son ancienne cible. Bien entendu, il était le seul. Il lui avait promis qu'il ne regarderait personne d'autre que lui. Qu'il ne verrait et ne sentirait que lui. Que plus jamais, il ne penserait à quelqu'un d'autre. Qu'il ne recontacterait jamais un ancien amant. Qu'il ne ferait plus que voir, désiré et attendre Keiji.
Qui aurait cru que lui, un type ne voulant rien faire de la vie serait un jour casé, heureux et en demandant plus ? Bah pas lui. Il avait toujours cru qu'il finirait seul, déprimé de la vie, n'ayant même plus la force de réagir correctement ou même de penser de façon cohérente.
Grâce à Keiji, lui, stupide bleuté qui même si il avait plus que la moyenne, au caractère détestable au possible et détestant la gent féminine sauf sa défunte mère, puisse un jour se sentir heureux et comblé ?

Lui même ne l'aurait jamais cru. Il s'était jamais imaginé en couple lui. Jamais. Et pourtant, il était là, dans le bras de son amant, heureux, et souriant de façon idiote tout en se blottissant contre son corps chaud. Il était bien là, tout contre lui, oubliant tout ses précédents soucis, réglés ou non. Il s'en fichait. Il était là, contre lui, heureux et comblé au possible. Il n'y avait que ça qui importait maintenant. Keiji et lui, eux deux. Leur couple. Leur avenir. Bizarrement, il ne s'imaginait pas être éloigné de son amant. Là, il voulait tout simplement rester avec lui.

« Ouais… okay… Et sinon, pour ce que je savais, pour le truc du mariage, là, qu’il fallait le faire devant les parents… un truc du genre. »

Relevant la tête, il esquissa un petit sourire, ne disant pourtant rien. Il se contenta juste de se redresser d'avantage, se mettant bien droit lorsqu'il vit Keiji se saisir du gant de toilette et y verser du savon et le fit mousser.  Il se laissa faire docilement, ronronnant presque sous ses caresses malgré le tissu qui frottait sa peau. Captant un peu le malaise de son copain, Seiji pencha sa tête sur son épaule, esquissant une nouvelle fois un sourire avant de saisir la main libre de son amant pour la portée à son visage l'y mettre. Même ce simple contacte lui suffisait. Heureux, il y avait pas à dire. Ce type était heureux. Heureux d'être tombé sur un con et un déjanté comme lui. Heureux que ce soit Keiji ! Heureux de savoir que grâce à lui, tout ses soucis s'envolait en un claquement de doigts. Heureux de s'apercevoir que cet ébène pouvait faire partir tout ses doutes rien que de sa simple présence et que grâce à lui, son frère ne hantait plus ses pensées, mais bien lui. Il n'y avait que lui et rien que lui. Il ne pouvait s'empêcher de ne penser qu'à lui. Il ne pouvait même pas pensé qu'il pourrait rompre d'un jour à l'autre pour telle ou telle chose. Des bêtises peut-être ? Sûrement. Ils n'arrivaient jamais à se parler sérieusement s'en que ça finisse par dégénérer à la bêtise profonde que ces deux là pouvait créer avec une petite tournure de phrase aussi simple soit-elle.

Il ouvrit ses yeux qu'il avait fermé lorsqu'il avait mis sa tête dans la paume de la main de son amant, le regardant amoureusement ses joues légèrement rougie autant pour l'émotion qu'il ressentait à cet instant précis que par les vapeurs chaude du bain où ils baignaient tout les deux. Rien que le simple fait de voir Keiji le regarder, le scruter pour attendre une quelconque réactions de sa part, ça le retournait complètement. Qui aurait cru que Seiji Senju pouvait être un sentimental ? Pas lui. Lui même n'aurait jamais cru ça possible pour tout avouer.

Submergé par l'émotion qui bouillait en lui à cause du fait qu'il pensait ne jamais pouvoir se séparer de son amant, de son amour, de cette personne qu'il qualifiait comme étant sa moitié, il eut les larmes aux yeux. Il aurait voulu prononcer que trois mots de façon bien distincte, mais ça ne sorti que de façon étranglé et mourut presque muettement dans sa gorge alors qu'il ravalait difficilement ses larmes de joie.

« Je suis heureux. »

Il n'était pas sentimental à la base. Loin de là. Mais avec Keiji, il était tout à fait différent. Il se sentait bien, heureux, et comblé. Combien de fois ce mot pourtant insignifiant avant avait-il était dit dans sa tête ? Aimer. Encore et encore il se répétait qu'il était dingue de son amoureux à la personnalité qu'il adorait tant. Tout le monde disait qu'il était détestable à cause de son caractère désobligeant. Mais lui, en parfait imbécile, lui, le gars qui avait juste voulu cet ébène dans son lit une seule fois, se sentait pleurer non pas de douleur ou de tristesse, de souffrance ou de solitude, mais bien de joie. Il était heureux. Heureux de se retrouver là, en présence de son amant. Tout avait été vite, mais il en était satisfait. Il avait Keiji à ses cotés et il n'y avait que ça qui importait. A eux deux, il formait en quelque sorte une famille. Et bientôt, une petite boule de poils allait venir s'ajouter à eux. Une petite boule de poils dont ils s'occuperont tout les deux et qu'ils verraient grandit. Après tout, c'était comme un enfant en quelque sorte sauf que ça communiquait à sa façon. Ca serait leur enfant à eux, leur bébé d'une certaine façon. Et rien que le fait qu'il ou elle, pourrait ajouter un peu plus de piment dans leur vie, ça faisait bondir son cœur dans sa poitrine. Il était bien avec Keiji. Seuls tout les deux. Il était à lui comme lui était au nageur.

« Je t'aime. »

Il s'essuya les yeux, souriant de façon tout à fait idiote avant de se pencher et d'embrasser amoureusement son amant avant de se blottir contre lui, poussant un soupir d'aise. Oui, Keiji était à lui et il en était heureux. Il lui murmura par la suite qu'il avait hâte d'accueillir ce chiot avec lui et que, en quelque sorte, ça serait leur enfant à eux. Oui, il en avait vraiment hâte.

Je dû me mordre l’intérieur de la joue en voyant ce sourire si craquant qui ne me donnait qu’une seule envie. Toucher ses lèvres… c’est tout ce qui me paraissait logique en ce moment. Comme si c’était la chose que je devais faire. Que ce soit de les caresser avec mes doigts, ou avec mes propres lèvres… je voulais sentir leur contact. Mais je sentais que si je faisais ça, mon corps réagirait au quart de tour et s’en était finit de ma raison, il faudrait que je quitte ce bain pour éviter de faire quoi que ce soit… c’était triste, ça. Quitter l’eau parce que mon corps ne savait pas se tenir… parce que mes pulsions l’emportaient trop facilement…

Je ne sais pas si c’est mon malaise qu’il capta à l’instant, mais il pencha sa tête, prenant ma main libre pour la porter à son visage et je me mordis encore un peu plus fort. Pourquoi ce simple contact me rendait-il aussi dingue? Mais c’était complètement fou, ça! C’était impossible, même! Quand je posais la main sur la peau des autres, je ne réagissais pas comme ça… alors pourquoi lui devait-il me faire perdre la tête à ce point? En à peine une semaine je ne parvenais même plus à reconnaître mes propres désirs! J’en avais des bizarres qui avaient sans doute été trop refoulé par le passer et qui désormais s’exposait au grand jour.

Mon regard croisa le sien lorsqu’il rouvrit les yeux, qu’il avait fermés, et je détendis un peu ma mâchoire qui était crispé depuis un petit moment déjà. L’émotion que je discernais sur son visage m’intriguait. Était-ce dû à la chaleur du bain, ou à autre chose? Je continuai donc de le fixer, jusqu’à ce que je puisse voir ses yeux devenir humide, comme s’il retenait des larmes. J’arquai un sourcil, me demandant quel mot il avait tenté de dire et qui avait été bloqué euh… par je ne sais quoi. Comme si sa gorge semblait nouée. Nan, fallait pas qu’il pleure! S’il pleurait… je craignais de faire de même! Je ne supportais pas de le voir en état de faiblesse. Même s’il s’agissait de simple larme dû à je ne sais quel sentiment! Il avait mal? Il souffrait? Qu’est-ce qui pouvait bien se passer, bon sang?! J’avais fait un truc d’incorrect?

« Je suis heureux. »

J’entrouvris la bouche, la refermant immédiatement après. Heureux? Il pleurait parce qu’il était… heureux? On pouvait pleurer de joie? C’était faisable?! Apparemment oui… je ne crois pas qu’il mentirait sur ça. Ça serait complètement stupide. Je déglutis, tandis que j’essayais de ne pas me concentrer sur les larmes qui parcouraient ses joues. J’avais, depuis un moment, arrêté de passer le gant de toilette, me concentrant uniquement sur Seiji, tentant de comprendre le pourquoi du comment.

« Je t'aime. »

Mon cœur fit un bon dans ma poitrine, et je serai les lèvres, retenant ce flot d’émotion qui, je le sentais, allait me submerger telle une vague dans l’océan. Si je ne faisais pas attention, je me retrouverais à pleurer comme jamais je n’avais pleuré auparavant, ce que je ne souhaitais pas. Je ne voulais pas qu’il pense que j’étais insensible… euh… Ça d’ailleurs… je ne crois pas que je l’étais. Comme tout être humain, j’avais des émotions, bien que je les cachais tout de même assez bien derrière un mur de sarcasme et de haine. Quant à la tristesse, je ne la démontrais que très rarement. Pareil pour les jours où j’étais heureux. Je ne voulais pas montrer à tous que je pouvais être… comme tout le monde. Conformisme de merde! Je préférais être vu comme un gros méchant connard qui rigole au truc sadique, qui s’ennuie même quand il se passe un truc que tous trouverait vraiment dégénéré… mais c’était moi. Ma façon de me révolter. Je ne pouvais rien y faire si l’existence avait fait en sorte que je me retrouve comme ça. Cette même existence qui faisait que je me trouvais dans le même bain que ce mec, nouveau dans mon école, et que j’avais remarqué directement. En même temps… ce n’était pas tellement dur, hein… Toute la classe avait été fixée sur lui pendant tout le temps où il était présent, en plus des filles qui murmuraient de part et d’autre de la classe. Certaines s’étaient même échangé de petit papier ridicule avec des mots tout aussi stupide à l’intérieur… que j’avais intercepté au passage. Mais merde, ces gamines quoi! On était au lycée, pas au collège! Si elle voulait continuer ces méthodes enfantines, qu’elle retourne dans leur école précédente! Oh… et ça, c’était sans compter qu’elles n’avaient pas compris un truc… que Seiji était à moi et à moi seul… Alors quand je voyais toute plein de tentative pour lui adresser la parole, et surtout lorsqu’elle me demandait de l’aide pour ça… je n’hésitais pas une seconde. Je leur faisais payer leur arrogance et leur innocence. J’étais la dernière personne à qui il fallait parler pour ça, puisque je ne laissais personne s’approcher de mon copain. Possessif ou on ne l’est pas, hein…!

Revenant à la réalité, je le vis s’essuyer les yeux, puis sourire de nouveau et se pencher pour m’embrasser, chose qui calma tous mes états d’âme. Puis lorsqu’il parla pour le chiot, je fronçai doucement les sourcils, me demandant si ça restaient une bonne idée. D’un coup que cet animal accapare toute son attention? J’avais peur de me retrouver seul, délaissé pour un chiot… D’accord, c’était stupide comme jalousie! Je suis d’accord. Mais c’était comme ça que je le ressentais au fond de moi. Sans compter ma demi-allergie. En espérant que ça ne serait pas trop sévère! Sinon, tant pis, je ne ferais qu’éternué, mais je l’accepterais, si ça pouvait lui faire plaisir et le rendre heureux! C’est tout ce que je voulais, moi… qu’il soit content.

« On pourrait aller le chercher maintenant, le chiot. M’enfin… une fois propre et bien séché… »

On n’allait pas passer la journée dans le bain! Il était bien trop près de moi pour que je parvienne à me contrôler bien longtemps. Je ne sais pas s’il était au courant de l’effet qu’il me faisait, moi pauvre misérable incapable de contrôler ses pulsions de mâles, mais voilà… les faits étaient là, et ça m’énervait!

Je poussai un petit soupire, me rendant compte qu’en fait, j’avais surtout l’air d’un insensible à ne pas répondre à ses sentiments. Alors que c’était tout le contraire. Sauf que ces émotions me faisaient peur. Je ne les connaissais pas bien, et je ne savais donc pas comment réagir lorsque j’y étais confronté. C’était con, n’est-ce pas?

« J’ai l’impression d’avoir l’air totalement insensible…»

Je l’avais marmonné, la gorge serré par l’émotion qui me rattrapait. J’avais caché un moment ce que je ressentais, mais là, ça revenait en force!

« Mais je t’aime tellement que je n’arrive pas à décrire exactement ce que je ressens… c’est stupide… »

J’étais heureux aussi, ça c’était certain! Mais je ressentais aussi une multitude d’autre chose! De l’espoir, de la joie, du réconfort, une impression de bien être absolu… trop de bon sentiment et ça finissait par me faire mal, à force! Au moins, les émotions tels que le désespoir, la tristesse… ces trucs-là, je parvenais à mieux les gérer, déjà…

Eumh… j’y tenais plus. Je m’arrangeai, de sorte à ce que ma tête soit face à la sienne, et posai mes lèvres sur les siennes, demandant un langoureux baiser, et passant mes bras derrière son dos pour me serrer à lui, et lui à moi. Je me contredisais un peu dans tout ce que j’avais dis avant, pour aller acheter le chien maintenant, mais que voulez-vous… On ne peut pas tout réprimé, dans la vie!




HS: Youhooooou réponse pourrit de la mort qui tue DX Mais bon, j'ai bien faillis ne pas répondre du tout XD mes yeux se ferment tout seul TwT

Son regard, c'est son regard aux yeux bleus qui l'avait captivé. Ses deux yeux océans dans les quels il n'hésiterait pas à aller se noyer. Il se rappelait encore du jour où il avait été se présenté, son air blasé collé à son visage, et ses yeux cherchant une nouvelle cible. Il avait entendu les chuchotements des filles comme des garçons de sa classe. Il les avait vite observer avant de détourner les yeux et de pousser ce soupire qui signifiait qu'il en avait déjà marre. Il avait senti tout ses regards de jeune femme en chaleur posé sur lui, se demandant sûrement si il était libre pour une nuit chaude et sensuelle. Il avait aussi remarqué quelques mecs qui le matait comme pour l'évaluer et voir si il serait apte à intégrer un quelconque club de sport tel que le tennis, le foot, basket ou un de combat. Pourquoi pas le volley ? Il avait refusé pour dix d'entre eux, hésitant entre celui de basket et de judo. Il avait pourtant déjà fait quelques années de karaté, mais s'en plus. Il aimait mieux avoir un ballon en main, il se sentait de meilleure humeur.

Il avait vu les filles s'échanger des petits mots, ça l'avait d'ailleurs fait grogner. Mais il avait aussi vu ce mec les réceptionner. Il avait directement été captivé par son regard bleuté. Ce regard représentant sa phobie. Cette eau, cet océan. Il l'avait fixer pendant un bon moment tout comme il le faisait à présent dans la baignoire. Il l'avait regardé, dévisager, et s'était instinctivement lécher les lèvres presque sensuellement.

Ses yeux, ils étaient magnifiques. Il adorait les regarder. Il aimait plonger dedans sans hésitation et s'y noyer. Si il le pouvait, il les regarderait éternellement. Il ne clignerait pas des yeux et les fixerait à tout jamais. Mais bien entendu, il lui était impossible de faire ça. Il était obligé de fermer les yeux à un moment où un autre. Ses yeux, les yeux bleus de Keiji, c'était comme deux perles rares incorporées dans une autre de plus grosse taille se retrouvant avec quelques perles en plus dans celle-ci.

Descendant son regard saphir sur ses épaules puis son torse, il se mordit la lèvre du bas. Ca aussi c'était beau. Un merveilleux corps sculpter pour la nage et le basket. Fin et élancé tout en étant muscler comme il le fallait. Recouvert d'une peau douce et délicieuse au goûté. Légèrement hâlée allant parfaitement avec ses cheveux ébènes et ses yeux couleur océan. Rien que le fait d'avoir ce corps devant lui, il avait cette envie irrépressible de le toucher, de poser ses lèvres sur ce torse ardent et en ressentir sa chaleur. Lui donner juste un petit coup de langue pour le goûter de nouveau. Le fait seul d'y penser, ça le faisait frissonner.

Il devait se retenir, il le savait, il le voyait. Keiji se retenait comme un fou pour ne pas lui sauter dessus. Il l'avait vu se battre intérieurement. Mais l'ébène n'était pas le seul. Lui aussi il avait cette envie. Cette envie de passer ses doigts sur son visage, sur ses larges épaules musclées, sur son buste, ses jambes, ses cuisses, son dos, ses bras. Il avait cet éternel envie de prendre ses mains dans les siennes et d'entrelacer ses doigts avec ceux de son amant.

Il n'écoutait pas ce que disait Keiji, se contentant juste de relever la tête afin de voir ses lèvres bouger, attirant toute son attention. Ses yeux saphir pétillant d'envie, de désir et d'une gouttes de luxure. Il devait se retenir. Il devait s'empêcher de sauter sur le plus jeune pour lui voler un nouveau baisé comme il l'avait fait précédemment. Il devait à tout prix se retenir avant que ça ne tourne à nouveau à une partie de jambes en l'air au risque de ne plus du tout savoir marcher après. Mais il avait envie d'y goûter.

De nouveau, il se mordit la lèvre un peu plus fort cette fois avant d'écarquiller les yeux lorsqu'il redescendit sur terre et qu'il entendit la dernière phrase de son amant. Il l'aimait.. ça se voyait sur son visage. Il était presque hésitant, mais ça le rendait mignon et irrésistible. Esquissant un sourire, Seiji allait lever les mains pour prendre entre celles-ci le visage de son colocataire, mais il fut pris au dépourvu lorsque celui-ci plaça sa tête bien en face de la sienne afin de l'embrasser langoureusement, passant ses bras dans son dos. Le bleuté mit alors ses mains sur les épaules du plus foncé, rendant avec plaisir le baisé que lui donnait Keiji. Il l'avait désiré ce baisé afin de toucher les lèvres de son amant, et ben c'était chose faite. Il casse juste ce moment lorsqu'il fut en court de souffle. Même si il respirait par le nez, les vapeurs de l'eau chaude n'aidaient en rien. Il recula alors la tête, détaillant le visage du plus jeune avant de sourire et de sceller de nouveau leurs lèvres par un nouveau baisé. Sans attendre, il quémanda l'entré à sa bouche.

Quelques grosses secondes plus tard, il se reculait à nouveau, allant nicher son visage dans le cou de Keiji. Il le mordilla puis soupira d'aisance. C'était possible d'être aussi bien que ça ? Il n'en savait rien ! Depuis qu'il était avec lui, il ressentait tout un tas de sensation qu'il ne connaissait pas. Ils les expérimentaient à deux, mais quelques fois, c'était difficile. Combien de fois en une semaine, ils ne s'étaient pas retrouvé perdu à cause de telle ou telle sensation qui les rongeait ? Une fois c'était une envie bizarre de toucher l'autre mais ils hésitaient, la fois d'après, ils voulaient se voir mais ne savait pas comment le dire, et la fois d'après, il y avait ce moment où ils avaient tout simplement envie d'être l'un près de l'autre. Autant ses sensations se mélangeaient entre elles, autant elles s'unissaient à de nouvelles encore totalement inconnues. C'était bizarre et agréable à la fois tout en étant frustrant.

Lorsqu'il se redressa, il fit glisser une de ses mains dans les cheveux de Keiji avant de l'embrasser chastement.

« Il faudrait que l'on se lave pour de bon et que l'on sorte non ? L'eau commence à refroidir... »



[ PS : réponse merdique Gomen Namûuur TwT ]

J’aurais pu rester longtemps, comme ça, accroché à ses lèvres. Continuer de l’embrasser simplement pour me sentir uni à lui d’une quelconque manière… et ce, sans que ça ne lui fasse mal. Parce que ouais, bon, je me contrôlais surtout pour ça. Parce que je voulais qu’il puisse marcher, cette fois-ci! Il n’allait pas continuer de ramper éternellement, ou encore je n’allais pas le porter jusqu’à l’école et tout ça… Ça serait con!

M’enfin, là n’était pas la question. Je fus heureux lorsqu’il me rendit mon baiser, lui donnant accès à ma bouche sans résister, profitant du contact. La chaleur de nos deux corps combinés au bain commençait toutefois à devenir étouffante… et l’eau allait bientôt se refroidir. Ce qui venait à me faire dire qu’il faudrait quitter le bain bientôt, sinon… bah je n’avais pas envie d’attraper un fichu rhume, moi!

Ce fut Seiji qui rompit de nouveau le baiser pour aller mettre sa tête dans mon cou, et je gardai les yeux fermés, écoutant le bruit de sa respiration. Comment un souffle pouvait-il être aussi calme avec une personnalité aussi bouillante que la sienne? C’était un mystère que je ne parvenais pas à comprendre. Quoi que la question se posait aussi pour moi… comment un mec qui était toujours énervé pouvait respirer comme tout le monde? Lentement, posé et tout… Bon, c’était normal, et alors? Je pouvais bien me le demander, non?

Je grommelai lorsqu’il se redressa, passant une main dans mes cheveux et m’embrassant chastement. Geste qui me refit grogner, en fait.

« Il faudrait que l'on se lave pour de bon et que l'on sorte non ? L'eau commence à refroidir... »

J’eus un petit froncement de sourcils, puis en relevai un, jetant un coup d’œil à l’eau… puis au gant de toilette que je saisis finalement. Avec tout ça, il était retombé à l’eau!

« Mouais…»

Le bon côté de tout ça, c’est que j’allais pouvoir mettre fin à cette horrible tentation! Une fois hors du bain, je pourrais mieux me contrôler… mais ça c’était aussi s’il décidait de se rhabiller, hein! S’il jouait encore les nudistes, je ne sais pas ce que je ferais. Bah, dans le pire des cas je me casserais acheter le chien pour me calmer un peu. Ça ne pourrait pas me faire du mal…

Je me mordis la lèvre un moment, rinçant le gant pour remettre ensuite du savon dessus, puis me penchai un peu vers l’avant pour lui nettoyer le dos. Une fois cela fait, je me reculai, puis lui dit que ça irait plus vite s’il faisait le reste seul… comme ça on ne serait pas entremêlé en tentant de laver l’autre. M’enfin. Une fois son dos terminer et rincer, je refis le même manège avec le gant de toilette, le nettoyant pour encore une fois remettre du savon et entamer de me laver à mon tour, chose qui fut rapidement faite, bien que pour mon dos… ça prit un peu plus de temps car je venais d’échapper le gant dans l’eau, le reprendre et vérifié qu’il y avait assez de savon pour bien nettoyer. Une fois mon dos fait, je secouai un peu la tête, puis jetai un petit coup d’œil à Seiji avant de me lever et de quitter le bain, saisissant une serviette que j’avais déposé près de là, m’entourant la taille avec celle-ci.

« Besoin d’aide pour sortir de là? »

Je n’avais pas envie qu’il se pète la gueule sur le bord du bain. Déjà que hier il était tombé dans les pommes, là je n’avais pas envie que ça recommence!


PS: La mienne l'est tout autant XDDDD J'arrive pas à avoir des pensées cohérentes DX  

Le voir avec un petit air boudeur sur le visage, arquant un sourcil, c'était craquant. Il adorait ça y avait rien à faire. Le voir comme ça, c'était presque une récompense. Cet air boudeur, ça lui rappelait son stupide frère ! Il faisait presque la même lorsqu'ils étaient encore que des gosses. Bien que Seiji en soit encore un, il n'y avait pas de doute là dessus. Mais tout de même, il y avait une chose qui le choquait, maintenant, à cet instant présent. Ce n'était pas le fait que Keiji ne termine pas de le laver, qu'il se lève, se savonne, se rince et sorte. Non ce n'était pas ça. C'était qu'il avait osé comparé Keiji à Ryu'. C'était carrément impensable... et pourtant il l'avait fait.

Il avait osé penser à son frère. Penser à ce type alors qu'il était là, avec son amant dans un bain... C'était du n'importe quoi ! Pourquoi penser à lui alors que le plus jeune était juste à quelques centimètres de lui. Il ne comprenait pas. Pas le moins du monde. Il se mordit la lèvre inférieure, se levant comme il pouvait dans le baignoire, fini de se laver, se rinça et sorti en se tenant à Keiji. Étonnamment, il sentait comme si sa poitrine était serrée. Il en avait presque mal. C'était une douleur sourde. Ca le compressait.

Non non non, il devait se sortir cet enfoiré de la tête et ne penser qu'à son amant. A lui et rien d'autre. Il ne penserait même pas à lui-même. Il ne ferait que voir encore et encore Keiji. L'entendre respirer au point de s'arrêter de le faire afin d'écouter que la respiration du nageur. Voir Keiji et si il le fallait s’effacer. Le sentir sous ses doigts, sous ses lèvres.

Il voulait Keiji et rien que lui ! Alors penser à Ryushiro ! C'était du n'importe quoi ! C'était carrément ... il était à coté de la plaque ! Mais alors là, complètement à coté !

Une fois sorti de la baignoire, il commença à se sécher, commençant par ses cheveux qui étaient légèrement mouillé, puis pas son visage, son cou, ses épaules et tout le reste. Il mit ensuite la serviette autour de sa taille et se tourna vers le miroir avant d'écarquiller les yeux en voyant qu'il tirait une tête de six pieds de long. Oh bordel de merde ! Keiji allait très certainement... non allait lui demander pourquoi il tirait une tête pareil ! C'était pas bon du tout du tout ! Il devait changer en quatrième vitesse l'expression foireuse, confuse et presque douloureuse qui était présente sur son visage normalement et habituellement impassible.

Il se mordit les lèvres puis la langue avant de ses donner une ou deux tapes plus ou moins fortes sur les joues comme pour se réveiller. Bon rien à faire. Son air de : « j'viens de réaliser que j'viens de faire une connerie » était toujours scotché à son visage. Une douche froide ça donnerait quoi ? Un nouveau réveille ? Bah il dormait pas.. il devait juste se changer les idées et ne voir que Keiji et rien que lui. Lui seul comptait. Son stupide aîné n'avait rien à faire dans sa tête. Il n'avait pas le droit de venir l'embêter.

Comme pour lancer un sujet afin que Keiji ne remarque pas sa tête d'enterrer ( genre les revenants dans Aion au pénitencier XD ) il se tourna vers lui, un petit sourire forcé étirant sa bouche.

« Au fait, tu es pas allergique aux chiens au moins ? Car sinon on prend un golden retriever hein ! Avec ça pas d'allergie ! »

Bah c'était vrai quoi ! Avec les goldens, pas d'allergie ! On pouvait même prendre ces chiens là dans les hôpitaux pour tout dire ! Il se rapprocha de l'ébène, balaya vite du regard le sol et les armoires de la salle d'eau et tilta... il avait un peu zappé ses vêtements non ( en fait je sais plus si il les a pris ou pas XD ). Haussant les épaules, il entoura son colocataire de ses bras et l'embrassa chastement avant de se reculer, de sourire de façon un peu moins crispée et de se coller à lui comme si il voulait le câliner.

Ouste Ryu bazar pas beau ! Keiji à coté était un mannequin ! Bon lui aussi... Mais Keiji semblait plus fragile, ça donnait envie de le protéger. Alors que ce stupide mec, même si on croirait qu'il était sympa et tout gentil, était loin de l'être. Ce frère franchement ! Il se servait des gens comme pas deux !

Abat les aînés et vive les amours ! ( Et la joueuse sort en fermant correctement la porte à clé et en la balançant loin loin loin )


[ PS : J'avais une idée... mais je l'ai perdue ! XD Du coup c'est devenu... ce truc ! ]

Ça faisait un moment que j’observais les expressions de Seiji, étonné de voir une certaine frustration dans son regard. Peut-être qu’il était en colère que je ne l’ai pas lavé au complet? Ou… que je lui avais proposé mon aide pour sortir du bain? Ça pouvait être une possibilité… mais pourquoi si soudainement? Et il ne semblait pas montrer d’animosité envers mon humble personne, alors… pourquoi? Que c’était-il passé dans sa tête pour qu’il tire cette tête bizarre? On aurait presque dit qu’il avait vu un revenant… ou qu’une désagréable pensé s’était infiltré dans sa tête. Et puis… ça ne devait pas être mon soutient qui devait l’énervé, puisqu’il s’était tenu à moi pour sortir du bain… alors j’écartais cette idée. Je ne devais pas être l’objet de sa colère…

J’eus un léger froncement de sourcil, mais ne dit rien, le laissant dans son silence tandis qu’il se séchait. Pour ma part, je l’avais fait rapidement, mais je devais avouer que j’aimais sentir les gouttelettes d’eau tomber sur ma peau. C’était réconfortant… et ça chatouillait un peu. Mais j’aimais toutes les sensations que pouvaient m’apporter l’eau. Ça en venait même presque à me faire oublier la tronche de mon copain. Je clignai plusieurs fois des yeux, le regardant bouger, tentant de deviner ce qui pouvait bien se passer dans sa tête de mule. Il devait bien y avoir une raison pour laquelle il réagissait comme ça! Et d’ailleurs, il semblait lui-même surpris en se voyant dans le miroir. Mais bon sang, que ce passait-il?! Lui qui ne démontrait que très peu d’émotion en temps normal… M’enfin, ça c’était surtout quand il était en public avec des gens qu’il n’aimait pas. Je pouvais voir le changement de sa personnalité lorsque nous étions tous les deux, sans personne pour nous emmerder. Je devais avouer que j’étais pareil sur ce coup-là, donc du coup… c’était assez bizarre en fait.

J’allais ouvrir la bouche pour le questionner… quand je le vis se euuh… frapper les joues. Euh… pourquoi? Eumh… On va dire que c’était normal… si? Nan mais sérieux! Qu’est-ce qui l’avait foutu dans cet état bordellique? Je poussai un petit soupire, alors qu’il se retournait vers moi avec un sourire bizarre aux lèvres. Ouais c’est ça, fait comme si de rien était! Un miroir ça ne servait pas qu’à faire beau. La personne derrière toi pouvait voir ce qui se passait dans cette putain de glace, tu sais? Bon, qu’importe!

« Au fait, tu es pas allergique aux chiens au moins ? Car sinon on prend un golden retriever hein ! Avec ça pas d'allergie ! »

Je quittai mes pensées, ne m’attendant pas à ce qu’il me parle maintenant. Le chien… ah ouais! Oh, ça serait bien! S’il n’y avait pas d’allergie avec ça, c’était encore mieux. Mon nez s’en porterait bien, je crois. Comme ça, je ne le dérangerais pas en plein milieu de la nuit parce que j’avais besoin de moucher ce stupide nez et que j’éternuerais à chaque minute. Ça devait dépendre des animaux, mes allergies… autant parfois ça pouvait être terrible, d’autres, ça passait. C’était compliqué cette merde!

Je le vis ensuite chercher quelque chose, me doutant qu’il devait s’agir de ses vêtements, et rigolai mentalement. Bah, j’irais lui en chercher, ce n’était pas ça le problème! Le problème, c’était plutôt les miens! Je n’allais pas les remettre alors que j’avais dormis avec, hein! Fallait aussi que je me change de sous-vêtement. Passer deux jours de suite avec les même… non merci!

Aller, ce n’était vraiment pas après moi qu’il en avait puisqu’il m’entoura de ses bras, m’embrassa, bien que ce soit un baiser chaste, et que son sourire fut moins crispé. Je souris à mon tour, abandonnant mon froncement de sourcil pour le serrer dans mes bras tendrement. Et dire que ce mot je ne le connaissais pas du tout, avant… j’avais changé étrangement en une semaine. Heureusement que ce n’était qu’avec lui, n’empêche!

J’appuyai finalement ma tête sur son épaule, fermant les yeux en respirant son odeur. Sa peau chaude me donnait une étrange envie de dormir. Je ne sais pas pourquoi ça me prenait là, maintenant, comme ça… mais tant pis. Je ne m’endormirais pas debout comme ça!

« Ouais, je suis allergie. Mais le golden, ça devrait aller… en plus c’est beau. »

Je relevai un peu la tête, donnant un petit baiser sur sa mâchoire au passage, puis me relevai. Si je restais comme ça, je risquais de tomber dans un demi-sommeil et de m’écraser sur le sol comme une merde en entraînant Seiji dans ma chute. Et ça, hors de questions. Je ne voulais pas qu’il se fasse mal par ma faute.

Puis… je me rappelai la tête qu’il tirait tout à l’heure… ramenant mon froncement de sourcil. Encore celui-là!

« Tu pensais à quoi tout à l’heure? M’enfin… tu choisis si tu me dis ou pas, je m’en fous, mais tu as réagi bizarrement. »

Autant lui faire comprendre que j’avais tout remarqué. J’étais pas aveugle, aussi!

nyah nyah :

On pouvait pas dire, que Keiji n'était pas le roi du froncement de sourcil. Déjà rien que là, il semblait essayer de fouiller les tréfonds de son esprit juste après avoir posé CETTE question. Cette question qu'il aurait jamais dû posée ! Maintenant, il était fichu ! Mouru ! Dead ! Enterrer ! Il devait se sortir de cette situation plus que gênante et le plus vite possible. Et c'est en fixant l'ébène, un sourcil tressautant qu'il recula d'un pas. Bon il avait voulu l'affronter à la loyal mais ça n'irait pas. Keiji était bien trop de haut level ! Pire qu'un général je-sais-plus-c'est-quoi-le-nom dans aion. Général de brigade ? Nan... Général... Général... Général divin ! Ouais voilà ! Ce gros mob tout pas beau... enfin si très beau mais qui fait très mal aussi. Et là, au dessus de la tête de son amant flottait le titre : Général Divin Dangereux ! Ca devait très certainement lui donner les bonus : Critique 100% PV 100% PM/MP 100% Défense Physique 100% défense magique 100% et on en passe. En clair, il ne pouvait pas se permettre de mourir aujourd'hui, de si bon matin.

Il tourna alors la tête pour détourner son regard de celui de son petit copain, passa une main nerveuse sur son visage puis dans ses cheveux avant de souffler et de se tourner vers le miroir. Rah la merde ! Keiji l'avait vu en train de se battre avec son lui antérieur alors qu'il était en train de se dire des : non pas la musique thème de Dark Vador ! Il se gifla mentalement, faisant disparaître de son esprit de torturé psychologiquement toutes les imbécillités qu'il y avaient dedans. Une chose était sûr, il en restait encore.

Il se retourna, faisant maintenant face à Keiji. Il ferma un instant les yeux semblant réfléchir quelques peu tout en mettant la connerie à propos du père noël qu'il allait sortir ne voulant en aucun cas se ramasser une patate dans la gueule pour sa mauvaise blague. Mais voilà, on ne change pas un Seiji voulant fuir une discussion sous risque de voir voler les bêtises qu'il sait sortir à la secondes.

« Eh ben... Vois-tu je me suis souvenu d'une connerie que j'avais faite quand j'étais encore un gamin diplômé de la connerie....C'était sur le père noël.. »

Esquive de conversation réussie ? Oui ? Non ? Bah il allait voir hein. Bon là, il était sec et archi sec... maintenant les vêtements ! Doucement, presque sur la pointe des pieds, il se dirigea vers la porte de la salle d'eau, l'ouvrit et au moment où il passa l'embrasure( ou l’entrebâillement j'sais pu XD) de la porte, il lâcha la bombe. Si avec ça Keiji restait à ses cotés, c'était... ça relevait du miracle.

« En fait j'étais en train de te comparer à mon frère... Mais tu gagnes sur tout les points. »

Dès qu'il eut dit ça, il sorti, se dirigea non sans peine jusqu'à la chambre où il prit sous-vêtement, t-shirt, bermuda et chaussettes. Il enfila d'abord le boxer bien vite suivit par son haut puis par l'imitation XXL du short carrément raté que ses créateurs avaient nommé : Bermuda. Quand il eut fait ça, il se passa une main dans les cheveux, les ébouriffants avant de se laisser tombé assis sur le lit, tête penché en avant afin de regarder le sol.

Il se laissa tomber sur le dos trouvant d'un coup un certain intérêt au plafond. Blanc... Y avait trop de blanc dans cet appartement. Ca lui rappelait le palais de Las Noches dans Bleach. Arf.. Un peu de noir là... et là et là ça devrait être bien. Oh et du bleu là et là du rouge sang. Hmm ouais ça irait. Un peu de couleur sur tout ce blanc ça ferait l'affaire.

Il se releva du lit, enfila vite fait ses chaussettes et se dirigea à pas de loup, bien que ce soit pas voulu, jusqu'au salon où il se mit devant l'étagère qui contenait tout ses bouquins. Il reprit celui commencé la veille et alla s'installer dans le canapé avant de mettre sur son nez ses lunettes. Si il y avait bien une chose qui calmait ses craintes, c'était la lecture... la cuisine.... le pc et les jeux qui vont dessus... Keiji et la musique.. frapper les autres aussi.

Bon.. il était perdu c'était définitif ! Le Général Divin Keiji de la faction Elyséen allait lui botter le cul de façon extrêmement magistral ! Il le sentait !


[ PS : J'ai pris mon temps je le sais... Mais en contre partie, ta fic d'anniversaire va être grandios ! :D ]

Je ne sais pas ce qu’il attendait pour me parler, dire n’importe quoi, même une connerie. C’était pesant, là! C’était si pire que ça, cette pensée qu’il avait eu? Pourquoi je craignais autant sa réponse? Il avait peur de ma réaction? Mais merde, quoi, j’étais plus un gamin! Je savais juger, hein!... pas de commentaire du le gamin. Je sais que j’en étais un… à moitié. On ne changeait pas un homme du jour au lendemain.

Mon regard ne le lâchait pas, alors qu’il se retournait de nouveau contre le miroir, semblant fuir mon regard. Je lâchai un petit soupire, croisant les bras sans pour autant démontrer une quelconque colère. Je voulais seulement qu’il s’explique, ce n’était pas la mort, ça, non?!

« Eh ben... Vois-tu je me suis souvenu d'une connerie que j'avais faite quand j'étais encore un gamin diplômé de la connerie....C'était sur le père noël.. »

J’arquai un sourcil, incapable de trouver un lien dans ce qu’il venait de dire. Nan, c’était pas ça! Il ne réagirait pas comme ça si c’était la raison! C’était trop stupide… je sais bien que Seiji et la connerie, c’était soudé comme les doigts d’une main, mais y’avait des limites à ce que je pouvais endurer, hein… Je le suivis des yeux lorsqu’il se dirigea vers la porte. Il ne comptait pas éviter aussi aisément la question, n’est-ce pas? Non… bien sûr que non! D’ailleurs, il venait de s’arrêter.

« En fait j'étais en train de te comparer à mon frère... Mais tu gagnes sur tout les points. »

J’ouvris la bouche, surpris de cette réponse. Son frère? Encore cet espèce de… ahem. Je ne le connaissais pas personnellement, mais de ce que j’en avais entendu… Je me mordis brusquement la lèvre quand il quitta la pièce pour se diriger dans la chambre, sans doute… ouais, s’habiller, ça serait bien! Mes vêtements… se trouvaient encore dans les boîtes. Zut de merde! Ce qui m’énervait le plus dans tout ça, c’est que je ne savais même pas si j’étais en colère… ou pas. Je ne connaissais pas ce sentiment qui m’emplissait. Peut-être de la jalousie? Je ne sais… pas du tout. Le fait qu’il ait pu penser à son aîné alors qu’il se trouvait en ma présence m’énervait. Et là, j’avais cette enrageante envie de retourner dans l’eau! De me calmer, d’essayer de faire le vide dans mon esprit troublé.

Bon… respire Keiji… expire! Voilà… ça allait mieux… pas tout à fait, mais mieux que quelques minutes plus tôt. J’avais une soudaine envie de meurtre envers le frère de mon copain… à savoir pourquoi. Parce qu’il existait, sans doute… parce qu’il avait un jour eut une importance dans le cœur de son cadet… Cadet qui était désormais à moi et moi seul! Alors… qu’il puisse encore vivre me désespérait. J’avais envie d’aller le retrouver, de lui coller mon poing dans la figure, de le défiguré à mort et de le faire souffrir comme il avait faire souffrir Seiji. Même si ça ne serait pas la même douleur… c’était bien la souffrance physique! En plus, ça se voyait directement! Il était comment, son frère? S’il était du genre à porter attention à son apparence, ça serait encore bien plus sympathique de laisser des marques de sorte à l’amochir! Oh… ça serait pas mal ça… Il réagirait comment Sei en voyant ça? Et s’il ne le voyait pas? Eumh… ça serait moins sympa, là… oh… je ne savais pas. Je divaguais.

M’étirant un peu, je l’entendis aller dans le salon, le suivant du regard. Mouais… donc il s’était habillé. Pour ma part, j’avais toujours une serviette autour de la taille, et je commençais à avoir froid. Je voulais mes putains de vêtements!

À mon tour, je quittai la salle de bain, complètement sécher, maintenant, alors que je jetais un regard brillant d’envie à la baignoire. Je détournai les yeux difficilement, allant au salon en jetant un coup d’œil au bleuté qui lisait sur le canapé. J’arquai un sourcil, puis cherchai la boîte où je croyais que mes vêtements pouvaient bien se trouver. Quelle idée aussi de ne pas les avoir mis dans mon foutu sac de sport! Ça m’aurait évité de devoir déballer les cartons une à une, tient!

… C’est ce que je dû faire. Tous les cartons que je croyais être les bons ne l’étaient pas. Je dû en faire au moins deux autres pour les trouver! Et encore là… Les sous-vêtements n’étaient pas avec le reste! Ils étaient dans l’autre carton… à l’autre bout de la pièce. M’enfin… une fois que j’eus tout récupéré, je regardai Seiji, puis poussai un petit soupire, m’approchant de lui et me penchant pour simplement déposé un petit baiser chaste sur le haut de sa tête, quittant ensuite le salon pour aller m’habiller dans la salle de bain le plus rapidement que je le pouvais. Si j’étais un pro dans l’art du déshabillage extrême, me rhabiller n’était pas pareil. J’étais un peu plus lent, galérant sur les boutons du t-shirt qui était attaché, alors que je ne les attachais jamais en temps normal, et sur la braguette de mon jeans qui semblait ne pas vouloir se relever. Grommelant, j’enfilai ensuite mes chaussettes, puis secouai la tête, chassant les goûtes d’eaux qui me tombaient sur le visage de par ma frange.

Je jetai la serviette dans un coin, puis retournai au salon, m’approchant de Seiji.

« Si jamais il arrivait un malencontreux accident à ton frère… ça ferait quoi? »

… L’art de la connerie par Keiji! Bah ouais! Il ne s’attendait pas à ce que je le laisse vivre peinard sa petite vie de connard, hein! J’allais lui pourrir la vie, à ce mec, même si je ne le connaissais pas!

Il était toujours là, à lire son livre tout en jetant des coups d'oeil à son amant qui semblait se battre avec ses cartons. Pourtant, il pouvait rester ainsi, dans cette tenue. La vue qu'en avait Seiji n'était plus que favorable pour lui. Autant dire que Mini-Sei était facilement au garde à vous avec pareil vue. Essayant néanmoins de se concentrer sur son livre, il finit par pousser un soupire. C'était peine perdue. Il n'y arriverait pas ! Jamais ! Voir Keiji trémousser sa paire de fesses visible malgré le fait qu'une serviette entour sa taille, le déstabilisait.

Puis lorsque l'ébéne eut enfin trouver de quoi s'habiller, au grand damne du bleuté qui afficha presque une moue boudeuse, il vint déposer un baiser chaste sur le haut de sa tête, faisant sursauter le plus grand qui avait juré qu'il aurait plus reçu un coup que ça. Il cligna alors des yeux avant d'afficher un petit sourire à son copain qui se dirigeait vers le couloir menant à la chambre. Il émit un petit rire tout juste audible. Il reprit par la suite la lecture de son livre. Fronçant les sourcils après un moment, il releva la tête. Ca faisait combien de temps que Keiji était parti s'habiller ? Autant il était rapide au déshabillage, autant il était lent pour s'habiller. Soupirant, il ferma son bouquin juste au moment où le nageur vint vers lui.

« Si jamais il arrivait un malencontreux accident à ton frère… ça ferait quoi? »

A cette question là, Seiji arqua d'abord un sourcil avant de les froncer et d'émettre une sorte de grognement. Déposant le livre sur la table de salon présente devant lui, il enleva ses lunettes pour les mettre à coté du petit bouquin. Il frotta ensuite ses yeux avant de fixer le sol comme pour chercher ce qu'il devait dire. Il finit par faire une grimasse après être venu au fait qu'il n'aimerait pas voir son frère accidenter, six pieds sous terre ou blesser bien que celui-ci soit un con doublé d'un enfoiré et triplé d'un salopard manipulateur. Il était vrai que son aîné n'était pas parfait, qu'il le détestait après avoir découvert qu'il était homo, mais tout de même, il espérait que son regard vis à vis de lui change. Oh pas qu'il change au point de retomber amoureux de lui. Juste pour qu'ils puissent s'entendre comme ils le faisaient avant. Qu'ils puissent rire ensemble et peut-être faire une ou deux sorties entre frères. Rien de plus. Cependant, ça chiffonnait Seiji que ce soit son amant qui lui pose cette question. Relevant la tête, il planta son regard bleuté dans celui de la même couleur de son homme. Il se racla la gorge avant de soupirer et d'enfin parler.

« Bien que ce soit un connard, un salopard et un enfoiré qui s'amuse à manipuler les gens et à s'en servir pour son bien personnel, je n'accepterais en aucun cas qu'on lui fasse de mal. Il me déteste j'en ai conscience, mais il reste tout de même mon frère aîné. Si jamais il devait lui arriver quelque chose, que ce soit minime ou non, je ne le pardonnerais jamais à la personne qui aura osée le toucher. Je sais que ça peut paraître bizarre vu que je ne l'ai plus vu depuis un bail, mais il reste un membre de ma famille. Elle n'est serte pas parfaite, mais c'est ma famille. Quiconque touche un membre de celle-ci, même si ils sont cons, détestables et j'en passe, se verra m'avoir en ennemi. Proche ou pas. Je me ferais un plaisir de pourri leur vie et celle des siens. »

Sans s'en rendre compte, sa voix qui avait été normal au début était passée au ton dur et tranchant. Il baissa la tête, regardant de nouveau le sol avant de passer une main nerveuse sur son visage et ses cheveux. Il reporta une nouvelle fois son attention sur Keiji, adoucissant sa voix au passage pour lui souffler deux phrases, deux petites phrases.

« Mais je ne vois pas pourquoi tu me poses cette question tu sais. C'est toi que j'aime pas quelqu'un d'autre. »

Il se leva du canapé, s'approcha du plus jeune avant de saisir ses mains dans les siennes et de les serrées. C'était vrai. Il n'aimait plus son frère. Seul Keiji comptait à présent. Seul lui ! Personne ne se mettrait sur son chemin afin de briser son couple. Si son stupide frère comptait faire ça, il l'anéantirait. Il mit ensuite une main sur le visage de Kei, caressant sa joue du bout des doigts avant de faire un petit sourire et de se pencher pour lui chuchoter quelque chose.

« Mais tu m'es bien plus précieux que n'importe qui Keiji. Si tu lui fais du mal, je te le pardonnerais, parce que c'est toi. »

Il se redressa, déposant chastement ses lèvres sur celle du plus foncer.


[ Retard je sais... petit aussi D: Gomen Namûuur ! D: *câline fort* ]