Une journée de merde. Des cours de merde. Des cons et des connes. La totale. Et un prof qui gueule pour rien vu qu'il le regardait étonnement de façon calme et presque impassible.

Il s'était réveillé de bonne humeur, avait déjeuné tranquillement et était parti en cours en revêtant son éternel faux côté qui consistait à : faire semblant d'être quelqu'un de gentil et de joyeux. Pour une fois, il était arrivé à l'heure en cours et une nana de sa classe était venue lui demander son numéro de téléphone. Vite fait et de façon marrante pour lui, il l'avait poussée en disant qu'il ne voulait pas d'elle.

Son prof était venu lui gueuler dessus après qu'il ai dit de façon totalement décontractée qu'il était con et bon pour aller chez les putes. Bon, il s'était pris une bonne note et une heure de colle. Et alors ? Il s'en foutait ! Il en avait l'habitude !

Quand il sorti enfin du lycée, il tira son coup avec un parfait inconnu. Il avait un peu eu mal au derrière mais s'en était vite remis, laissant là son amant d'un jour.

Il avait parcouru les rues jusque pas d'heures pour enfin s'arrêter devant un bar. Il hésita un moment, trépignant presque d'impatience puis se décida. Il entra, parcouru le monde qu'il y avait du regarde, souffla puis se faufila dans la foule. Il bouscula sans ménagement quelques personnes, et du en repousser un violemment qui voulait lui régler son compte.

Il avait vite rejoint de comptoir en grognant des insultes à un gars qui l'avait bousculé. Celui-ci l'avait d'ailleurs entendu et s'était rapproché de lui de façon menaçante. Et comme ce matin,Seiji fixa la personne le menaçant de façon impassible voir même absente. Puis il atterri sur place quand l'inconnu avait osé dire un : « va baiser ta mère enfoiré. » Il eu un dé-clique, et son poing parti pour s'écraser sur le visage de l'homme. Ni une ni deux, il abattit son pied sur l'homme qui, entre temps, était tombé au sol. Apparemment, il était éméché. Et bien tant mieux ! Ça ne serait que plus amusant.

Le bleuté sourit de façon folle. Ricanant, il appuya de plus en plus fort. Il se retrouva ensuite au sol avant d'avoir dit quoi que ce soit. Et l'homme se jeta sur lui. Si ça n'avait pas été pour le tabasser, il l'aurait accueillit les jambes ouvertes !

Il lui en avait foutu des coups. Et comme d'habitude, le gars avec qui il se battait était nul. Il tombait que sur des gonzesses ou quoi ? Il continue à se battre quand un gars, torse nu, se mis entre lui et l'autre tache. Il avait froncé les sourcils puis avait sourit de façon sadique. Si ça s'arrêtait maintenant, il continuerait plus tard. Il était chaud aussi bien pour s'amuser que pour se battre. Mais bon, l'autre type venait clairement de les menacer.

Seiji soupira puis il se sentit traîner derrière le type en question. Dès qu'il s'arrêta c'est un coup d'épaule qui l'accueillit. Il grogna, lançant un regard froid et noir au mec. Derrière eux, les fils gloussaient. C'est saoulant ! Il grogna de nouveau, se tourna et fit froidement :

« Vous allez la fermer ? Vos voix de putains me saoul ! »

Là, il avait été clair et net ! Les filles avaient protestées puis avait commencés à murmurer voyant que le lycéen ne plaisantait pas. Il souffla de nouveau, se retournant vers le mec qui l'avait amener ici. Quand il lui demanda ses papiers disant qu'il n'était pas majeur, Seiji fronça les sourcils avant de sourire comme un dingue. Il était pas majeur, c'est vrai.

« Et ? Ca te fait quoi sérieux que je sois majeur ou pas ? »

Sa voix avait été dure. Il jeta un coup d’œil par dessus son épaule et vit le gars avec qui il s'était battu le regarder. Il lui sourit de nouveau et se tourna complètement vers lui, le provoquant... encore.

Le gars semblait furieux. Furieux pourquoi ? De s'être fait avoir par un gamin alors que lui n'avait pas été capable de lui faire mal ? Le bleu ricana de nouveau avant de se lécher les lèvres. Il balaya des yeux le monde qu'il y avait, repérant par-ci par-là quelques personnes qui pouvaient l'intéresser. Puis il pivota sur ses talons, prenant place au comptoir. Il fixa de ses yeux bleus le gars qui l'avait séparé puis fronça les sourcils avant se croiser les bras sur le comptoir et de mettre sa tête entre. Il soupira puis grommela quelque chose.

« - Tes pas supposé être là, y a une descente, tes embarqué direct, le bar ferme. On est tous dans la merde et je peux t'assurer que j'amplifie ton dossier pour que tu restes derrière les barreaux quelques temps. Ah moins qu'on s'arrange. « 


Derrière les barreaux ? La proposition était alléchante ! Le bleuté releva la tête, ses yeux illuminé d'une lueur de défi mais aussi de joie ? Il sourit presque de façon tendre avant de lâcher presque ironiquement :

« Derrière les barreaux hein ? Qu'est-ce que j'en ai à branler sérieux. C'pas là qu'on m'empêchera de me faire du mal... de me battre ou même d'essayer de buté des gens. »

Il fini par rabaisser la tête, soupirant. Il mit son menton dans sa paume, fermant les yeux. Et rajouta ensuite un :

« Toute façon, j'ai pas encore consommer et j'suis pour le bien du soda en ce moment. Tu sais, les boisson gazeuse. Puis dix-huit ans en juin. »

Il n'était pas ironique non... Juste un peu. Il disait juste la vérité. Il avait trop but ces derniers jours, il devait bien se stopper un peu et se mettre au soda. Il n'allait quand même pas se bourrer avec du jus d'orange ou un coca ?

Il se mit à fixer le barman qui était devant lui. Sourit puis posa ses yeux sur son visage. Il passa ni vu ni connu sa langue sur ses lèvres puis s'étendit. Hey il était mignon ce barman putain !
Le basketteur regarda autour de lui, se leva presque sur le tabouret et se pencha au dessus du comptoir. Il fronça les sourcils et dit :

« Nee... tu m'apprends ton boulot j'ai b'soin d'un job aussi ou j'vais finir dans un carton... »

Va dans le bar d'en face, il cherche justement un petit môme qui aime se faire rentrer des verges dans le cul par des vieux croutons. Et au cas où j'aurais pas été assez clair, rassit ton cul sur le banc sinon j'te fais sortir. La mode clodo va surement bien t'aller. J'ai pas que ça a faire, enseigner aux mômes en manque d'attention. Et je m'en branle plus qu'allègrement que t'aille ton 18 ans en Juin. Dit ça a tes potes, pas à moi.

Sur le coup, Seiji resta stoïque le temps de bien digérer ce que venait de lui dire cet enfoiré. Puis il serra les poings avant d'avoir un rictus de fou se dessinant sur son visage. Il avait fait semblant d'être gentil et tout ce qu'on veut, mais là, ce gars allait en avoir pour sa poire.

Senju se leva sur le tabouret, pris le verre du quel il vida le contenu sur un des client qui passait à côté de lui et dès que l'autre fut de l'autre côté du comptoir, il jeta le récipient juste à quelques centimètres.
Son regard sombre de d'habitude revenu, son éternel expression de méchanceté et de mépris ayant fait leur grand retour. Puis de nouveau, son sourire fou et psychopathe se figea de nouveau. Il fit craquer ses poings avant de légèrement tourner la tête.

« Bien comme tu voudras. Je vais m'amuser à ma façon. » Dit-il d'un ton normal.

Puis il se tourna pour faire face aux clients et gueula un :

« Hey ! Le barman offre des boissons gratuites ! Profitez-en ! »

Ce type. Il lui avait mis les nerfs. Bon, faut dire que lui aussi en avait assez d'être toujours appelé gay gay gay gay gay. Il en avait sa claque ! Il soupira, fit glisser sa main dans ses cheveux puis fut pris d'un ultimatum. Il restait gay ou il essayait les nanas ? Bon... il avait toujours couché avec des mecs. Les filles c'étaient pareil non ?

Il haussa les épaules, regarda par dessus la gauche puis se faufila ni vu ni connu dans la foule avant d'aller trouvé une fille. Sur le coup, il se dégouttait. Mais si il y avait que ça à faire...

Une fille était venue vers Seiji, qui entre temps, s'était assit bien tranquille sur un banc à l'écart du monde. Fille blonde, boobs de fou, regard de braise, corps de rêve et voix sensuelle. Pour la première fois, le bleu souri à une fille. Canon qui plus est. Quand elle s'assit à côté de lui, elle se colla directe. Au début, ce fut un mouvement de recul que fit le lycéen, mais pour finir, il se laissa faire, aimant plus ou moins le contact féminin sur lui.

Puis il vit ce barman regarder dans sa direction puis vers une fille qui lui souriait. Il fronça les sourcils, se tourna vers la blonde et lui roula un patin. Puis il se leva, s'excusant et promettant de revenir vite. Il se dirigea vers la fille et lui sourit avant de se pencher et de lui chuchoter que le barman était loin d'être hétéro mais bel et bien gay. Dégoûtée, elle parti vers un autre mec, et Seiji se tourna vers le dit barman avec un grand sourire avant de bouger les lèvres pour faire comprendre un : Tu es à moi.

Puis le bleu retourna vers la blonde qu'il embrassa à pleine bouche. C'était pas si mal de toucher une fille et de l'embrasser. Il s'installa à côté et commença à discuter. Trente minutes plus tard, il ne restait plus qu'eux deux... et le barman. Barman qui vint vite pour les faire sortir.

Le basketteur avait froncé les sourcils, avait fait partir la fille en disant qu'il faudrait recommencer un jour et celle-ci lui donna son numéro. Numéro qu'il accepta. Puis Seiji se mit à fixer l'ébène qui semblait plus que furieux. Et c'est avec un grand sourire que le bleuté lui répondit. La blondasse lui avait donné sa première « expérience » avec une meuf. Restait plus qu'à voir se que c'était à la baise...

Il lui donnait une minute pour dégager ? C'était quoi cette connerie ? Un jeu ? Puis il avait l'air menaçant à se re zappé. Seiji se leva alors, frotta son pantalon, détacha sa veste de son uniforme scolaire et remonta ses manches. Il se mit en face de l'ébène. Il restait quoi, dix secondes ? Moins ?
Il l'attrapa par sa chemise et le tira. Quand se fut fait, il le mordit. Et pas gentiment.

Puis il se recula et sourit de façon démente. Son regard qui s'était fait doux pour la fille était devenu noir, haineux et fou. Il ne lâchait pas sa chemise par contre, et son regard restait fixé sur le barman qui semblait plus que furieux.

« Tu es à moi. »

Toujours la main serrant la chemise, il sourit de nouveau de façon carnassière. Il se lécha les lèvres. Quand il lâcha le barman, ce fut presque pour le dévorer des yeux, puis tourna les talons pour rejoindre le banc où il s'était installé plus tôt. Il croisa les jambes, et ferma les yeux.

Il les rouvrit vite. Il était peut-être masochiste, il n'était pas encore suicidaire. Et il avait raison de pensé ça.

Quand il fut près de moi après avoir fait son monologue, il me mit un coup au niveau du ventre. Instinctivement, je me penchai en avant comme pour simuler. C'est quoi cette force de tapette ? Le con me mit en plus de ça au coup au niveau de la tempe. Je tombai au sol, mon oreille bourdonnant. Puis il me mit un coup au niveau de l'estomac, encore. Et là, je ris. J'en peux rien. C'était plus fort que moi. Je devais rire.

Puis je me relevai, frotta mon pantalon et m'étira. Il voulait jouer, on allait jouer.
Je me tournai vers lui, le regard brillant d'une étrange lueur de satisfaction, puis comme lui précédemment, je lui donnai un coup. Sauf que moi c'était au niveau de la mâchoir. Puis une droite vola pour s'arrêter au niveau de son estomac. Le barman c'était penché en avant, et automatiquement, je pris ses cheveux en main, leva le genou et écrasa sa tête contre.

Je me mis à ricaner quand je le lâchai. Je m'écartai un peu, un grand sourire peint sur mon visage. Vous savez, ce sourire dément que l'on voit chez les fous. Ca faisait longtemps que je m'étais pas battu ainsi. D'habitude c'était trop facile. Après tout, j'en ai l'habitude. J'ai l'habitude des hommes qui se croient fort parce qu'ils sont basés mais qui sont aussi faible que les nanas.

Je le regardai d'un air rageur aussi tout en étant totalement joyeux. Putain ça fait un moment que je n'avais pas eu autant de bonheur en me battant et en recevant des putains de coups ! Ca fait un bien fou !

« Tu crois sérieusement que tes coups de tapettes me feront quelque chose ? Trouve autre chose gamin. »

Je lui dis ça tout en rigolant. Je ne pouvais pas me retenir. Bon, fallait juste qu'on reste seul le temps que je règle ce foutu truc. Car si il y avait des blaireaux qui s’amenaient, ça risquerait de tourner mal. Pas que je n'aime pas ça hein, au contraire ! Juste que, je veux pas retourner à l'hosto en ce moment... il y a encore peut-être ce type qui ressemblait à mon frangin.

Ca faisait mal putain. Cet enfoiré commençait à prendre ça au sérieux. Il venait de me faire mal et en plus, il crachait. Heureusement qu'il vise comme une merde !
Putain j'ai mal. J'ai la tête qui tourne à cause du coup. Bon, pas le choix. Je me fous de s'qu'il me dit. Je me lève en vacillant. Je secoue la tête. Je vois flou. Je ferme les yeux et secoue la tête. J'ouvre les yeux. Ah j'vois mieux. Putain c'mieux !

Je regarde l'ébène. C'fou être si petit et cogner si fort. Bon, c'pas grave. Je le fixe avec un regard fou et désireux. Ouais, plus il s'énerve plus il me donne envie. Je me lèche les lèvres. Tellement mignon avec ce sang qui suinte de sa bouche. Ca me donne tellement envie.

« Bon... j'vais pas passer par quatre chemins. Bouge pas hein. Je reviens. »

Moi qui était tombé derrière le comptoir, je passe au dessus et me dirige vers lui. Je fais semblant de passer à côté de lui avec une mine blessée. Mais pile quand je passe à côté de lui, j'attrape ses cheveux à l'arrière de sa tête et tire. J'ai envie. Je sais plus me retenir. Je l'attire contre moi, lâche sa tête et directement après, je bloque mon bras sous sa tête. Avec l'autre main, j'ouvre sa chemise. Oh putain corps de fou. Oh putain... j'viens de péter sa chemise. Au revoir boutons ! Ah ah j'm'en branle !

Je caresse sa peau. Elle est douce. Bon peut-être un peu pâle par contre. Mais rien à foutre !

« Putain tu donnes envie. »

Il à l'air enragé, rien à foutre ! Je le sens. Il sent l'herbe. Tain ça lui va bien. Cet foutue odeur lui va à merveille ! Je le sens au niveau du cou. Là aussi il sent bon. Je le lèche, lui baise la peau du cou. Elle est chaude. Hé hé il est en pétard le ptit !

L'enfoiré, il me faisait arrêter mes activité là où j'en étais en tirant sur ma chemise. Avec son maudit sourire à la con, je fais même pas attention à c'qu'il me dit. Je le regarde, fronce les sourcils et soupire.
Je me retiens de pas péter un plomb. Ce con me donne vachement envie, mais de l'autre côté, j'ai une folle envoie de l'envoyer à l'hosto. J'aime pas quand on me résiste. En d'une certain manière. Car de l'autre, j'aime ça. Ca m’excite au plus haut point !
Alors voir ce foireux me résister alors que j'étais pas à fond, c'est marrant.

Je me mets à ricaner comme un fou. Ce con croit vraiment me faire peur ? Et bien c'est raté ! Je suis remonté à bloc, c'tout le contraire quoi.
Je regarde vite autour de moi et repère la table la plus proche. Je le tire de force, ressers l'emprise autour de son cou. Comme ça, je suis certain qu'il ne tentera rien. Car vu la façon dont je le tire, un geste envers ma personne lui fera mal car mon bras se resserrera automatiquement. C'est trop jouissant de savoir ça !

Une fois à la table, je le lâche et le retourne face à moi avant de le pousser de force dessus pour finir par me mettre entre ses jambes. Et le tout en seulement quelques secondes. Je plaque ensuite une main sur son cou et y exerce une petite pression pour lui rappeler qu'un geste et il risque gros. Je me lèche les lèvres et me penche légèrement vers lui.

Je le regarde avec un regard fou et je souris de façon carnassière. Je le dévore littéralement des yeux. Il sera mon repas...

Non, IL est MON repas...

« J'espère que tu as bon goût... »

Il arrivait encore à parler cet enfoiré... Même quand je resserrais un peu ma main sur son cou, il parlait encore. Mais ça se voyait trop, il étouffait petit à petit. Si bon de le voir comme ça. Si... chouette quoi.

Je venais de me pencher sur lui et de lui dire qu'il sentait bon quand il me répondit avec un grand sourire qui s'effaça bien vite qu'il se lavait tout les jours. Encore heureux.
Mais il finit par lâché la phrase qui me mit hors de moi.

« - Ta mère devait quand même vachement déçue à ta naissance. D'avoir eu droit à un perdant pareil. »

Ma mère ? Ma mère ? Ma mère n'a pas été déçue du tout ! Pour elle j'étais pas un perdant ! Si je le suis aujourd'hui, c't'à cause de mon stupide frère enfoiré ! Ma mère m'aimait elle ! Putain j'suis en rogne ! J'vais te défoncer ! Tu vas crier ! Tu vas me supplier.

Même après qu'il m'ait dit ça, mon visage ne change pas d'expression. Mon éternel grand sourire toujours scotché sur mon visage. Seul ma prise sur son cou change. Elle se fait plus forte. Je voulais l’étouffer... Mais...

Attends... j'vais te défoncer ? Putain … ouais c'est ça ! J'vais te défoncer tellement le cul que tu pourras plus marcher !

Je respire un bon coup, mets ma tête un peu en arrière, puis le fixa avec défi. Puis je souris presque de façon douce. Après Atsuo, le gars de l'hosto que j'appelle Onii... c'est son tour.. Putain j'ai l'impression d'être une vraie pute des fois !

Doucement, mon autre main va jusque son pantalon et le détache. Je descends le braguette et fais glisser son pantalon bien vite suivit par son boxer bleu marine. Putain pour sa taille et sa gueule d'ange défoncé au shit, il a du calibre ! Je le regarde avec un regard vide, soupire et tourne la tête. Deux trois secondes max et je tiendrais plus...

Trois... deux... un... putain je craque.

Avec ma main, je détache mon pantalon qui tombe sur mes pieds, et mon boxer le rejoint vite. Moi aussi j'ai du calibre mon lapin...
Je me rapproche bien. Il semble presque terrifier sur le coup. Moi je lui fais un grand sourire carnassier. Avec ma main, je lui soulève légèrement son cul. Moi, pas besoin de dire que je bande. Pour finir, je le lâche. La table est assez basse pour que je lui soulève son putain d'cul.
Et ni une ni deux, c'est avec un grand sourire que je vois son visage changer sous la douleur.
Putain, le prendre à sec, c'est chaud. L'est si serré. Mais, c'est si bon !

C'était si jouissif de voir son visage déformer ainsi. Et surtout, le fait qu'il se retienne d'hurler. Fallait dire, il avait pas vraiment le choix. Car avoir une main en train de t'étrangler et un putain de calibre dans le cul qui te prend à sec, ça devait faire mal. Bon, j'm'en fous de toute façon. Il avait pas à être.... sexy et dérangé. Putain en plus avec cette odeur d'herbe sur lui, ça allait bien avec sa putain de gueule de juncky... Mais même pour un mec qui passe son temps à se défoncer, sa peau elle, elle est douce, bien que trop pâle à mon goût. Et c'est moi qui parle ? Bon, d'un côté je suis un rien plus bronzé que lui... un rien.

Mais là n'est pas la question ni le moment. Là, c'est c't'enfoiré qui m'intéresse ! Ce con qui a osé parler de ma mère. Cet enfoiré qui m'a en lui... Putain il est étroit ! Si il se détend pas, j'ai l'impression qu'il va clamser. Si il clamse, j'me sentirais con. Il criera plus, et il marchera plus. Bon, d'un côté, demain il marchera pas ! Oh putain il sera pas là alors ! Ah faut trop que je vienne demain rien que pour voir si il bosse. Si il bosse, je rigole. J'me mettrais de l'autre côté du bar avec un « pote » et on le fera marcher. Ca risque d'être super.

Bon, j'ai assez attendu. Ses traits se détendent un peu. Je lui souris comme un fou et me penche vers lui pour aller susurrer à son oreille que si il se détend pas, demain il pourra pas bosser ainsi que le surlendemain. Ca serait con. Puis je prends un ton froid et lui dit, que la prochaine fois qu'il parlait de ma défunte mère, je lui arrachais ses couilles et lui ferais manger jusqu'à étouffement. C't'un bon plan ça.
Je finis par me redresser. Je lâche enfin son cou pour foutre ma main sur sa hanche, l'autre y étant déjà. Le voir reprendre l'air comme un … con c'est cool. Le petit grand qui s' prenait pour un mec fort avait l'air totalement soumis. J'aime quand les gens sont soumis. Enfin, même si 90% du temps, je me retrouve en dessous comme un con. Pourquoi je tombe que sur des dominants sérieux ? J'suis l’appât à dominants ou quoi ? Enfin bref, là c'est moi qui domine. Et putain j'aime ça ! Embrasser une nana... mouais ça passe, mais putain enculer c'mieux.

Je le regarde de haut, et une fois qu'il me semble qu'il respire de nouveau plus ou moins normalement, je fais le premier geste en lui. Putain serrer. J'aime. Son visage est de nouveau crispé. J'm'en balance ! Le deuxième geste vient, bien vite suivit de troisième et la cadence s'enchaîne. Je ne fais pas attention à faire doucement, j'y vais direct à ma cadence... Donc pas vitesse escargot. Je lui tiens bien les hanches, on ne sait jamais que ce connard essaie de se barrer. Un geste, et j'le descends sur place.

Oh shit, ça fait un putain de bien. J'comprends s'que ressent un putain de seme quand il passe dans mon cul maintenant. … Maintenant que j'y pense, j'suis pas une sorte de putain ? Qui bosse gratis à la limite ? Fin, j'm'en branle pas mal, là, y a que le petit que j'prends qui compte. Mais si il se détend pas, il va pas savoir profiter...

Il n'a pas l'air d'aimer. Tant mieux. J'faisais pas ça pour qu'il aime de toute façon. Mais bon d'un côté c'mieux si il aime aussi... putain j'suis partagé là... Aime ou aime pas. Bon, faut qu'il se détente il est trop serré. Ca me fait mal aussi. Je grogne. Bon, je ralentis la cadence sinon j'ai l'impression que si j'continue de le baiser comme ça, il va m'arracher la queue.
Je fais alors plus doucement, m'appliquant d'avantage. Mais bon, pas facile quand sa victime sert votre poignet. D'un mouvement brusque, je fais en sorte qu'il me lâche. Je me penche sur lui et l'embrasse... de force. Bah oui, j'ai que ça à faire. Quand je me recule, je souris.

« Détend toi... sinon ça n'ira jamais... »

Ha... a croire que le message est passé.. il bande maintenant. Il ne semble même pas comprendre la réaction de son propre corps. Chercher pas mec, c'est normal. En voyant ça, je souris de façon douce... What j'ai quoi là ? Bon Sei, le regarde pas, concentre toi sur ta tâche ou tu vas encore failler...

Je me concentre alors d'avantage et je le vois peu à peu se perdre. Ses traits se détendent. Bien. Tant mieux. Moi-même je commence à perdre pied. Je sens cette putain de douce chaleur s'emparer de moi. Je grogne de contentement. Je me savais pas si … animal. Ah ah connerie ! Putain j'me ferais plus prendre... sauf par Shinrei. C'type est un dieu au lit ! Mais... Oh bordel j'me sens trop bien. Et le fait que l'autre se détende ça n'arrange rien, au contraire, j'ai l'impression de m'enfoncer de plus en plus en lui. J'ai l'impression que bientôt, même si c'est déjà le cas, je ne ferais plus qu'un avec lui. Je resserre mon emprise sur ses hanches et grogne une nouvelle fois. Dieu que c'est bon. C'est aussi bon d'enculer que de se faire prendre. Faut qu'il se fasse prendre plus souvent le coco, ça deviendrait sa nouvelle drogue à tel point qu'il en laisserait sa fumette.