Visite de routine qui tourne vite dans le mauvais sens... (PV Keiji)

Suzaku Gakuen. Ecole pour enfants riches située dans la campagne japonaise. Gigantesque école. Asuna Leroy ne put s'empêcher d'être impressionnée alors qu'elle descendait du bus qui l'avait conduite jusqu'ici. Elle remercia le chauffeur avec un magnifique sourire rayonnant avant de remonter la bretelle de son sac sur son épaule, d'ajuster celle de sa guitare sur son autre épaule, de resserrer le ruban blanc sur sa tête avant de prendre une inspiration et d'entrer dans le lycée.

Elle avait été invitée par le directeur un jour de congé pour les élèves et les professeurs afin de concevoir de nouveaux uniformes. Car oui elle était styliste professionnelle. Même si elle créait principalement pour son groupe de rock elle en faisait un peu à côté pour se faire un peu d'argent. Car l'argent qu'elle gagnait avec Hurricane allait principalement dans des oeuvres de charité. Elle préférait utiliser celui de ses ventes pour gagner sa vie. Bien sûr sa mère étant riche elle pouvait très bien ne pas avoir besoin de travailler, mais elle préférait ça. Elle aimait tellement coudre. Un sourire en coin apparut sur son joli visage alors qu'elle passait une main dans ses cheveux blonds. La cour était déserte apparemment pas étonnant si c'était un jour de congé après tout.

Elle avait déjà en tête quelques idées de créations. Mais son style jeune ne plairait peut-être pas forcément au directeur enfin après tout elle savait s'adapter. Elle avait l'habitude de faire des changements dans les tenues du groupe. Par exemple Annabeth n'avait pas les mêmes goûts que Chihiro ou encore Ginji. Et en parlant de Chihiro... Il était très exigent. Elle gonfla les joues à cette pensée. Il lui en faisait voir de toutes les couleurs avec ses caprices de star ! Enfin bon cela faisait parti du métier et en général elle exécutait les changements sans broncher. En général. Car il lui arrivait de se disputer avec son ami d'enfance. En général Ginji intervenait pour calmer les choses. Ou quand Chihiro était de bonne humeur et qu'il la voyait pleurer il arrêtait ses caprices. Enfin bref. Le directeur était un ami de sa mère et cette dernière lui avait recommandé sa fille quand il s'était plaint du manque de changement dans son lycée et dans les uniformes. Asuna verrait bien si elle avait le job ou pas.

Elle s'arrêta soudain en plein milieu de la cour, quasiment infinie, saisie d'un doute et s'accroupit pour vérifier son sac. Son téléphone portable, son porte-monnaie bien rempli, son nécessaire de couture avec aiguilles et épingles - ciseaux de différentes tailles - fils de différentes couleurs - boutons - un mètre ruban - crayon, ses clés, des mouchoirs, un i-pod et des écouteurs, un mini classeur avec des photos à l'intérieur dont une de son frère, de sa mère et de son groupe, une trousse de maquillage, sa trousse d'école, du papier à dessin et son livre préféré. La blonde n'avait rien oublié. Agacée elle referma son sac et se redressa avant de s'examiner dans une vitre d'un bâtiment. Ses cheveux étaient bien coiffés et avec son ruban préféré, elle portait une jupe et des sandales blanche ainsi qu'un petit haut jaune et brun. Parfait.

Elle rajusta une nouvelle fois son sac avant de se diriger vers la porte du bâtiment principal. Soudain elle trébucha sur quelque chose et se retrouva par terre. Son sac roula près d'elle tout en restant attaché à son bras et sa guitare manqua de l'écraser. Gémissante elle se mit sur ses genoux se demandant ce qui s'était passé. Soudain une ombre se pencha vers elle et elle regarda la main qui se tendait avec surprise bredouillant un remerciement alors qu'une voix inquiète retentissait. Si elle avait su elle n'aurait jamais refermé ses doigts sur cette main. Jamais. Car l'enfer venait de se refermer sur elle avec la rencontre du diable...

La joie de se faire chier alors qu'on est en congé... M'ennuiiie! En plus, je m'étais rendu compte, alors que je faisais l'étoile dans mon lit, que j'avais oublié un crétin de cahier pour un examen. Comment ça je me souciais de mes études? Bah... oui. Je séchais les cours, mais je voulais tout de même avoir de bonnes notes, hein...

Bon, outre cela. Je m'étais levé du pied gauche, comme à mon habitude, avec une énorme envie de faire chier du peuple. Comment j'allais faire, moi, alors que tout le monde était en congé? J'avais beau aller chercher mon cahier, mais ça allait être vide, à l'école! Tss... dans le pire des cas, j'irais seulement en ville et verrait pour improvisé un truc...

Je fis ma routine matinale, douche, déjeuner, emmerdage de petit frère qui jouait à sa console de jeu dans le salon, cherchant mon père, du moins l'un des deux, pour lui dire que je partais et... attendre mon chauffeur qui me conduirait à Suzaku. Celui-ci arriva quelques minutes plus tard, et je m'installai sur la banquette arrière, sortant mon portable pour jouer à des jeux à la con et regardant qui je pourrais bien embêter de si bon matin. Faisant déroulé l'écran avec mon doigt, je m'arrêtai sur le nom de Seiji, rigolant un peu, comme l'idiot que j'étais, et lui envoyai un message... suivit d'un deuxième, et d'un troisième, qui n'avais pas vraiment de sens. Autant dire que je faisais que envoyer des signes de ponctuation, en fait...

Le temps que je le spam de sms, j'étais déjà arrivé au lycée. Débarquant, je rentrai à l'intérieur, cherchant ce que j'étais venu chercher... puis allai m'étendre dans l'herbe un peu plus loin. Tss... c'que je pouvais me faire chier, n'empêche! Et moi qui restait là comme un con comme si j'attendais que quelqu'un passe alors qu'il y avait personne! Keiji, t'étais un vrai crétin, parfois. Je fixais donc le ciel, regardant les nuages et rigolant comme un imbécile lorsque l'un de ceux-ci me rappelait quelque chose. Puis j'en vins à penser à cet idiot à qui je m'étais tant attaché... bordel... je me sentais vide.

Je soupirai, puis me relevai, regardant en direction de la porte, comme si j’espérais en voir sortir une quelconque proie. Ce ne fut finalement quelqu'un allant vers celle-ci qui attira mon attention. Une... petite blondinette trop choupinette kawai de la mort qui tue. Avouer, vous y avez cru? Moi pas. D'ailleurs cette pensée me donne la gerbe. Vite, une poubelle! Ahem...

Je disais donc... la blonde, qui était bien encombré de je ne sais combien de truc. Ptin... les filles et leur manie d'avoir trop de truc inutile sur elle... Je la détaillai un moment, arquant un sourcil en voyant la guitare dans son dos... oooh... intéressant. Un sourire étira mes lèvres alors que je voyais brillé un collier dans son cou... Voilà la proie parfaite pour me divertir!

Je me levai, discrètement, allant me planquer près du chemin où elle allait passé, et mettant mon pied pour qu'elle se prenne les siens dessus, s'étalant au sol avec toute ces trucs de merde. Je tendis le main, faisant mine de vouloir l'aider à se relever, mais je me saisis plutôt du collier, le tirant sur le côté sans aucune gêne et sans y aller doucement non plus. La chaîne devant maintenant être bien encré dans sa pauvre peau de fille. Je tirai encore plus vers moi, puis grognai. Pas envie de trop me pencher pour être près d'une connasse blonde. Au lieu de quoi, je donnai un coup sec, de sorte à l'arracher et de le mettre au bout de mes bras en pinçant les lèvres et grimacer. Tss... Je me demandais si elle y tenait vraiment?

Je lui jetai un regard, puis un léger sourire étira mes lèvres.

« Tu y tiens à ce machin? Si je lui fais faire un tour dans le lac, tu plongeras pour aller le chercher? »

Je le balançais un peu au bout de ma main, prêt à tout moment à lui faire faire un vole plané trèees loin de là... ça servait pas qu'à envoyer un ballon dans un panier, le basket... je pouvais facilement l'envoyer loin de là son collier... Mais j'avais encore envie de m'amuser. Marrant le mec qu'il y avait sur la photo... un ptit blond. Son frère? Un cousin? Mort? Parti? Tss... j'allais devoir satisfaire ma curiosité... le vilain Keiji que j'étais...

Asuna comprit vite son erreur. Ce type ne voulait pas l'aider à se relever. Pas du tout. Il attrapa le collier autour de son cou et commença à le tirer visiblement pour l'arracher. La panique s'empara de la guitariste de Hurricane. Ce collier... c'était la seule chose qui lui restait de son jumeau. Elle gémit quand la chaîne s'enfonça dans sa peau et tenta en vain de retenir son bien. Un claquement sec et la styliste tomba en arrière sur les fesses. Son sang se figea dans les veines et elle se leva d'un bond des larmes dans les yeux.

- Ne fais pas ça ! Pitié rends-le moi. C'est la seule chose qui me reste de...

Elle se tut se mordant la lèvre ne voulant pas parler de son frère à un inconnu. Elle fusilla ce dernier du regard et se mit sur la pointe des pieds pour essayer de récupérer le collier. Mais son bourreau était grand et elle petite. Il lui suffisait de lever le bras pour l'empêcher d'atteindre son bien. La guitariste se mordit encore une fois la lèvre et regarda impuissante ce type. Si seulement Chihiro ou Ginji étaient là... Ils l'avaient toujours défendu contre ce genre de types. A l'école les élèves avaient vite compris qu'il fallait la laisser tranquille. On ne touchait pas à la protégée de Kido et Hidenori si on tenait à la vie. A moins qu'on veuille souffrir.

Mais le chanteur et le premier guitariste du groupe n'étaient pas là elle devait se débrouiller seule. Et puis elle était certainement plus âgée que cet idiot malgré les apparences. Elle devait retrouver son calme.

- Ma mère est une amie du directeur. A ta place je rendrais ce collier à sa propriétaire. Sinon je vais aller le chercher.

Elle le fixa dans les yeux et s'efforça de pas rougir. Bon sang... Comment un sale type pouvait être beau gosse ? Elle se mordit une nouvelle fois les lèvres et ses jambes s'agitèrent un peu sur place. Elle était plus anxieuse qu'elle voulait le faire croire. Et malheureusement pour elle ça se voyait. Elle s'empressa de ramasser son sac qu'elle tint dans ses bras frêles ainsi que sa guitare qu'elle remit sur son dos et recula d'un pas. Elle ne voulait pas qu'il prenne ses affaires à nouveau. Elle enleva le ruban dans ses cheveux et le fourra dans sa poche.

- Je te préviens je vais vraiment prévenir le directeur.

Son regard se posa sur la porte menant dans le bâtiment et donc au directeur et elle hésita. Serait-elle capable de l'atteindre avant qu'il l'attrape ? Elle était rapide, mais... Et s'il se débarrassait du collier avant leur retour ? Elle poussa un gémissement en se rendant compte de cette possibilité et resta sur place, indécise.

- Je t'en prie... Rends-le moi... Qu'est-ce que tu veux pour me le rendre ?

Elle le fixa avec ses grands yeux bleus pleins de larmes. Sans penser qu'elle allait vite regretter d'avoir posé cette question...

Spoiler:

Le collier se balançait toujours dans le vite, maintenu par ma main, alors que je jetais un coup d’œil narquois à la blonde, qui avait désormais les larmes aux yeux.

- Ne fais pas ça ! Pitié rends-le moi. C'est la seule chose qui me reste de...

Dit-elle après s'être relevé d'un bond. Je détaillai ses expressions, mon sourire s'étirant encore un peu. Alooors! Ce collier était vraiment si important pour elle? Et la fin de sa phrase... la seule chose qui lui restait de qui? De la personne sur le photo, peut-être? Je relevai le bras lorsqu'elle tenta d'atteindre son bien, rigolant tout seul. Maintenant que j'y pensais, le mec de la photo lui ressemblait assez, et ça m'intriguait. Pas que je m'intéressa à elle mais... si je pouvais l'embêter avec ça, ça serait génial!

- Ma mère est une amie du directeur. A ta place je rendrais ce collier à sa propriétaire. Sinon je vais aller le chercher.

Anh? Et puis quoi encore! Comme si j'en avais quelque chose à foutre du directeur! Il pouvait bien aller se faire voir ce con! J'avais tellement fait de connerie depuis mes débuts au lycée qu'il avait finit par m'oublier. Fin... oublier était un bien grand mot. Disons qu'il laissait passer mes idioties pour s'occuper des autres cas.

Pendant tout ce temps, je n'avais pas cesser de la fixer, tentant de capter son regard. Mais c'est que je ne la laissais pas indifférente, la petite! Juste cette pensée me donna envie de vomir. Mais en même temps... j'allais pouvoir jouer sur son trouble. En plus de l'anxièté qu'elle avait qui était complètement visible. C'était des signes que je voyais assez souvent lorsque je faisais chier des gens... les filles surtout.

Et la voilà qui rassemblait ses trucs pour les prendre dans ses bras, se reculant et enlevant son ruban dans ses cheveux pour le cacher. Tss... C'était pas ça qui allait m'empêcher de les prendre... Elle était conne ou quoi? Bah, en même temps, c'était une gonzesse... normal!

Je te préviens je vais vraiment prévenir le directeur.

J'éclatai de rire, puis me calmai presque aussitôt. Qu'elle aille le prévenir, son directeur! Je l'y encourageais, même! Ça c'était déjà si elle le trouvait, le bureau... l'école était gigantesque! Je m'y perdais parfois moi-même, bien que moins souvent maintenant. Je me demandais à quoi elle pensait, surtout... si elle me laissait avec son collier et partait avertir le directeur, j'avais le temps de me casser avec. Et je n'allais pas seulement rester sur le campus... mon chauffeur m'attendait encore. Oh... justement. J'allais le faire attendre encore un moment, je crois! Maintenant que j'avais un super jouet...

-Je t'en prie... Rends-le moi... Qu'est-ce que tu veux pour me le rendre ?

Mes yeux prirent un éclat de sadisme lorsque je vis ses yeux encore plus en larme que précédemment. Ce que je voulais pour le lui rendre? Eumh... laissez moi réfléchir... Tient j'avais une petite idée.

« Suis-moi, si tu veux revoir ton bidule un jour. »

Je n'avais pas répondu à ses « menaces ». Je n'en voyais pas la nécessité. Au lieu de quoi, je me dirigeai vers les portes, marchant à un rythme assez lent pour le moment, puis ouvrit la porte, me glissant à l'intérieur. Aah... de l'air frais! Ça faisait du bien de ne plus être sous le soleil brûlant. Outre cela, je disais! Le lycée. J'y étais entré, et je marchais des les couloirs désert, ayant déjà une idée de l'endroit où je voulais aller. Je passais devant certaines classes, ne m'y arrêtant pas, tournant un coin et passant dans un autre couloir, accélérant le pas pour bien la faire courir, elle et ses petites jambes.

Je m'arrêtai finalement devant une porte coulissante, la laissant grande ouverte et entrant dans la salle... de classe d'art plastique. Gardant le collier dans ma main, je me dirigeai vers un évier, regardai le tuyau, puis le collier... puis le tuyau... ça devrait rentrer. J'attendis que la blonde m'ait rejoint, puis le demandai de fermer la porte derrière elle.

« Et dépose tes choses sur un des bureaux. En preuve de ma très bonne volonté, je te permet de garder ton instrument! »

Je lui fis un petit sourire, bien moins sadique que mon précédent. Si je tenais à ce qu'elle reste tranquille, j'allais devoir faire attention... foutu sensiblerie que les filles avaient, jvous jure! Un mec, pas de soucis, les poings font l'affaire... mais là... J'allais surtout trouver le moyen de l'humilier.

Asuna tressaillit quand l'inconnu éclata de rire. Elle le regarda avec inquiétude en résistant à l'envie de reculer encore plus. Quand il prit la parole avant de s'éloigner elle hésita quelques secondes. Son instinct de survie lui criait de fuir. Mais son collier... Elle ne mit pas longtemps avant de le rattraper devant courir un peu pour y arriver. Même s'il marchait lentement elle avait de petites jambes après tout. Elle resta un peu en arrière le suivant en silence. Parfaitement consciente d'être soumise. Mais c'était pour son collier. SON collier. Elle savait que c'était idiot de s'attacher autant à des objets, surtout qu'elle en avait plusieurs auxquels elle tenait comme à la prunelle de ses yeux, mais elle n'y pouvait rien. C'était comme ça. C'était comme de demander à Chihiro de ne pas être narcissique ou à Ginji de se teindre les cheveux ou d'arrêter d'insulter le blond. Impossible que ça change. Elle se mit à haleter devant accélérer pour ne pas perdre de vue le beau gosse... hum son bourreau.

Il entra enfin dans une salle de classe et elle le suivit avec appréhension avant de cligner des yeux se sentant dans un endroit familier. Une salle d'art plastique... Elle qui aimait tant la couture et le dessin un endroit comme celui-là était le paradis. Reprenant son souffle les mains sur ses genoux elle finit par se rapprocher avec méfiance avant de pousser un cri d'horreur en le voyant agiter son collier au dessus du tuyau du lavabo.

- Non ! Je t'en prie pas ça ! Pitié tout mais pas ça !

Se mordant la lèvre elle ferma la porte de la salle sans le quitter du regard avant d'hésiter un instant. Asuna était anxieuse à l'idée qu'il pouvait faire subir le même sort qu'au collier à un autre objet précieux comme son ruban ou son nécessaire à couture, mais... Il ne pouvait pas être si méchant n'est-ce pas ? Avec un sourire comme ça c'était impossible qu'il soit méchant... Elle restait sur place indécise. Mais son regard se posa sur son collier et elle s'approcha d'une table avant de poser son sac dessus sans l'ouvrir pour autant ainsi que son ruban blanc.

Elle garda sa guitare avant de reculer vers le mur. Son regard toujours fixé sur le jeune homme. Elle répondit même à son sourire par un très timide et s'essuya les yeux. Elle était ridicule à pleurer comme ça. Elle était censée avoir dix-neuf ans mer... bon sang ! Quoi elle a pas une tête à dire des gros mots ? Ben avec deux meilleurs amis qui utilisent plus de gros mots qu'autre chose... Et elle apprend vite la petite ! Bref la jeune femme resta contre son mur se contentant de croiser et déplier les jambes visiblement nerveuse. Ce qui était assez amusant à regarder...

J'attendais avec impatience qu'elle ferme cette putain de porte. Qu'elle se dépêche si elle ne voulait pas que son machin se retrouve dans le tuyau... donc irrécupérable. Comment ça j'étais méchant? Nan, juste réaliste! Les filles, ça servaient à rien, sauf travailler comme des esclaves et bonne à jeter par la suite. Il était rare que je parvienne à en supporter une lorsqu'elle se trouvait dans mon champ de vision. Dès que j’apercevais une chose inutile, je faisais tout pour bien la faire chier et m'en débarrasser par la suite... Mais là... je m'ennuyais. Et elle prenait trop facilement. Pour un collier, quoi! Je ne dis pas, si je me serais retrouver face à un mec qui avait un objet précieux... okay, je lui aurais laissé la « vie » sauve... mais une fille? Elle pouvait toujours courir.

J'avais bien aimé le cri d'horreur qu'elle avait lâché... J'en avais des frissons!... de plaisir. Qu'elle crie! C'était drôle. Ça le serait encore plus s'il y avait un peu de rouge, par exemple... et là, je parlais pas de peinture, mais bien de sang. Ouh ouh... sadique. Je verrais bien si elle me divertissait assez.

-Non ! Je t'en prie pas ça ! Pitié tout mais pas ça !

Je ne me départissais pas de mon sourire hypocrite, laissant montré que j'étais peut-être prêt à négocier... peut-être. En tout les cas, j'attendais qu'elle pose ses trucs pour agir à ma guise. Et puis... tout mais pas ça, hein? Elle avait bien dit... tout? Mon sourire qui paressait jusqu'à là sympa, se transforma, devenant sadique, et à la limite dément.

« Vraiment tout, hein? »

En même temps que je disais cela, je me dirigeais vers un autre lavabo, bloquant celui-ci pour commencer à faire couler l'eau dedans. Les deux bassins étaient séparés, chose qui allait bien m'être utile.

« Alors tu ne verras pas de problème à ce que je fouille dans tes affaires? »

J'attendis que le lavabo soit bien rempli avant de quitter ma place et d'aller à l'endroit où elle avait déposé ses affaires. J'attrapai le sac, l'ouvrant par le fait même et jetant un œil à l'intérieur. Tss... ce que les filles pouvaient avoir des trucs complètement ridicule, parfois! À commencer par cette trousse de maquillage... Je le sortis du sac, le regardai un moment... puis le jetai vers l'arrière en grimaçant. Tant mieux si un truc brisait! Un truc de moins moche d'existant dans l'univers! Et puis... si jamais elle y tenait, elle avait qu'à prendre le matériel d'art dans la salle!... ce qui m'emmena une petite idée que j'allais exploité plus tard...

Continuant ma fouille, je sortis le nécessaire de couture, arquant un sourcil, puis la regardant un moment... et me relevai, pointant le collier que j'avais toujours dans ma main.

« C'est qui le mioche blond dessus? Il tient beaucoup à toi, où le mec s'est cassé et tu fais juste garder ça comme un souvenir parce qu'il a laissé une gonzesse inutile dans ton genre seule et que ça te rend toute triste? »

Je balançai le collier... puis jetai un regard en coin au lavabo, menace silencieuse de « Si tu réponds pas... tu sais ce qui va se passer » .Mais... je détestais rester inactif. C'était chiant, emmerdant... même si ces deux mots voulaient dire exactement la même chose, rien à foutre!! Je grognai, voyant qu'elle ne semblait pas vouloir me répondre, et je m'approchai d'elle, prenant un air un peu plus... attentionné? J'sais pas... mon visage devenant un peu plus doux, sans pour autant l'être trop. J'utilisai mon autre main, celle qui n'avait pas le collier, et prit son menton entre mon index et mon pouce, lui relevant le visage de sorte à ce que je puisse planter mon regard dans le sien, puis me penchai, un petit sourire aux lèvres... merde, j'arrivais pas à garder mon air neutre! Sans compter que je savais que mes yeux devaient me trahir... on ne changeait pas du jour au lendemain un mec sadique en un gentil petit chaton...

« Tu vas me répondre, hein? »

( Si jamais tu veux que je rajoute des trucs à mon poste parce que tu bloques, tu me diras xD )

Asuna recula d’un pas sous le sourire sadique voir complètement de psychopathe qui s’afficha sur les lèvres du lycéen. Bon sang... Ce n’était pas possible d’être aussi beau gosse et d’avoir un sourire pareil ! Quel gâchis ! Elle le regarda avec anxiété s’approcher de l’autre lavabo de la pièce et le remplir d’eau se demandant ce qu’il allait faire avec. Elle ne répondit pas à la question. Oui vraiment tout... Mais si elle répondait il allait en profiter et elle n’était pas masochiste au point de vouloir qu’il lui fasse du mal. Même s’il était beau gosse. Rah Asuna ! Ce type essaie de t’humilier, de te blesser, il y prend un malin plaisir alors qu’il soit beau comme un dieu ou moche comme un ver de terre on s’en fiche ! La jeune fille s’efforça de penser comme ça, mais bon sang qu’est-ce qu’il était beau... Elle eut une brusque envie de se taper, mais se contint. Il ne manquerait plus qu’il la croie folle.

Elle se mordit les lèvres quand il demanda ou plutôt décida sans demander la permission de fouiller dans ses affaires et croisa discrètement les doigts pour qu’il laisse ses trésors tranquilles. La guitariste le regarda ouvrir son sac et fouiller sans gêne à l’intérieur il sortit la trousse de maquillage avant de la jeter en arrière. La Leroy retint un gémissement sachant qu’il adorerait l’entendre gémir de dépit. Elle ne lui ferait pas ce plaisir. Elle se promit de ne plus laisser apparaître son chagrin, son trouble ou sa peur. Mais malheureusement elle ignorait qu’elle n’allait pas pouvoir tenir... Quand il prit le nécessaire de couture elle dut serrer les dents pour ne pas lui crier de reposer ça. Un frisson la parcourut quand il la regarda elle avait un mauvais pressentiment.

Elle tressaillit violemment son cœur se déchirer et une tristesse infinie l’envahir. Son visage déjà pâle pâlit d’un coup devenant blanc comme un linge et elle serra les poings tout en sentant les larmes apparaître dans ses yeux. Comment pouvait-il ou plutôt comment osait-il parler de son frère d’une façon aussi légère ? Il ne savait rien ! Il ne savait fichtrement rien ! Il ne savait pas qu’elle était responsable de la mort de son jumeau, qu’elle vivait avec ce fait depuis plus de dix ans, que depuis plus de dix ans elle n’était qu’une coquille vide qui se mentait à elle-même, que même la rencontre avec Gin et Chi n’avait pas pu la guérir complètement... Non il ne savait rien. Elle était incapable de lui répondre ou même de parler. Son esprit, son âme, était en morceaux. Ses grands yeux le fixaient d’un air complètement perdu et douloureux. Elle ne fit même pas attention au collier qu’il jeta par terre. Comme à chaque fois qu’on évoquait sa moitié disparue elle n’était plus rien. Incapable de répondre.

Elle sortit de sa léthargie quand son bourreau s’approcha en prenant un air... plus gentil. Il lui prit le visage entre ses doigts pour la forcer à le regarder plantant son regard dans le sien. Sa voix fut comme un élétrochoc pour Asuna qui cligna des yeux revenant à elle malgré la douleur toujours présente. Se rendant compte de la situation elle se sentit rougir avant de baisser les yeux vers le ciel tâchant en vain de retenir ses larmes.

- C’est... C’était mon frère jumeau... Mon père et lui sont morts dans un accident de voiture quand j’avais cinq ans... Par ma faute... Je...

Elle déglutit, tenta de trouver quelque chose à lequel se raccrocher mentalement au risque de se briser si elle n’en trouvait pas un. Ce qui fut le cas. Eclatant en sanglots elle s’accrocha aux habits de l’inconnu s’agrippant à lui comme à une bouée de sauvetage. Une part d’elle lui criait que ce type la faisait souffrir depuis tout à l’heure, qu’il n’hésiterait pas à recommencer, qu’elle ne devait pas être faible comme ça devant lui, mais elle en était incapable. Elle sentit la nausée l’envahir et fila au lavabo vide pour vomir son corps ayant des spasmes légers, mais douloureux. Elle s’essuya le visage encore plus pâle que d’habitude et se sentit glisser par terre sur les genoux. Elle se sentait vraiment mal mentalement et physiquement parlant. Ce type avait vraiment trouvé son point faible.

Elle lui jeta un regard presque mauvais se rendant quand même compte qu’il le faisait exprès. Bon visiblement les démons étaient beaux comme des anges parfois... Elle se releva et tituba jusqu’à la porte, mais main sur la poignée elle hésita. Elle voulait partir, mais abandonner ses affaires... Elle ne pouvait pas s’y résoudre et il ne la laisserait jamais faire. Docile contre son gré elle se retourna vers lui une expression d’abandon sur le visage. Oh il allait certainement adorer ça ce salop***.

Toutes les réactions qu'elle avait c'était juste... jouissif. Je devrais peut-être penser à consulter un psy? Eumh... nan. Ça serait plus drôle, sinon... mais plus du tout, alors! Ma vie n'aurait plus aucun sens si j'enrayais ma part sadique et devenait un gentil garçon... ça serait moche... et ça ferait peur. Je me ferais peur à moi-même, en fait... Ce que j'aimais, c'était voir les réactions des gens lorsque je trouvais leur point faible... et apparemment, j'avais trouvé celui de cette blondasse. Alors... j'avais vu juste avec le mec de la photo? À ce que je voyais de ses réactions, c'était plus qu'un simple petit lien affectif normal. Il y avait bien quelque chose de rattacher à tout ça.

Maintenant toujours son menton entre mes doigts, j'attendais qu'elle réponde, tentant de garder ce sourire à la con qui se rapprochait de la gentillesse. Merde, c'était pas moi ça! Pas moi du tout! Depuis quand je me la jouais gentil, hein?! Ce que je ferais pas pour faire chier quelqu'un, n'empêche! Car oui bon... j'avais bien l'intention de l'emmerder, voir de la briser complètement... elle semblait si facile à faire basculer que je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser... J'allais la détruire... à savoir, psychologiquement ou physiquement? Le mental me semblait plus amusant, quand même, même si je ne disais pas non à un petit éclat de sang, même minime... Tout allait dépendre de si elle me répondait, ou non. J'étais facile à mettre en colère, impatient que j'étais. Surtout que ma patience, face au sexe inférieur... je n'en avais aucune.

Il fallait bien dire aussi qu'elle avait de ces réactions tellement amusante! C'est que je lui faisais un certain effet, à la petite!.. comme à bien des filles, d'ailleurs. Une chance pour moi, cette fois-ci... je n'avais jamais eu aucune attirance pour les gonzesses, même si elle pouvait être parfois « sexy »... la chance d'être gay, ouais.

Oh, et la voilà qui rougissait. Tant mieux! C'était encore plus drôle, dans ce cas...

-C’est... C’était mon frère jumeau... Mon père et lui sont morts dans un accident de voiture quand j’avais cinq ans... Par ma faute... Je...

J'arquai un sourcil, sans pour autant m'attendrir. Ah... un frère jumeau... ouais, maintenant que j'y pensais, ils avaient une bonne ressemblance, les deux blondinets. Selon les principes morale, je ne devrais pas m'en prendre à des morts. RIP à leur âme, d'ailleurs. Sauf que, voilà, des principes, je n'en avais pas... voir très peu. Déjà, pour m'en prendre à une fille, ça le démontrait assez aisément.

Je ne réagis pas lorsqu'elle s'accrocha à moi en sanglotant, bien que mon visage fut finalement déformer en une grimace de dégoût. Ma patience avait des limites...! Au moment où je levais les bras pour la décollé, elle fila vers le lavabo vide, vidant son estomac dans ce dernier. Berk! Dégoûtant! Sérieux! Mon lavabo de torture! Rah...

Je lâchai un soupire d'exaspération, la regardai courir d'un bord à l'autre de la pièce lorsqu'elle eut envie de se casser... puis revint. Bonne fille! C'était bien un comportement féminin de revenir vers ses affaires alors qu'on est en présence d'un mec qui frôle le psychopathe. Elle aurait pu aller demander de l'aide au directeur... mais noooon! Elle préférait rester là... mais qu'elle conne, vraiment!

Je ramassai le collier que j'avais fais tomber, lui jetant un coup d’œil lorsqu'elle se retourna, une expression d'abandon au visage... tandis que moi, j'attendais le bon moment pour sortir la phrase que j'avais en tête. C'était plus fort que moi... Je mis le collier dans l'une de mes poches de pantalon, de sorte à ce qu'elle ne puisse pas le reprendre aisément, puis m'avançai vers elle, lui prenant la main de façon assez... douce, sans la brusqué, puis l'emmenai vers l'un des bureaux de la classe, la faisant asseoir sur une chaise. Je serrai un peu plus fortement ses doigts par la suite, puis retirai ma main, me détournant pour fixer la porte... puis fermai les yeux, respirant et expirant. Un sourire sadique étira mes lèvres, rouvrant les yeux, puis perdant de nouveau mon sourire, avant de me retourner vers elle et la fixer d'un air impassible.

« Y'a un bon côté à ce que ton jumeau ait périt dans cet accident! »

J'attendis un moment, m'amusant de ses réactions.

« Maintenant, il est débarrassé du boulet blond que tu es! Mais sérieusement! C'est qui l'idiot qui resterait dans la même pièce que son bourreau alors qu'il aurait pu se casser depuis un moment?! Faut vraiment être un imbécile pour ça! »

J'avançai ma main, lui saisissant brusquement les cheveux pour lui tirer la tête vers l'arrière.

« Sérieusement, y'a des gens qui tiennent à toi?! Tu sers à quelque chose autre qu'être casse couille et complètement stupide?! »

Et voilà. Madame la patience volait en éclat! Elle me gavait, j'y pouvais rien!

Asuna fut surprise de sentir la main de l’inconnu se refermer sur la sienne avec une certaine douceur qui contrastait avec sa brutalité. Elle en fut toute confuse. Elle le suivit docilement avec quand même une certaine méfiance, naïve certes, mais pas aveugle la petite blonde après tout. Elle s’assit sur la chaise soulagée car ses jambes commençaient à fatiguer avec toutes ces émotions. Elle serra automatiquement ses doigts sur ceux du jeune homme quand il fit de même. L’espoir qu’elle avait eu pendant ces quelques secondes de gentillesse s’envola rapidement.

Elle tressaillit retirant violemment sa main de celle de son bourreau et se voûta sur sa chaise le fardeau des mots du démon s’écrasant sur ses frêles épaules se mettant à trembler de tout son corps. Comment... Comment pouvait-on être aussi méchant ? Elle poussa un gémissement de douleur quand il lui tira la tête en arrière par les cheveux et tenta de se recroqueviller le plus possible comme pour ne pas être atteinte par la douleur et le désespoir. En vain bien sûr. Ils la frappèrent sans pitié et des larmes envahirent ses joues. Ce type avait raison en fin de compte... Son frère et son père étaient probablement plus heureux sans elle... Elle était inutile... Un fardeau...

Elle se sentit sombrer dans l’apathie restant les bras pendants le long de son corps, le regard dans le vide. Seule la douleur restait dans son coeur lui donnant envie de vomir à nouveau, de se rouler en boule dans un coin et se laisser mourir... Mais quelque chose la força à sortir de cet état. Le mot imbécile. Personne ne pouvait la traiter d’imbécile. A part peut-être Gin et Chi ses amis d’enfance. Mais ce type... il ne la connaissait pas. Il ne connaissait pas son frère. Il n’avait pas le droit de la juger comme ça. Furieuse elle releva les yeux vers lui et lui décocha un regard noir.

Elle se dégagea de son étreinte s’arrachant quelques mèches au passage et ignorant la douleur se releva avant de lui adresser une gifle monumentale. Non mais pour qui se prenait-il ce sexiste ?! En voyant la marque rouge sur sa joue elle ne prit pas le temps de lui crier dessus et se précipita vers la porte l’ouvrant à la volée pour s’enfuir d’ici.

Mais ses pieds se prirent dans une corde au milieu du chemin et elle s’écrasa par terre se frappant au passage la tête à un pied d’un bureau. Non... Elle sentit sa conscience s’envoler et de petits points noirs danser devant ses yeux. Elle allait tomber dans les pommes et ce fou aurait toute l’occasion de s’occuper d’elle... Retenant un gémissement elle le vit s’approcher d’elle avec un sourire de psychopathe.

Elle eut juste le temps de sentir quelque chose lui écraser les doigts, ceux de la main qu’elle utilisait pour jouer de la guitare, une douleur terrible l’envahir et de pousser un monstrueux cri de souffrance avant de sombrer. Au moins la douleur reflua... Quand elle ouvrit les yeux elle essaya de bouger, mais visiblement elle était attachée et de nouveau assise sur une chaise. Quant à lui il n’était pas très loin. Elle déglutit se demandant ce qu’il allait encore lui faire et si ce petit jeu allait s’arrêter un jour.

Visite de routine qui tourne vite dans le mauvais sens...
PV : Asuna

Elle avait réagit à quoi exactement? À laquelle de mes paroles? En tout les cas... ça me faisait bien rigoler! Mes mots, apparemment, l'avait blessé. Avait touché une corde sensible que je comptais bien exploiter. Ça lui faisait si mal que ça, n'empêche? Elle pleurait pour quoi, là? À cause des mots, ou à cause du mal qu'elle pouvait avoir car je lui tenais les cheveux?.. Rah, la sentimentalité féminine, bordel! Si seulement elle pouvait opposé un peu de résistance... histoire que je puisse vraiment péter un câble! Je demandais que ça, moi!

Je lâchai un petit soupire, prêt à faire autre chose, mais elle se dégagea d'elle-même après m'avoir envoyer un regard noir qui me fit légèrement sourire. Elle se leva, et je fronçai brusquement les sourcils lorsque je vis sa main se lever... pour m'envoyer une gifle magistrale pour une fille aussi petite. Mes yeux s'ouvrirent d'un coup sous le choc. Elle avait... osé faire quoi, là? Putain! Elle avait osé me frapper?! Une... une chose m'avait frappé! Comment c'était possible? Les choses n'étaient pas censé se rebellé contre leur maître! Contre leur supérieur! Elle... Elle allait... elle allait... Elle allait y passer, cette conne!

Et la voilà en plus qui tentait de s'enfuir vers la porte... enfin une réaction censée! Mais... Je n'allais pas non plus la laissé s'en tirer aussi facilement après ce qu'elle avait osé me faire. Me laisser une marque comme ça au visage... je n'acceptais pas! Le seul en droit de me marquer était mon copain, personne d'autres!

Je grognai, prêt à me lancer à sa poursuite mais... je n'eus même pas le temps de bouger qu'elle s'étalait comme une... conne sur le sol. Je poussai un soupire exaspéré... rien ne pouvait empêcher mes envies de meurtre, maintenant. Hors de questions que je change d'idée! Je me rapprochai d'elle, sans me départir de mon sourire fou, posant l'un de mes pieds sur sa main, écrasant bien les doigts de sorte à être certain qu'ils soient inutilisable. J'avais remarqué les photos du groupe dans son sac, et avec la guitare, je pouvais donc en déduire qu'elle en jouait... la logique même! J'avais laissé mon pied sur sa main, me réjouissant de son cri, en rigolant même, alors qu'elle tombait dans les pommes.

Je profitai de sa perte de conscience pour lui retirer sa guitare, la déposant sur un bureau. Je n'allais pas immédiatement la détruire, ça serait moins drôle, sinon. Donc, pour l'instant... j'allais m'amusé avec elle. Je mis mon dégoût de côté, puis la relevai, la traînant presque sur le sol. D'accord, j'étais prêt à avoir un contact avec elle, mais fallait pas trop espérer. Je lâchai un soupire, en même temps de l'asseoir sur une chaise, et me massai un peu la joue. Elle y était pas aller de main morte... ma joue me chauffait.

Eumh... bon, je l'attachais ou pas?... oui. Comme ça, elle serait pas tenter de me regifler, ou un autre truc du genre... J'allai fouiller dans les armoires du local d'art, puis en revint avec de la corde, l'attachant. Je retournai vers elle, puis mit ma main dans sa poche, en ressortant le ruban blanc qu'elle avait auparavant dans ses cheveux, une moue de dédain aux lèvres. Roh, c'était moche, mocheeeee moooche!!!!

Grognant, je retournai vers les armoires, sortant pinceaux, peintures, colle couteau à bois. Elle allait voir, cette espèce de... de... de fille! Oulà, l'insulte, quoi...! Je dûs attendre qu'elle se réveille, par contre, pour faire quoi que ce soit... chose qui prit un petit moment. J'eus envie de lui envoyer un sceau d'eau à la tête, mais je me retins.

Je la fixai au moment de son réveille, lui souriant légèrement de façon assez démente. Je lui montrai le ruban que j'avais dans ma main, puis pointai la peinture que j'avais sortis des armoires.

« Tu fait de la couture, tu connais donc les tissus. J'imagine que tu sais que si on peinture un truc blanc... celui-ci est fichu? Même avec des produits puissant, ça reste dur à enlever par la suite... »

Mon sourire s'élargit, alors que j'allais vers les pots tout en continuant de la fixer.

« Tu es prête à faire quoi pour que je ne le tache pas à vie? Il a sans doute de la valeur, selon ce que j'ai pu constater... tu l'aurais pas cacher dans ta poche, sinon! »

Ah... manque de patience, quand tu nous tiens... Elle ne semblait pas bien pressé de sauver son fichu truc... ou elle cherchait ce qu'elle pouvait dire? Pff... c'était pas bien compliqué, pourtant!

« Si tu veux des idées de truc à dire pour que ton machin ridicule soit en sûreté, tu peux me supplier de t'épargner... tu peux aussi me dire que je peux te maltraité, ça serait sympa... J'ai déjà casser les doigts de ta main, je pourrais faire pareil avec l'autre? Oh! Tu peux aussi lécher mes souliers, les nettoyer avec ta langue. »

J'attendis un moment, penchant la tête sur le côté, la fixant intensément.

« Je pourrais aussi pratiquer acupuncture avec tes aiguilles? J'ai toujours rêvé de faire ça! »

Je me mordillai la lèvre inférieure, puis poussai un petit soupire, à bout de nerf. Je regardai finalement le ruban, ayant la très grande envie de le tremper dans la peinture... il s'agissait que j'ouvre les doigts pour qu'il tombe dedans...

« Ou encore, tu avoues être une chose inutile qui parasite cette planète. Simple, non? »

Et là, aucun moyen qu'elle me gifle, cette connasse!

(Si t'as aucune idée avec tout ça.... jsais pas quoi faire! XDDDD )

(C) RP FICHE PAR SYMPI

Une fois réveillée Asuna constata qu'elle avait mal à la tête. Un affreux mal de crâne. Pas étonnant vu le choc... Après tout on ne s'évanouissait pas pour rien. Elle porta une main hésitante à sa tête et grimaça en constatant qu'elle était, heureusement légèrement, ensanglantée. Génial... Heureusement cela ne semblait pas grave. Enfin malheureusement pour le beau gosse qui la tourmentait. En plus de ça sa main pendait, inutile, dans le vide et la douleur certes contenue était douloureuse. Soudain son instinct sonna comme une alarme et sans savoir comment elle se doutait de quelque chose la jeune femme plongea sa main dans sa poche. Avant de se figer. Son regard se tourna vers son bourreau qui tenait son précieux ruban blanc dans sa main... Au dessus d'un pot de peinture ouvert. Le sang de Asuna se glaça dans ses veines. Il ne fallait pas être devin pour deviner les intentions de son cadet.

Bon sang qu'est-ce que son sourire était flippant... On se serait dit dans un film d'horreur... Surtout que c'était elle la victime cette fois... Elle essaya de rester calme, mais ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que ce n'était pas le cas. La panique brillait dans son regard et elle essayait de se détacher. Les paroles étaient inutiles elle avait compris dès le début ses intentions. Elle ne put s'empêcher de transformer sa panique en haine. Intense. Brûlante. Ce qu'elle était prête à faire ? Tout, absolument tout. Mais cet... ce type l'énervait comme jamais. Cela lui était déjà arrivée de s'énerver contre Chihiro même souvent, mais comparé à lui ce garçon était vraiment une aiguille dans son pied. Et elle refusait de lui donner satisfaction. Mais... Son regard dévia sur le ruban et elle se mordit la lèvre. Hésitante.

Les idées de son bourreau lui arrachèrent une série de frissons. Il était vraiment malade mental. Elle allait finir à l'hôpital si ça continuait. Mais serait-ce pour son état physique ou pour son état psychologique ? A moins que ce soit les deux... Il fallait qu'elle trouve une solution. Sinon elle allait vraiment y passer. La terreur brilla dans son regard. Elle aurait voulu que Ginji ou Chihiro soient avec elle. Ou même son jumeau. Elle ne voulait pas être seule avec ce fou. Des larmes arrivèrent dans ses yeux et elle tenta en vain de les empêcher de couler. Sa voix se fit tremblante, douloureuse, effrayée. Un régal pour le beau démon.

- Pitié... Laisse-moi tranquille... Je ne t'ai rien fait ! Si tu veux me faire souffrir fais-le, mais qu'on en finisse ! Fais de acupuncture si tu veux, casse-moi les doigts, torture-moi, mais rapidement que ça s'arrête... Si tu veux jubiler sache que les doigts que tu as cassé me servaient à jouer de la guitare...

Lasse, fatiguée, elle avait perdu tout espoir de se faire sauver. Il allait jouer avec elle encore et encore jusqu'à ce qu'il se lasse. Ou qu'il la tue... Etait-il capable de tuer ? Elle n'en savait rien et c'était encore plus effrayant que si elle avait su. Le mystère était une des choses qu'elle ne supportait pas. Cela lui mettait une boule au ventre. Elle détestait depuis toujours le suspens. Dans les livres, les films ou dans la réalité. Ses yeux se fermèrent et elle dut lutter. Son corps voulait encore dormir. Elle rouvrit les paupières et cligna des yeux voyant sa vision toute floue. Son corps n'allait pas tenir longtemps si ça continuait. Elle baissa le regard vers le sol et cessa tout mouvement de lutte. Renonçant complètement. Qu'il fasse ce qu'il voulait.

Visite de routine qui tourne vite dans le mauvais sens...
PV : Asuna

PS : ….. tu vas enfin savoir à quoi sert le lavabo remplis d'eau 8DDD J'espère que tu bloqueras pas avec cette réponse là xDDD

Mais merde, elle était plus du tout marrante, là! Elle se laissait faire! Elle pouvait bien couiné, hurler n'importe quelle bêtise! Mais... mais qu'elle abandonne pas! Elle rendait sa situation pire, là! Et, le pire, j'étais certain que cette idiote ne s'en rendait pas compte. Elle rendait les choses bien pire encore... bien, bien pire! Voyant noir, je relâchai ce que je tenais dans ma main, directement sur le pot de peinture... que je n'avais pas ouvert. J'avais bluffer pour ça, et le ruban tomba sur le dessus. J'appuyai brusquement ma main sur le bureau, lâchant un petit rire... alors qu'elle parlait.

-Pitié... Laisse-moi tranquille... Je ne t'ai rien fait ! Si tu veux me faire souffrir fais-le, mais qu'on en finisse ! Fais de acupuncture si tu veux, casse-moi les doigts, torture-moi, mais rapidement que ça s'arrête... Si tu veux jubiler sache que les doigts que tu as cassé me servaient à jouer de la guitare...

De la pitié? Ah ouais! Comme si j'allais montrer de la pitié pour une pleurnicharde qui abandonnait! Et elle croyait quoi, pour ses doigts? Que je l'avais pas fait exprès? Stupide, je vous dit! Stupiiiide! Je sais bien qu'elle s'en servait pour jouer de sa guitare! Je m'y connaissais pas vraiment en musique, mais je connaissais les bases, je savais donc de quelle main elle en jouait. Elle me gonflait! Mais alors là... plus que je ne pouvais l'imaginer! Elle allait bien voir, cette conne... Fallait pas me chercher.

J'éclatai de rire... un rire à glacer le sang, et qui résonna dans la classe. Je ne me calmai que plusieurs minutes après, la fixant durement... pour finalement regarder en direction du nécessaire de couture et de lâcher un petit « tch ». Elle tenait beaucoup au photo qui se trouvait dans son sac? Je pourrais faire un collage avec! Mais... pour l'instant, ce n'était pas la souffrance psychologique que je voulais lui infliger. Mes poings me démangeaient horriblement... Je fis le tour des bureaux, pour me diriger derrière la chaise où je l'avais attacher. Je lui attrapai les bras de mes deux mains, les ramenai vers l'arrière et serrai au niveau des poignets pour la maintenir et l'empêcher de me frapper. La tenant d'une seule main, j'utilisai l'autre pour aller prendre sa mâchoire dans ma main, me penchant à son oreille, enfonçant mon index et mon pouce dans ses joues.

« Je n'ai aucune pitié pour les faibles qui se laissent faire... »

De ma main qui tenait ses poignets, je glissai mes doigts sur sa main valide, puis lui retournai le poignet de sorte à ce qu'il soit engourdit pour un moment, presque fouler, donc. J'en avais marre de la souffrance mentale. Je devais passer à la physique, sinon j'allais devenir fou. Je relâchai de nouveau son bras, puis détachai le nœud de la corde qui la retenait assise sur la chaise seulement en tirant dessus, relâchai la pression que j'exerçais sur sa mâchoire, et lui empoignai sa tignasse blonde pour la relever brusquement. J'étirai un bras, saisissant la paire de ciseau qui se trouvait près de là -je pensais à tout voyons! - et la mit dans ma poche, sans l'utiliser pour l'instant.

« Jusqu'à maintenant, j'ai passablement été gentil. Tu veux voir le vrai démon? »

J'avais dis ça sur un ton tout de même assez doux, mielleux même... jusqu'à ce que je ne la force à me suivre vers l'arrière, toujours en la tirant par les cheveux. Je gardais une bonne poigne, cette fois-ci, de sorte à ce qu'elle ne puisse fuir. Je l'emmenai près du lavabo, regardant l'eau avec une certaine attention, puis reportai mon regard sur elle... d'ailleurs, je connaissais pas son nom.

« Dis-moi, une chose inutile comme toi a un nom? C'est quoi? »

J'attendis un moment une réponse... qui ne semblait pas venir. Ou encore, c'était moi l'impatient, chose très probable. Mais de la patience, je n'en avais plus. Sauf que là... j'allais jouer avec sa vie. J’espérais pour elle qu'elle pouvait hurler de la laisser sauve. Ce que je voulais, c'était des cris de peur et de souffrance... pas cette pitoyable demande de pitié qu'elle m'avait fait. Je lui avais dis plein de truc que je pouvais faire... et au lieu de quoi, elle abandonnait stupidement.

« Temps écoulé. »

J'étirai un sourire, raffermissant ma prise, alors que je regardais le contenu du lavabo, celui que j'avais remplis d'eau. Étant maintenant tout près, je la forçai à s'appuyer sur le rebord, puis la baissai brusquement pour que sa tête entre en contact avec l'eau, l'y plongeant de force. Je la ressortis après un moment, comptant quelques secondes, puis lâchai, d'un ton nonchalant :

« Toujours rien? … T'as pas de nom alors? Je vais t'appeler... ah non, je prendrai pas la peine de te donner un nom. »

Je rigolai, puis lui replongeai la tête dans l'eau, attendant un peu plus longtemps cette fois-ci. Je savais pas combien de temps elle pouvait tenir. Moi, j'étais habitué, à force de nager... mais elle? Je pouvais pas risquer de la tuer réellement... lui faire perdre connaissance, d'accord, mais pas la noyer. J'étais prêt à lui faire du mal... beaucoup de mal, mais pas à la tuer. De nouveau, je lui ressortis la tête.

« Alors? Toujours silencieuse? Je compte jusqu'à 5... 1... 2... »

(C) RP FICHE PAR SYMPI

PS : Ouais j'ai vu... Espèce de psycopathe XD j'imaginais tout sauf ça. La pauvre va vraiment finir à l'hôpital. Mais j'aime 8DDD *sadique* sinon t'inquiète ça m'inspire XD

Asuna tressaillit en voyant son bourreau lâcher son ruban... qui tomba sur le couvercle du pot. Bon sang... Elle n'avait même pas vu qu'il était fermé. Elle eut un petit rire sans joie juste nerveux. Ses nerfs étaient doucement en train de craquer. Le rire de ce type illumina de terreur ses jolis yeux. Son corps recula du moins essaya car il était déjà appuyé contre le dossier de la chaise. Mais il voulait absolument s'éloigner le plus possible de ce fou. Asuna réussit à la dernière seconde à reprendre le contrôle s'empêchant ainsi de tomber en arrière avec la chaise. Mais elle se mit à trembler. Surtout quand il se déplaça pour se mettre derrière elle.

Rien qu'à essayer de deviner ce qu'elle allait encore subir elle se torturait. Il serait sans doute ravi de le savoir... La jeune fille poussa un gémissement étouffé quand il lui saisit les poignets et les joues. Un gémissement de douleur. Qui s'intensifia quand il lui tordit le poignet. Oh oui il devait aimer ces gémissements qui montrait à quelque point elle souffrait et la peur qui en échappait. Le gémissement de douleur se transforma en cri quand il lui tira les cheveux pour la relever ce qu'elle fit à contrecœur et en pleurant. Elle se serait débattue s'il l'avait tenue autre part que par sa belle tignasse. Un nouveau frisson la saisit quand elle le vit agripper les ciseaux, mais il les rangea vite dans sa poche. Elle n'eut pas le temps de se réjouir car il parla d'une voix... douce ? Faussement douce bien sûr. Et c'était encore plus effrayant que quand sa voix était remplie de méchanceté.

Elle se mit à trembler encore plus fort quand il la traîna devant le lavabo. Fixant l'eau avec appréhension craignant de deviner ce qu'il voulait faire. Elle déglutit et n'entendit pas sa question. Vite ! Elle devait répondre ou sinon... Mais elle ignorait ce qu'il avait dit trop concentrée sur sa terreur et sa douleur. Elle gémit de peur quand il la força à s'appuyer sur le lavabo et voulut le supplier, mais elle n'en eut pas le temps. Il lui mit la tête sous l'eau. Paniquée elle se débattit comme une diablesse cherchant l'oxygène, mais bien sûr il était plus fort qu'elle et n'eut aucune peine à la maintenir comme ça.

Puis alors que sa vision se troublait il la remonta. Elle avala alors de l'air comme jamais respirant comme jamais complètement traumatisée. Incapable de répondre, de donner son nom. Elle se mit à pleurer quand il la força à recommencer et ses larmes se mêlèrent à l'eau claire. Son corps lutta pour survivre, mais son esprit abandonna peu à peu. Quand elle ressortit enfin, alors que son corps luttait pour reprendre de l'oxygène et survivre, elle eut un sursaut de lucidité et d'une voix rauque tout en toussant elle bredouilla.

- Asuna. Leroy Asuna....

Elle chancela et s'il ne l'avait pas maintenu elle serait sans doute tombée. Il suffirait qu'il la lâche pour qu'elle tombe à genoux ou à quatre pattes. Son corps tremblait comme jamais, de froid et de peur.

- Pitié... Me force pas à y retourner ! Je t'en supplie... Je... J'arrive pas à respirer... Je t'en prie recommence pas.

Elle lui agrippa le bras les jambes chancelante complètement trempée au niveau de la tête. Ses nerfs étaient à un centimètre de craquer. C'était un vrai cauchemar et elle voulait se réveiller. Mais y arriverait-elle ? Est-ce que ça allait finir un jour ?

- Tu... Tu voulais essayer l’acupuncture non ?

Oui elle était prête à se faire torturer du moment qu'il ne la forçait pas à se noyer à nouveau... Elle eut du mal à respirer rien que d'y penser.

Visite de routine qui tourne vite dans le mauvais sens...
PV : Asuna

Mon visage ne semblait pas certain de l'expression qu'il devait avoir. J'alternais entre sourire moquer, sourire dément, neutre, ou yeux qui lançaient des éclairs. Frustration et amusement se mêlait. Autant cette situation me faisait rire, mais que cette fille me gavait carrément. C'était en raison de ce genre de fille que je détestais le sexe faible.

-Asuna. Leroy Asuna....

Leroy? C'était pas japonais ça, je me trompais? Je sais pas trop c'était de quelle origine, par contre... Français? Anglais? Aucune idée. J'étais pas vraiment le meilleur avec le truc étranger... le seul truc que je parvenais à faire, c'était parler et comprendre l'anglais... fort heureusement. Mes parents m'avaient assez saoulé avec cette langue...

Je reportai mon attention sur la blonde, qui chancelait. Tss... petite nature. Aucune putain de résistance! Je resserrai ma prise sur ses cheveux, lui relevant un peu la tête, attendant de voir ce qu'elle semblait vouloir dire.

-Pitié... Me force pas à y retourner ! Je t'en supplie... Je... J'arrive pas à respirer... Je t'en prie recommence pas.

Est-ce que je me sentais remplis de compassion à l'instant?... pas vraiment. Je m'en foutais qu'elle pouvait plus respirer. Dans le pire des cas elle tomberait juste encore une fois dans les pommes. Mais... c'était tellement une belle supplique... ah... je me laissais tenter ou pas? Oui, non, oui, non? Et voilà qu'elle m'agrippait le bras... juste pour ça... juste parce qu'elle avait osé me toucher, cette...*... Ce petit bout a été censuré pour éviter de choquer les plus jeunes. Merci de votre compréhension!

-Tu... Tu voulais essayer l’acupuncture non ?

Hein? Ah ouais! J'avais dis ça, moi. Je m'en souvenais. Ça pourrait être drôle... Elle tentait d'éviter l'eau, hein? Bah... tant pis pour elle, je comptais pas lui faire ce petit plaisir. Je lâchai un rire à faire froid dans le dos, appuyai sur sa tête brusquement et la lui enfonçai dans l'eau, puis la ressortie brusquement pour l'envoyer vers l'arrière et la faire tomber sur sol, relâchant sa tignasse blonde. Je poussai un petit grognement, puis mit mon pied dans son dos, puisque je l'avais envoyer ventre contre le sol. Je me penchai, me mettant assez près et sortant les ciseaux que j'avais mis dans ma poche. Je posai le bout sur la base de sa nuque, pour lui faire sentir le métal.

« Ce son bien des ciseaux à tissu, n'est-ce pas? J'imagine que ça va bien pour découper des vêtements aussi... »

Je voulais surtout lui faire peur... mais si je pouvais l'humilier en déchirant son vêtement... elle ne m'en voudrait pas, non? Oh bien sûr qu'elle m'en voudrait! Et c'était ça que je recherchais aussi! Sans attendre un instant, j'ouvris les ciseaux, puis découpai le vêtement du haut, de haut en bas, de sorte à ce qu'il se rouvre sur les côtés. J'allais au moins lui laissé le devant. J'avais pas envie de me rendre malade à regarder ce corps tout pourris qu'est celui d'une fille...

Je me relevai ensuite, sifflotant, puis allai cherché les trucs de couture, l'emmenant au complet avec moi et le déposant à côté, sortant ensuite le bidule qui contenait les aiguilles. Mon regard s'illumina, et je l'ouvris, glissant l'une d'elle dans ma main et la regardant avec appréciation. Je jetai ensuite un regard à... la fille. J'allais même pas m'abaisser à penser à elle avec son nom.

Tenant mon petit objet de torture entre mon pouce et mon index, je passai la pointe sur sa peau, effleurant seulement de sorte à ce qu'elle la sente bien, puis je détaillai son dos. J'étais con, mais je savais aussi que si je touchais à certain point, ça pouvait lui être fatal. J'étais un con intelligent, toutefois... j'écoutais à l'école!... à moitié. J'allais me tenir loin de la colonne vertébrale, mais ça voulait pas dire pour autant que j'allais me retenir de lui faire peur. Ainsi donc, je fis glisser la pointe sur la dite colonne, puis changeai de direction à la dernière minute, en restant dans la base du dos, et enfonçai la pointe d'une première aiguille, m'assurant qu'elle ne s'enfonce pas trop. Juste assez pour que ça lui fasse mal.

Je répétai la même opération une dizaine de fois, puis observai mon œuvre... comme si c'était une toile. Je me demandais... si je les retirais, il y aurait du sang? Il y aurait cette magnifique couleur rouge que j'adorais tant? Ooh! J'espérais bien, hein!

Je perdis presque aussitôt mon sourire, puis soupirai, me relevant et lui balançant un coup de pied dans les côtes.

« Je m'ennuie! Divertis-moi! J'sais pas comment, mais trouve un moyen! »

Je me reculai, la regardant, puis m’essayai sur un des bureaux, appuyant ma tête dans ma main.

« Ah je sais! Enlève les aiguilles toi-même! En oublie pas, hein? Après, tu t’assois sur cette chaise. »

Je montrai la chaise en question, puis attention qu'elle s'exécute.

(C) RP FICHE PAR SYMPI

Asuna continuait de sangloter et ça ne s'arrangea pas quand son bourreau lui replongea la tête dans l'eau avant de la jeter par terre. Elle gémit de douleur quand il reprit ses cheveux en main et frémit quand elle sentit la chaussure sur son dos et les ciseaux sur sa nuque. Un frisson la traversa tout entière.

La jeune fille sursauta en entendant le bruit des ciseaux et en sentant ses habits descendre. Ce... Il osait... Les larmes coulèrent de plus belle alors qu'elle sentait son dos être à l'air libre. Elle tituba alors qu'il la faisait marcher et tenta de reculer quand il prit une aiguille dans son nécessaire à couture regardant l'instrument avec crainte. Tétanisée. Asuna sursauta, légèrement certes, mais c'était quand même un sursaut que le beau gosse verrait, quand il passa l'aiguille doucement sur sa peau et courba l'échine.

Sursautant encore plus quand il passa l'instrument sur sa colonne vértébrale sachant que le moindre faux pas pouvait lui être fatal. Un cri de douleur sortit de sa bouche et elle serra la table avec ses doigts pour tenir le coup surtout psychologiquement parlant. Ses gémissements de peur et de douleur continuèrent ainsi que ses larmes. Si ce type aimait voir ses victimes souffrir et être mortes de trouilles il allait se régaler. Tremblante, hoquetant elle l'écouta et frémit avant d'hésiter une demi seconde. Mais ne voulant pas être punie encore plus elle s’exécuta, avec peine, retirant la première aiguille et tâchant en vain de retenir ses cris et gémissements.

Elle n'avait pas besoin de voir son dos pour savoir qu'une goutte écarlate voir plusieurs étaient à présent visible. Elle fit la même chose avec les autres avant d'aller s'asseoir les jambes chancelantes en s'appuyant sur la table pour ne pas tomber. Elle se laissa tomber sur la chaise avant de mettre les pieds sur le bord et de se reculer le plus possible le regard évitant celui du fou et sadique. Allait-il enfin se lasser et la laisser tranquille ou allait-il encore s'amuser un peu ? Qui sait.

Spoiler:

Déménagement à vos risques et périls!
PV : Seiji

C’était beau… ça devait bien être la seule chose de beau chez cette fille, d’ailleurs! Le sang qui coulait de son dos… cette magnifique couleur vermeil qui me mettait en transe… oui… c’était extra! Certes, ce n’était pas aussi bien que l’eau. L’eau c’était… une beauté de la nature. Elle donnait la vie, mais pouvait tout aussi bien la reprendre. Mais dès qu’on l’apprivoisait… on était ami avec elle toute la vie! Tient, d’ailleurs, après tout ça je pourrais très bien aller nager. Me changer les idées. Oublié ma déception face à cette fille qui ne résistait pas. Elle m’avait donné… une gifle, et après ça, plus rien. Je devais être heureux moi?! Bon ouais… elle pleurait, avait mal… je lui avais cassé les doigts d’une main, déchiré des vêtements, saigné, presque noyé… mais c’était rien ça! Ça ne servait à RIEN. Tsk… elle m’énervait! Une fille, c’était inutile! Surtout elle! Plus inutile que ça, tu meurs! Dans une tombe, up up, enterré avec son frère! Ah nan… on va laisser ce pauvre dans sa tombe, quand même. On n’ira pas l’embêter avec un truc chiant et pleurnichard…

Poussant un soupire lourd de sens… je me relevai, évitant de la regarder. C’était inutile, elle ne me regardait pas. Je me dirigeai vers ses affaires un peu plus loin, puis fouillai pour trouver son portable, le gardant ensuite dans ma main lorsque je l’eus trouvé. Ensuite… eumh… ouais, bon… Aller, j’avais assez fait mon connard comme ça. Je rangeai un peu le matériel que j’avais éparpillé, allant même chercher les trucs de maquillage que j’avais envoyé valser plus loin et les remis dans le sac. Quant à la guitare, j’allai la voiture, passai un doigt sur les cordes et hésitai longuement sur ce que j’avais envie de faire. J’étais ennuyé… et je n’avais plus du tout envie de la faire chier, maintenant. Donc… j’allai mettre la guitare avec le reste des affaires, ne lui faisant rien. Le ruban… ah ouais, les pots de peintures. J’allai ramasser le machin puis allai le mettre dans le sac.

Le collier… dans ma poche. Je le sortis, regardant les chaînes qui s’étaient brisé quand je le lui avais arraché du cou. Oh... ce n’était pas si pire. Ça pouvait se bidouiller, ce que je fis sans attendre et… voilà. Techniquement, ça devrait tenir. Du moins, le temps qu’elle le fasse arranger correctement. Je me dirigeai vers elle, passant derrière pour lui soulever les cheveux et les mettre sur le côté, pendant que je passais le collier autour de son cou pour le lui attacher. Je déglutis, puis me penchai encore un peu pour passer mes bras autour d’elle, me relevant peu de temps après en regardant ses vêtements. Rah, comment j’étais trop con, n’empêche! Je passais d’une extrême personnalité à l’autre, et là… et bien, je me faisais peur à moi-même. J’étais trop gentil ptin!

Bon… son haut déchiré. Je n’allais pas la laissé sortir comme ça. Je ne souhaitais pas qu’elle se fasse violer en plein milieu de la rue à cause de ça. Je me dirigeai donc vers ses trucs de couture, puis cherchai des… ah, voilà! Des épingles de sûreté. J’en pris quelques-unes, puis retournai vers elle pour attacher ses vêtements, derrière, ensemble. Comme ça, au moins, elle pourrait se promener sans perdre son haut.

Je me reculai ensuite, puis regardai le portable que j’avais gardé dans ma main, l’ouvrit, et regardai le premier numéro qui se trouvait sur la liste. Ce nom me disait un truc… Ginji… ah ouais! C’était l’un des membres de ce groupe qui était bien populaire en ce moment au Japon. Je sélectionnai le numéro, portai le portable à mon oreille et attendit qu’il réponde… chose qui n’arriva pas. Occupé, sans doute… Bon, je laisserais donc le message sur la boîte vocale.

« … Bonjour, je voulais aviser que la dénommé Asuna se trouvait en très piteux état et qu’elle aurait bien besoin d’un coup de main pour quitter son emplacement. Elle se trouve dans l’une des classes d’art plastique de Suzaku Gakuen, »

Je donnai le numéro du local et tout le reste, puis raccrochai, allant poser le portable dans le sac. Je jetai un dernier coup d’œil à la blonde, puis me dirigeai vers la porte.

« Ne fait pas confiance au premier venu, la prochaine fois. Ça te donne une leçon de vie… C’était presque gentil tout ce que j’ai fait. »

Ouais, elle aurait pu tomber sur un violeur. Elle aurait été dans la merde si jamais ça avait été le cas… Tss… Et dire que je me retrouvais à dire des conseils et faire la morale… MOI! … n’importe quoi! Et merde. Je me casse, quoi! J’en avais plus qu’assez. Sans compter les remords que je commençais à avoir… non pas à l’égard de la fille. Mais plutôt pour son jumeau que j’avais, d’une certaine façon, insulté. On n’insulte pas les morts! Règle numéro un que je devais suivre! Et là, je l’avais outre passé… idiot de Keiji!

Je quittai l’école, me dirigeant dans le stationnement où attendait toujours mon chauffeur, prenant place sur la banquette arrière en poussant un nouveau soupire. Aaah… c’était enfin finit, tout ça! ‘tin… j’avais mal à la tête, d’un coup.

(C) RP FICHE PAR SYMPI

» Au mauvais endroit, au mauvais moment. [feat. Munakata Reisi~]
» [Event 1][Terminé] Je sens qu'on va se marrer...[Haku]
» Keiji Oruma... *prend la porte*
» TERMINÉ ~~ Keiji Omura ~ Elle est par où l'asile?
» Euh... J'aurais jamais imaginé devenir maman poule... (PV Keiji)

Visite de routine qui tourne vite dans le mauvais sens... (PV Keiji)

Sujets similaires

Sujets similaires