Partie 1- Spoiler:
Moi aussi j'ai été inspirée :p
Amy accepta finalement sa proposition. Il était rare que Tsubaki invitait des gens chez elle. Très peu de personnes sont venus chez elle. Elle pourrait compter avec ses doigts de la main. Akashi, Kuroko et Annabeth. Alors, inviter quelqu'un qu'elle venait de rencontrer allait un peu chambouler les choses. La bleuté prit ses sacs pour l'aider. Elle allait protester mais c'était trop tard. Ce n'était pas si lourd que ça mais elle avait l'air d'insister et que ça lui faisait plaisir.
-Et toi arrête de faire tout ce bruit vilain ! Déclara Amy en posant sa main sur son ventre.
Elle parlait à son ventre. Kumako n'avait pas le droit de dire que c'était étrange parce qu'elle l'était. Elle discutait bien avec ses chats, possédait une force incommensurable et avait un tatouage qui ornait tout le côté droit de son corps. Alors oui, elle était étrange. Mais pour elle, elle était quelqu'un de normal. La rosette ne dit rien et se contenta de marcher pour rejoindre sa maison.
Enfin si on peut appeler ça une maison.
-Amy-san, nous sommes presque arrivées, lâcha calmement Tsubaki.
Aucune réaction. Elle jeta un coup d'oeil à sa nouvelle amie et s'aperçut qu'elle était plongée dans ses pensées. D'ailleurs puisqu'elle était étrangère, elle devait sûrement être ici en tant que touriste, non ? Elle détailla discrètement les vêtements de la jeune fille. Un uniforme scolaire. Et pas n'importe lequel. Celui de Yôsen. Elle était donc dans la même école que Murasakibara, le pivot de la Génération des Miracles. Et il n'y avait pas aussi Himuro Tatsuya, le frère de cœur de Kagami ? Elle n'en était plus très sûre. Mais il lui semblait que oui. Elle allait chercher sur internet tout à l'heure. Si elle y repense.
Amy sortit finalement de ses pensées, remarquant que la rosette l'observait.
Désolée j'étais dans mes pensées. L'équipe de basket dont je suis manager va participer bientôt à un tournoi important. Et j'aimerais bien jouer avec eux, mais c'est impossible... Enfin je ne vais pas t'embêter avec mes problèmes.
Un tournoi important ? Sûrement la Winter Cup. L'inter-High étant passé, il ne restait plus que ce prestigieux championnat de basketball. Pas très bavarde, Kumako se contente d'hôcher discrètement la tête avant de s'arrêter devant un portail en fer, peint en noir. Elle tapa le code d'entrée, après s'être assurée qu'il n'y avait personne et le clignotant passa du rouge au vert, avant de faire un petit bruit pour signaler que la sécurité était dévérouillée.
La maison des Kumako était inhabituelle. Premièrement, elle ne contenait pas seulement que la maison mais aussi le spa et le dôjo familiale. De ce fait, le terrain des Kumako recouvrait au moins deux ou trois pâtés de maisons. L'entrée des clients et des élèves étaient situés à l'opposé de celle de la maison familiale. Pour en revenir à la maison, il s'agissait d'une villa moderne. À l'extérieur, le jardin bien entretenu où scintillaient des boules lumineuses colorées était silencieux. Le rideau de fer était abaissé, impossible donc de voir l'intérieur. Tsubaki s'approcha de la porte d'entrée puis sortit ses clés et ouvrit.
Lorsque la lumière fut, un couloir blanc se présenta aux demoiselles. À droite, il y avait le meuble à chaussures. Elle retira d'ailleurs les siennes, les rangea et enfila des chaussons. Elle prêta à la bleuté les chansons d'invité. Le couloir donnait sur le salon. Un salon moderne aux lignes épurées sans pour autant paraîitre trop impersonnel. Sur la table basse traînaient ses cahiers, sa console de jeux et la télécommande de la télévision. La télévision était en réalité un écran plat accroché au mur sous lequel se trouvait une cheminée moderne. Contrairement, il y avait une étagère remplit de trophées, de coupes, de médailles et de cadres photos. Les récompenses sportifs des membres de la famille Kumako.
Tsubaki se trouna finalement vers sa nouvelle amie.
-Amy-san peut faire comme chez elle, déclara-t-elle en reprenant les sacs dans sa main et en lui désignant les canapés en cuir blanc. Je suis dans la cuisine si Amy-san a besoin de moi.
Sur ces mots, elle sortit de la pièce et entra dans la cuisine américaine et elle put enfin se mettre aux fourneaux. Ce soir c'était du curry et un bon okonomiyaki.