Comme souvent, il était tôt pour ces jours de week-end. Bien que j'appréciais dormir pendant des heures, j'avais du mal à me réveiller tard et ce depuis quelques années. Enfin passons, j'allumais la télé comme tous les matins, la routine matinale quoi. Je laissai danser mes doigts sur la télécommande pour trouver la bonne chaîne. Hop ! Voilà la météo, parfait, bon timing. Alors quel temps fera-t-il ? QUE DU SOLEIL ?! Mais cela n'était-il pas généralissime ? Après avoir tranquillement regardé la météo, je me hâtai de prendre mon bol de céréale et me faire un petit chocolat chaud. Tout en revenant devant la télé, je regardais les quelques informations qui passaient. Juste des faits divers. Il y avait un documentaire qui avait attiré mon attention. Son sujet ? La plage. J'avais en un éclair, qu'une seule envie : aller à la plage. Courir sur le sable pieds nus, m'aplatir sur l'eau ect. Des souhaits de petite gamine mais tant pis ! On est tous des gamins dans nos cervelles !

Bref, je finis mon petit déjeuner, rangeai le tout dans l'évier et fis la vaisselle à l'arraché si on voulait. Un fois le tout fini, je gagnai ma chambre et ouvris mon placard. J'étalai un grand nombre de robe légère et de maillot. Je restai devant pendant environ.. dix minutes ? J'émis un souffle et choisis un maillot blanc avec les ficelles rouges. Ce maillot était simple, je n'avais pas besoin de mettre un de ces maillots « sexy ».. J'enfilai par dessus, une robe blanche légère. Cela me permettrait si l'envie me venait de me baigner plus facilement. Je pris un de mes sac en paille, un sac de plage, tout ce qu'il y avait de plus banal. Je rangeai dedans : une serviette, de la crème solaire que je me mis au préalable, un livre, de l'argent, de la bouffe et un tas de chose « utile » bien sûr. Je courrai chercher mon beau chapeau de paille que j'avais acheté récemment, c'était le moment idéal !

Une fois prête à partir, je regagnai le salon pour éteindre la télévision. Je n'oubliai pas de prendre mon téléphone ainsi que ma carte de bus, car il fallait bien me rendre à la plage. Je n'avais pas très envie de marcher jusqu'à là bas. Le flemme, je vous avouerai. Je sortis de mon appartement, fermai à clé la porte. Je dévalai les escaliers de l'immeuble à une vitesse fulgurante, il y avait des ascenseurs à disposition mais j'avais une envie comme ça de descendre les marches. Je marchai ainsi jusqu'à l'arrêt de bus, je n'eus pas besoin d'attendre une éternité. Les bus qui passaient près de chez moi avaient des intervalles restreints. Pour passer le temps du trajet, j'écoutai de la musique avec mes écouteurs.

-Plage... Arrêt Plage.

Oh ! Je me hâtai de sortir du bus, je m'arrêtai après avoir être sorti du transport. La brise venait caresser mon corps, faisant valser mes cheveux avec un rythme irrégulier. Je respirai l'air humide et salée, piquant légèrement mes narines. Ce qui produit un ricanement discret de ma part. Je repris mon sérieux et regardai devant moi, une vue incroyable. Une plage quasiment vide, quelques couples, des groupes d'amis, des mioches qui pataugeaient dans l'eau..  Je soupirai encore une fois. Je m'avançai sur la plage, marchant sur les grains de sable et je profitai pour enlever mes sandales. J'allai mettre mes pieds au bord profitant de la fraîcheur que procurer la mer face à l'horrible température émanant du soleil. Je m'arrêtai en plein milieu toujours les pieds dans l'eau. Je regardai l'horizon, la presque parfaite ligne dessinait par la mer séparant ainsi le ciel de l'étendue vaste bleue.

Alors que je contemplais tranquillement la vue avec ce soleil éblouissant. Je sentai du monde qui passait près de moi, moi qui était devant, moi qui admirait ce beau panorama. Quand tout à coup j'entendis :

- Salut, tu es toutes seule ? Si c'est le cas, joins toi à moi comme je suis comme toi.

Je frissonnai rien qu'en entendant la phrase... Cette phrase sonnait comme une personne... comme un pédophile. J'espérai me tromper évidement, de plus cette voix était féminine mais ne jamais se fier aux apparences. Même si je n'avais pas encore vu le physique de cette personne. Au secouuurs, c'était la seule à laquelle je pensai réellement en ce moment. Vous voulez que je pense à quoi d'autre? Ah mais ! Peut-être que cette personne ne me parlait pas à moi... Je tournai alors ma tête sans croiser la personne, il n'y avait que moi qui était debout comme une imbécile. Cette réplique m'était donc adressée... Je soupirai longuement, repris mon calme doucement. Cette plage était remplie donc il ne pouvait pas m'arriver grand chose hein? Puis je savais me défendre un minimum quand même, j'avais déjà plaqué au sol le "grand" Daiki... Hum hum ! Passons. Je décidai de faire quelque chose. Cette personne ne devait pas avoir vu mon visage faire plein de mimique vu qu'elle était derrière moi. J'inspira profondement et je me tournai avec un visage déterminé. Ce que j'aperçus, c'était un visage simple, pur et souriant. Comment résister à un tel sourire? J'étais soulagée à vrai dire, ce n'était pas quelqu'un de bizarre.. Normalement. En tout cas physiquement. Mais ne jamais se fier au apparence Shiro, jamais~

Je lui rendis un grand sourire, un grand sourire comme je les aimai ! Tout en penchant légèrement ma tête sur le côté et je mis ma main sur mon visage, plutôt sur mes cheveux qui étaient bercés par le vent léger. Ma longue chevelure dansait avec le soupir naturel de la Terre, j'avais l'impression qu'elle s'amusait avec qu'elle. Tandis que moi, je trouvais cela simplement énervant, chaint. Après quelques minutes avec mon sourire, je lui adressai :

- Bonjour Mademoiselle, je suis effectivement seule et il me semblerait que cela ne soit pas une mauvaise idée que je me joigne à vous. Merci de votre préposition.. Euh.. Mademoiselle? En tout cas, je me m'appelle Kuragari Shiro, et ne soyez pas formel avec moi !

Ce que je disai étant assez contratidoire, mais je suis quelqu'un d'assez polie il faut dire.. Je me mis à l'observer de plus près, elle était vêtue d'une jupe blanche avec un haut noir. C'était un ensemble plutôt banale mais sympathique à voir, en tout cas c'était mieux que certaine personne qui s'amusait à mettre des vêtements fluorecents qui piquaient les yeux et donnaient envie de vomir. Une de ses mains attira mon attention, je laissai mon regard se distraire et remarquai que ce n'était que ses chaussures. Je reconcentrai mon attention sur son visage lui redonnant un autre sourire chaleureux. J'attendai simplement une réponse de sa part, un simple retour.