En ce moment je me trouvais sur le terrain de basket. Pourquoi faire ? Et bien j’étais en train de m’entrainer aux tires comme je n’étais pas très doué pour ça. Parfois j’arrivais à marquer des un, deux ou trois points, mais lorsque je me retrouvais face à un adversaire et bien j’avais plus de mal à m’en sortir. Je ne voulais pas être un poids pour ma nouvelle équipe et je comptais bien combler mes faiblesses. Après tout, j’étais juste doué pour les passes et les dribbles. Ce n’était autre que ma spécialité et dans un sens, c’était grâce à ma vitesse et à mes yeux. Ceci me permettait de voir le terrain entièrement et comme bon me semblait lorsque j’en avais besoin ou envie pour faire une passe et même dribbler mon ennemi. Cependant, je ne devais pas compter en permanence sur ça et j’utilisais mes propres moyens. Et donc comme je le disais plutôt, si je m’entrainais c’était bien sûr pour avoir le moins de faiblesses que possibles.

Mais passons, s’entraîner seule pour certaines choses, cela n’était pas évident, car je devais aussi faire la défense. Malheureusement pour moi, je n’avais pas d’attaquant et donc je ne pouvais pas essayer d’arrêter la personne. En tout cas, je m’entrainais sur les sauts. J’avais entendus parler de la plupart des joueurs de la génération miracle et de ceux qui en avaient certainement l’étoffe. Donc, je faisais tout mon possible pour prendre appuie sur mes jambes et sauter aussi haut que possible. Bien sur, je ne pouvais pas faire des choses comme les garçons au vue de ma taille et de mon corps. Entre une fille et un garçon il y avait forcément de la différence et je continuais de combler ça avec l’aide de mon père. Avant de revenir au japon, j’avais réussis à être du même niveau qu’un garçon pratiquement.

Et dire que ma passion pour le basket me venait de mon père. Il avait été un joueur de basket depuis sa tendre enfance tout comme moi. Surtout qu’il était entraineur depuis longtemps. D’ailleurs depuis mon retour, je me demandais dans quel école il se trouvait, car il n’avait pas voulu me le dire. Nous qui étions très proche, on s’était un peu éloigner depuis notre retour au japon. Peut-être qu’il entrainait une des écoles réputés ou bien une école non connus. De plus les cours me prenaient beaucoup de temps et je le voyais donc moins à cause de ça et de même pour ma mère qui était écrivain à la maison. Sa santé ne lui permettait pas de faire comme bon lui semblait. Heureusement pour moi j’avais la santé de mon père ou ma vie n’aurait pas été facile. Alors que je prenais le ballon qui avait manqué le panier, celui-ci m’échappa des mains et se retrouvait au pied d’une personne. Je courrais donc vers elle et je ramassais le ballon.

- Excuse-moi pour le ballon. Il a du te gêner en arrivant à ta hauteur et t’empêcher à continuer de marcher.

Je lui souriais joyeusement.

Attaque, défense, parer, prendre la balle, passer... L'entrainement habituel que je faisais subir à notre équipe, je prends des notes et puis en rentrant je les analyse. Parfois il m'arrive de trainer un peu avant de rentrer sans que Daiki soit au courant sinon il viendrait s'énerver en sachant que je cours parfois le risque de me faire embêter par les racailles du terrain de basket. Je soupirais alors doucement en arrivant sur le terrain complètement perdue dans mes pensées les plus intimes lorsqu'un ballon arriva alors à mes pieds roulant sur le sol se présentant alors à moi. Je soupirais alors m’apprêtant à le ramasser lorsque je vis alors une fille venir vers moi pour le reprendre et s'excuser. Je m'arrêtais alors doucement en la regardant avant de sourire doucement et lui répondre:

"Pas de soucis, à vrai dire j'ai l'habitude je suis manager d'une équipe et puis je viens souvent ici voir quelques joueurs de rue."

Je la regardais alors de la tête aux pieds constatant alors que j'avais à faire à une joueuse de bon niveau en face de moi, je souriais alors avant de dire amusée et intriguée à la fois:

"Tu joues depuis longtemps? Il me semble que tu aies des soucis pour marquer les paniers, tu voudrais peut être quelques conseils?"

Je souriais en la voyant et me rendais bien compte que cette demoiselle n'était pas comme les autres filles de mon âge et encore moins comme les autres filles jouant au basket. Je posais alors mon sac sur un des bancs avant de sortir mes notes ainsi qu'un crayon à papier avant de soupirer doucement en voyant la quantité d'informations que j'avais pu récolté. Je regardais alors la demoiselle en souriant attendant simplement une réponse de sa part.

La fille aux cheveux roses qui se trouvait face à moi me disait qu’il n’y avait aucun soucis étant donné qu’elle était habituer. Rapidement, je découvrais qu’elle était le manageur d’une équipe et qu’elle venait souvent ici pour voir quelques joueurs de rues. C’est vrai que jouer avec eux et les voir jouer… Et bien c’était quelque chose de cool, car on pouvait apprendre à jouer avec eux et ça nous aidait beaucoup, à nous les joueurs de basket qui jouons dans une école ou bien en club à s’améliorer. Celle-ci me regardait de la tête aux pieds et je voyais un sourire apparaître sur ses lèvres. De plus elle reprenait la parole d’une façon amusée et intrigué. Celle-ci me demandait depuis quand je jouais au basket et elle avait l’air d’avoir remarqué que j’avais des problèmes pour marquer des paniers. Elle voulait me proposer des conseils et donc je souriais à mon tour. Je la voyais posé son sac sur un des bancs et elle prenait de quoi écrire sur un bloc note.

- Et bien, je joue au basket depuis ma naissance. Enfin dès que j’ai eu l’âge, mon père qui est un entraîneur de basket à commencer à m’apprendre à jouer.

Rien que de me souvenir de mes débuts j’en rigolais sans qu’elle puisse comprendre. Bah oui, je venais de rire comme une idiote et je me calmais très vite en me rendant compte que je n’étais pas seule. J’étais gêner et j’espérais qu’elle ne l’est pas mal prit.  Je me souvenais que j’arrivais à rien dans le temps et c’est seulement en grandissant que j’ai pus m’en sortis un minimum. En fait, mon père ne m’aidait plus du tout dans quoi que ce soit. A notre retour surtout. Enfin passons, je faisais tournoyer le ballon sur mon doigt tel une pro même si je devais l’arrêter comme il partait.

- Disons que j’essaie de combler mes faiblesses. J’arrive à marquer des paniers, mais quand je joue face à du monde… J’ai du mal à bien viser. Bon d’accord, parfois je ne marque même pas quand je suis seule.

Mon père m’avait pourtant bien expliqué, mais après apprendre des autres pouvait être utile.

- En tout cas, tu as vite remarqué que j’avais du mal, tes conseils seront les bienvenues.

Je lui souriais joyeusement.