La porte ne m'y pas beaucoup de temps à s'ouvrir, Aomine observa avec une certaine curiosité, il se demandait si les parents de Kuroko était comme lui... petit, invisible et calme. Ça ne le surprendrait pas, tout le monde ressemble de près ou de loin à ses parents.

Une femme entra, sans doute sa mère. La ressemblance était d'ailleurs bien visible, elle avait les mêmes cheveux magnifiquement bleu de son fils. Elle semblait plutôt jeune d'ailleurs, Kuroko aussi paraissait parfois plus jeune que son âge, un trait de famille ? Elle faisait certainement plus attention à ses vêtements par contre, elle portait une jolie robe féminine, le bleu lui aurait peut-être allé mieux, mais Aomine ne fit pas de commentaire.

-Oh tu est déjà entrer. Avec un ami que je connais pas à ce que je vois.
-Aomine Daiki. On était ensemble au collège. Dans la même équipe aussi.

Une chose était sur, elle n'avait probablement pas le même caractère que son fils. Bien qu'elle avait une voix calme, elle semblait beaucoup plus chaleureuse que le fantôme, elle avait même fait un sourire amical, ce qui n'était pas du tout le genre du jeune bleu. Aomine entendit encore des bruits de pas, quelqu'un d'autre ? Son père sûrement, le basketteur espérait qu'il serait tout aussi gentil que la mère, il n'imaginait pas tellement le père du jeune bleu en bodybuilder ou quelqu'un de très imposant. justement, celui-ci entra. Son apparence choqua quelques instant Aomine, comment le bleu pouvait-il avoir un père lui ressemblant si peu ? C'était un fils issu d'une aventure avec un autre homme ? Non, il avait les mêmes yeux. En tout cas, bien que moins imposant que l'as, il semblait stricte et froid, des cheveux noir, costume cravate et une peau un peu plus vivantes que les deux cachet d'aspirine ici présent.

L'homme fixa Aomine, bizarrement pour ne pas dire qu'il le fusillait presque du regard. Son regard n'intimidait pas du tout Aomine, le basketteur était sûrement plus fort que lui de toute façons, mais ce qu'il le gêné c'était vis-à-vis de Kuroko, les aurait-il démasqué ? Non, il n'avait pas l'air d'avoir vu l'état du lit. Si l'as aurait pu le faire il aurait embrassé son fantôme pour le remercier. Sa mère ne semblait pas s'en rendre compte. Les deux hommes se toiser du regard. Aomine n'allait certainement pas baisser les yeux même devant le père de Kuroko, il n'était pas un soumit. Le fils qui brisa le silence.

-Où tu étais Oka-san pour que tu rentre en même temps que Oto-san?
-Oh, je ne te l'avais pas dit? J'étais partie voir des anciennes copines du lycée et j'ai demander à ton père de venir passer me prendre après son travail. Oh, mais avant toute chose..

Il arrêta de regarder le père et tourna son attention vers la mère. Aomine avait peut-être sûrement un esprit corrompu, dans tout les cas il ne croyait pas du tout à cet histoire de lycée, un peu trop innocent, non ? Les deux parents avaient sûrement dû faire un passage à l’hôtel histoire d'être tranquille. La mère se dirigea vers lui, elle ne l'ai avaient pas découvert quand même ? L'intuition féminine n'était pas aussi puissante ! Non, elle venait avec un grand sourire, jamais elle n'aurait réagit comme ça si c'était le cas. La mère lui tendis la main avec un grand sourire.

-Bonjour et enchanté Aomine-kun ! Je suis la mère de Tetsuya!

Aomine se leva lui aussi avec un sourire, il ne fallait pas qu'il soit nerveux. Et puis devant une femme aussi joyeuse, comment ne pas craquer ? Il lui prit la main et la serra. Le père soupira d'avance, elle pouvait être pire ? Le basketteur tenta de lui répondre, mais elle lui coupa la parole et joignit ses mains autours de celle de l'as.

-Je suis vraiment contente que mon fils s'est trouvé un ami ! Vous savez, il n'a pas beaucoup d'ami à l'école et il parle très peu alors je m'inquiétais, mais je vois que vous êtes un très beau jeune homme ! Vous avez l'air plus mature que Tetsuya ! Oh, mais vous devez avoir soif ! Je vais vous préparer quelques boissons et gâteaux ne bougez pas vous deux !

Il voulu l'empêcher de le faire, après tout il n'allait pas se ramener chez quelqu'un, baiser le fils et ensuite demander au parent de lui faire de la bouffe. Kuroko était une ombre, mais elle, elle était plus rapide que son ombre ! Elle couru presque vers la cuisine dans un sourire naïf. Le basketteur resta donc debout à fixait le père. Il prit son courage à deux main et s'avança avec un grand sourire pour tendre la main vers celui-ci. Le père resta sans bouger, calme et le regard stricte. Ses yeux observèrent l'as, puis sa main, puis Kuroko et enfin il commença à fixer le lit. Aomine arrêta de sourire et se mit à stresser. SPOTTED ?

La tension était palpable, le basketteur espérait que le père du jeune bleu ne les avaient pas démasqué. Ça ne semblait pas être le car, sinon il se serait déjà retrouvé certainement avec un point dans la gueule. L'homme reposa son regard sur l'as et prit sa main par politesse. Ça ne se voyait peut-être pas de l'extérieur, mais Aomine sentit sa main presque broyé. Le père se rapprocha lentement de lui et lui souffla quelques mots qui fit frissonner l'as.

-Si tu ose lui faire du mal, je te tue.

Décidément, ici l'expression "tel père, tel fils" était fausse. Cet homme était aussi froid qu'un iceberg. Il relâcha sa main et sourit à Kuroko. Même son sourire faisait peur à Aomine. Quand il partit le basketteur secoua un peu sa main histoire de remettre tout en place, il avait une furieuse envie de frapper, mais tabasser le père de son petit-ami n'était pas une bonne idée, il s'abstint donc.

Il fusilla du regard le père qui s'éloigner et remarqua que la porte s'était fermé. Il n'avait pas vu que Kuroko s'était le levé ! Comme d'habitude en faite. Le fantôme lui prit la main et déposa ses lèvres sur les siennes. Aomine ne répondit que peut au baiser et sera le bleu contre son torse.

-Ta mère c'est vraiment quelque chose ! Le jour et la nuit entre vous deux. Par contre ton père... il est... sympathique.

Il repensait justement aux paroles du père. Les menaces n'étaient pas ce qu'il l'inquiétait le plus, un peu certes, mais surtout le reste. Lui ? Faire du mal à son Tetsuya ? Il ne voudrait jamais lui faire du mal, mais savait de toute façons que ça arriverait tôt ou tard. Il était dans une situation bien trop complexe pour ne faire de mal à personne. Il y a quelques jours, sept plus exactement qu'il avait presque couché avec un inconnu. Maintenant, il a couché dès le premier jour avec son petit-ami. Les choses ne vont-elle pas un peu trop vite ?

Aomine n'avait pas vraiment l'habitude de faire ce genre de chose, mais il connaissait son caractère, un flemmard cède très vite à ses envies, ça vaut pour dormir, ne pas bouger de chez sois, mais aussi le truc pas très catholique. Mais que faire alors ? S'il s'éloigne de Kuroko, lui et le bleu seront triste et il lui fera du mal. S'il reste avec lui et qu'il découvre certaine chose, il aura mal aussi et le basketteur aura mal de lui faire du mal. Une relation voué à l'échec.

L'as fixa le bleu dans ses bras, pourquoi réfléchir ? Il se torturait lui même à faire ça, il voulait profiter de l'instant présent et quelque soit les conséquence plus tard, il les surmonterait, c'était déjà trop tard de toute façons. Il se baissa lentement et embrassa passionnément le jeune bleu. Au même moment, la porte de la chambre s'ouvrit une nouvelle fois. Le père, qui certainement était venu à contre-coeur pour leurs demandait ce qu'ils voulaient boire. Aomine sentit soudainement son épaule être prit avec force et il s'écarta du bleu. On entendit dans bruit de pas rapide et la mère entre aussi avec un grand sourire.

-Ah ! Au faite ! Aomine si tu veux rester diné tu le veux ! J'ai préparé un peu trop pour se soir et puis il commence à se faire tard ! Non non, j'insiste reste avec nous !

Visiblement la mère n'avait pas vu ce qu'il se qu'il s'était passé, heureusement d'ailleurs. Le père du fantôme fusillait le basketteur des yeux. En quelque sorte la mère avait sans le vouloir sauvé la situation du couple. La pression sur l'épaule d'Aomine était par contre toujours présente, le père devait certainement se retenir de le tabasser. L'as tenta de faire tout de même bonne impression et sourit.

-Je ne voudrais pas vous dérangez vous savez...
-Non non, j’appellerais tes parents si nécessaire, tu peux resté avec nous pour le diner !
-Mais tu vois bien qu'il n'en a pas envie ? Laisse le partir.
-Ooh tu vas t'y mettre toi aussi ! Aller cesse de faire ton grincheux et laisse les s'amuser, ils sont jeune après tout ! T'es parents ne t'attendent pas à la maison ?
-Non, pas vraiment...
-Alors c'est bon ! Tu reste avec nous ♥

La mère parti et emmena de force le père avec elle tout en ignorant ses protestations. L'homme fit un regard meurtrier et jeune homme et parti. Aomine ne savait pas quoi faire, sur le coup il resta planté debout en plein milieu de la chambre... la situation était... étrange ! Vraiment étrange ! Mon dieu, son père l'avait vu en train de l'embrasser ! Il avait le pressentiment que ce repas de famille allait être... atypique, vraiment...

Le pire, c'est qu'il ne pouvait même pas dire que ses parents l'attendaient, ils s'en foutaient de lui, faut dire que soit il reste cloitré chez lui à dormir, soit il traine dans la rue et ne revient pas parfois (oui oui, il s'est endormit plusieurs fois dehors) clochard spotted. Et en plus cette folle voulait presque appelait ses parents s'il refusait! Il n'avait pas vraiment le choix... Il se tourna vers Kuroko avec un sourire désolé.

Le jeune bleu lui rendit son regard, lui aussi devait être un peu mal à l'aise vis-à-vis du comportement de ses parents. Il faut croire que la bizarrerie est un trait de famille chez les Kuroko. Aomine regarda peu à peu le père s'éloigner avec soulagement, il était tenace, vraiment, même en se faisant trainer par sa femme sa tête était tourné vers lui. Son regard meurtrier s'emplifit encore plus quand il vit son fils pousser l'as hors de son champ de vision. Le basketteur en eu même des frissons, il avait encore une fois complètement oublié la présence du fantôme. Comme quoi, même les pensée à lui ne suffit pas pour effacer sa transparence.

Le bleu le poussa contre le mur, Aomine se laissa délicatement faire et ils continuèrent leur baisé interrompu quelques instant plus tôt. L'as avait tellement envie de le prendre dans ses bras et de le câliner, mais la présence du père refroidissait à elle seule toute ses ardeurs. C'était vraiment frustrant. Le baisé se coupa quand la mère, beaucoup plus rassurante du jeune bleu cria que le dîné était prêt. Aomine aurait d'un côté préférer ester avec Kuroko et de l'autre, vite finir se repas pour enfin rentrer chez lui et ne plus à devoir le supporter. Pauvre Kuroko... il va devoir en manger pendant des semaines et des semaines sûrement !


-Tu viens ?

Il suivit calmement son ami, quelques appréhension en tête tout de même. La table était déjà mise dans le salon, six places et le père en face de la mère qui posait le plat encore tout chaud, l'odeur était absolument divine ! Aomine l'aurait sûrement complimenté si dès le pas de la porte, un regard noir se posa à nouveau sur lui. Il déglutit et observa Kuroko partir s'assoir à côté du père... quel courage ! Malheureusement le paternel le repoussa.


-Laisse cette place pour ton "ami"

Aomine cria intérieurement, pourquoi ! Pourquoi Dieu s'acharnait-il sur lui ! Kuroko soupira lui aussi, les deux garçons n'aimaient pas du tout cette idée et on comprenait pourquoi. L'as afficha un sourire nerveux et prit place en face du jeune bleu et non comme on le lui avait ordonné suggéré. Autant vous dire que la tête du père n'était pas très chaleureuse encore une fois.

-Non, pas besoin de vous dérangez pour ça monsieur.

Ce fut donc un bref duel de regard entre le basketteur et le paternel, aucun des deux ne voulant visiblement baisser le regard tel un soumit. La mère soupira brièvement et les servit. Aomine du malheureusement détourner le regard pour l'a remercié et la complimenter au passage pour ce magnifique repas, il ne voulait pas passer pour un sauvage. Il observa le père et ce fut la seule fois de sa vie où il prit vraiment peur en voyant quelqu'un tenir une fourchette... Il y avait le choix entre baguette et couvert d'ailleurs, sûrement pour lui comme s'était la première fois qu'il venait (et qu'il a l'air d'un étranger). Son sourire s'affaca quand il sentit une violente douleur au pied, pas besoin de vous décrire que le père était dans le coup. Celui-ci d'ailleurs affichait une joyeuse mine de façade.
Aomine n'eut pas le temps d'attaquer le repas que la mère se leva et s'excusa en partant dans de la pièce.

-Désolée, je dois aller aux toilettes, je mettrais un petit peu de temps alors commencez sans moi ! Vous connaissez tous les filles, haha ~

L'as regarda presque en suppliant la mère des yeux, celle-ci ne le remarqua pas et partit. Le cauchemar allait réellement commencer. Il tourna son regard vers le père avec un petit sourire, qui ne servirait à rien, évidemment. Lui par contre affichait une expression vraiment flippante. Il regarda son fils méchamment et fusilla du regard une nouvelle fois le basketteur. Il prit la parole avec un calme et une lenteur effrayante, mais sa voix était agressive...

-Je ne savais pas que mon fils était gay... vous l'avez corrompu n'est-ce pas ?

Le corrompre ?! Il ne l'avait pas corrompu ! C'était même le bleu qui l'avait embrassé avant... non, il l'avait dragué avant et le pire dans tout ça, c'est qu'il l'avait souillé par son désir égoïste. Kuroko était tout sauf ça... c'était l'innocence pur. Sur le coup, Aomine se sentit coupable, mais il essaya de ne pas le faire paraître, rien que pour le père qui n'attendait que ça. Il allait répondre méchamment quand le fantôme lui coupa la parole... non ! Il ne fallait pas qu'il s'en mêle ! C'était de sa faute tout ça, pas la sienne et il ne voulait pas qu'il se fasse réprimander par son père, surtout après ce qu'il vient de voir de lui.

-Il ne m'a pas corrompu, je ne suis pas gay et j'aime Daiki. Tout simplement. Je croyais que tu n'avais pas de problème sur ce sujet là au faite ?

Le père tourna brusquement la tête pour lancer un regard noir à son fils. Il ne devait pas avoir l'habitude que celui-ci lui tienne tête. Aomine observa son petit-ami surpris. Kuroko l'aimait ? Il l'aimait vraiment ? Mais, peut-on réellement aimer en un jour ? Remarque, ils se connaissaient depuis bien plus longtemps... à cette pensée il sentit une étrange chaleur dans sa poitrine. Mais ce moment émouvant fut très vite gâché par un certain paternel. L'homme se leva brusquement et pointa du doigts l'as sans détourner le regard de son fils.

-Je refuse que mon fils aime un homme pareil ! En plus c'est sûrement une racaille qui passe ses journées ailleurs qu'à l'école, regarde le ! Tu n'auras aucun avenir avec un type pareil !

Alors là, s'en était trop. Qu'est-ce qu'ils avaient tous à le juger sur son apparence ! Aomine se leva lui aussi et profita que l'attention du père était tournée vers son fils pour faire son Kuroko et se glisser derrière son petit-ami. Il prit le jeune bleu dans ses bras afin de l'écarter du paternel et le fit passer derrière lui. Si quelqu'un devait se prendre un coup, ce ne serait pas au fantôme de subir. Il fixa le père sans rien laisser paraître, mais en réalité, il paniquait. Il ne s'était jamais retrouvé dans une situation pareil, c'était encore pire que tout à l'heure !

-Vous avez raison, c'est moi qui ai fait le premier pas vers votre fils, je suis loin d'être une bonne personne, mais je ne me permettrais de lui faire du mal.

Juste après ça, l'as de la génération miracle ravala sa fierté et s'inclina devant le père, c'était bien la première fois qu'il se mettait dans une tel position face à quelqu'un. Il espérait au moins calmer la situation, mais avec un homme pareil rien n'était moins sûr, il se prendrait sûrement un coup. Peut-être aurait-il dû sortir quelque chose comme "j'aime votre fils" ? Non, il n'était pas comme ça, il n'avait jamais aimé réellement quelqu'un et ce ne sera pas aujourd'hui que ça se fera. Il ne connaissait même pas se que l'on ressent quand on aime alors, à quoi bon mentir ? Il avait déjà mentit en lui disant qu'il ne lui ferait pas de mal, tôt ou tard tout le monde souffre et il n'a pas un caractère blanc comme neige.

-S'il vous plait...

Quelques secondes, rien que quelques secondes dans le silence le plus complet... pourtant, elles semblaient durée des heures ! Pourquoi ? Le stress ? Il n'avait jamais vraiment ressentit ça, d'habitude il prend tout avec son air "je-m’en-foutiste", de plus, ce n'était pas l'homme devant lui qui lui faisait peur. Il n'avait pas non plus peur de se faire frapper, il arriverait largement à maitriser un homme qui à passer l'âge. C'est cruel mais c'est comme ça. Oui, c'était ça. Le stress venait surement du jeune bleu derrière lui, contrairement aux deux hommes, il était frêle et innocent, comment réagirait-il envoyant son petit-ami et son père se battre ? Quoi qu'il en soit, Aomine attendit patiemment la décision du père.

-Si il lui arrive quoi que se soit, je t'en tiendrait responsable et tu tiendra loin de lui c'est compris ?

L'as soupira de soulagement, il avait fait le bon choix. Surement grâce à la présence de son fils juste derrière lui. Ce n'était pas l'envie de le frapper qui manquer, mais les deux hommes ne devaient pas avoir envie de se battre devant un être aussi pur et innocent que Kuroko, enfin, plus si pur que ça maintenant. Et c'est bien pour ça que le basketteur s'est rabaissé devant lui, pour calmer le jeu, car même s'il n'en à pas envie, il sait très bien que quand il est énervé, il part au quart de tour.

D'ailleurs, le paternel avait bien insisté sur un certain mot. Ca voulait tout dire, si Aomine avait le malheurs de faire versé ne serait-ce qu'une larme à Kuroko et que son père arrive à le savoir... à tout les coups, le lendemain, il l'attendrait à la sortie du lycée (s'il s'y rend bien sur) avec un flingue ou autre chose dans le genre. Très rassurant... et le pire dans tout ça, c'est que même si son fils se casse une jambe, l'envie de la tabasser serait trop tentante pour le père, avec lui, il ne vaut mieux pas rigoler.

Le basketteur sentit une main sur son épaule et se redressa. Mon dieu, il venait quand même de s'incliner devant un homme pareil... L'as se dégoutta lui même et il reprit sa place. Avec tout ça le repas était devenu froid... génial. Il jeta un bref regard à son petit ami puis au père, celui-ci avait un regard dur, mais il se concentrait plutôt sur son assiette. Heureusement, Aomine ne voulait pas une nouvelle vague de regard noir, l'aura meurtrière suffisait largement pour lui.

Pourtant, le silence ne dura pas bien longtemps. Le bruit d'une porte ouverte dans le couloir rappela à l'as qu'il n'était pas que trois... comment avait-il pu oublier la mère de Kuroko ?! Dans un sens, elle arrivait à disparaître presque aussi bien que son fils. Tel mère, tel fils ? Bref, elle avait sûrement tout entendu... comment allait-elle réagir ?
La femme rerentra dans le salon avec un grand sourire, Aomine ne se retourna pas pour la regardé et préféra donner toute son attention à son assiette devenu étrangement si intéressante. Il dû tout de même se daigner de lui prêter attention quand il sentit une main sur sa tête, la mère évidemment. Celle-ci la frotta avec vigueur et lui relança son sourrire amicale. Oui ! Elle n'avait pas réagit comme son mari ! C'est une bonne chose à savoir. Elle s'assit à côté de lui et observa son fils, le père semblait encore plus en colère face à la réaction de sa femme, il n'esparait pas qu'elle leurs crit dessus aussi ?!

Au plus grand bonheur de l'as, personne ne semblait vouloir prendre la parole. Quel sujet aborder dans une situation aussi délicate ? Le paternel était bien trop énervé pour parler sans pété un plomb, Kuroko n'était pas du genre à parler beaucoup... la mère... il ne la connaissait pas encore suffisamment pour prévoir ce qu'elle allait faire et lui même, il avait envi de partir d'ici le plus vite possible après ce qu'il s'était passé. Il se contenta donc, d'engloutir son repas le plus rapidement possible. Malheureusement... le silence n'est pas éternel.

-Mon petit Tetsuya, il faudra que tu range ta "chambre" après.

Aomine tourna son regard vers la femme, elle avait dit ça avec un grand sourire, mais c'était bien trop explicite pour être une phrase innocente. Il remercia intérieurement sa peau sombre pour cacher les rougeur qui s'était emparé de ses joues au yeux du paternel qui n'avait visiblement pas réagit à ces propos. Le basketteur tourna son attention vers Kuroko, il l'avait presque oublié...

Visiblement, son petit-ami avait l'air tout aussi surprit que lui. Sa mère avait été jusqu'à fouillé sa chambre ?! Mon dieu, comment peut-elle réagir aussi innocemment après avoir découvert que son fils avait... baisé un gas comme lui ? Il priait pour ne pas avoir une phrase du genre "si tu lui fais du mal je te tue", mais le père était là pour ça. En parlant du paternel, il n'avait pas l'air de réagir plus que ça, god s'il avait compris il y aurait eu du sang.

-Oui Oka-san...Tu..Tu m'aidera Daiki ?...S'il te plait.

Mon dieu ! Lui ranger ? Pourtant le jeune bleu le connaissait bien, Aomine détester tout ce qui était dans le ménage, voir tout ce qui est fatiguant en faite. Il ne rangeait jamais, pour preuve, sa chambre c'est bagdad tu peux pas faire un pas sans marcher sur un magazine douteux ou des vêtements trainant par terre. Heureusement que sa mère se daigne de ranger de temps en temps, elle devait sans doute avoir pitié de son fils. En plus de ça, le lit était dégueulasse, trempée par l'eau, la sueur et autres choses bien douteuses.

Pour lui c'était clair: Non. Il plongea son regard bleuté dans ceux de Kuroko, le pauvre, il faisait vraiment une tête de chien battu... c'était presque à le prendre en pitié, mais la flemmardise est plus forte que tout. Il voulu lui dire qu'il allait partir, mais le paternel qui s'était fait discret jusque là décida d'y mettre son grain de sel.

-Voyons Tetsuya on ne demande pas des choses pareil, surtout que je refuse qu'il pose un pied dans ta chambre, j'aiderais moi.
-N-non non ! C'est bon je vais le faire.

Il s'en suivit un regard noir de la part du paternel, il ne fallait surtout pas qu'il découvre l'état des draps ! Rien que pour ça Aomine s'abaisserait volonté à faire le ménage en compagnie du jeune bleu. La mère lança un regard méchant à son mari, elle non plus visiblement ne voulait pas qu'il découvre la vérité.

-Roh, ce n'ai pas grave chéri, tu ne vas pas faire ton grincheux encore ! Ils sont jeunes ils ont besoin de liberté parfois ~
-Je r-
-Fait moi confiance :)

Elle lui fit un étrange clin d’œil, s'en suivit une rougeur de la part du père. Tout ceci était très louche, l'esprit quelque peu corrompu d'Aomine comprit immédiatement quelque chose de malsain sans interpréter le reste. Le père fini par accepter et l'as se dépêcha de finir le repas. A la fin, il se leva pour débarrasser, mais la mère l'interrompu et décida qu'elle devait le faire en compagnie de son mari, par politesse. Simple coïncidence ou diversion caché ? Bref, n'en reste plus qu'à ranger la chambre, enfin, changer les draps surtout.

Le basketteur suivit sagement le jeune bleu dans sa chambre. Ils avaient eu chaud, vraiment, mais le père pouvait venir d'un instant à l'autre et ils auraient l'esprit bien plus tranquille un fois que la preuve de leurs actes malsain ne soit effacé. Kuroko avait d’ailleurs l'air très prudent à ce sujet, il prit le temps de bien vérifier que le père ne venait pas... qui sait, l'idée de savoir lui et son fils seul devait lui torturer l'esprit, après tout, il voulait seulement protéger son fils.

Bref, il était là pour ranger, il allait le faire. Les draps n'étant pas son fort (il ne savait même pas mettre une couette dans sa housse alors bon) il entreprit de ranger le bureau du jeune bleu, déjà presque fait. C'était la feinte ! Hey ranger chaque stylo dans sa boite c'est quand même du rangement ! Pour cet effort surhumain il s'octroya le droit d'emprunter la chaise roulante devant le bureau, histoire de jouer avec vérifier si elle roule et tourne bien. Après quelque tour, il observa le plafond, si intéressant... enfin bon, il ne fallait quand même pas que le pauvre fantôme se fasse piquer dans son sommeil !

Il pouvait dire tout ce qu'il voulait, il ne rangeait pas. On ne change pas ses habitudes n'est-ce pas ? Kuroko avait déjà effacé la preuve de leurs méfait il était donc tranquille. En plus, la chambre de du fantôme n'était pas si en bordel que ça, c'était donc plus une excuse qu'autre chose. Au lieu de rêvasser il porta son attention sur le jeune bleu qui était revenu dans sa chambre, les draps devaient être dans la machine à laver, parfait. En plus de ça, il était tellement mignon quand il se concentrait sur quelque chose... ça donnait presque envie à Aomine de... non ses parents ne sont pas loin... roh et puis merde ! Il s'approcha et passa derrière lui toujours assit sur la chaise roulante et le prit dans ses bras de façons à ce qu'il s'assoit comme un enfant sur les genoux de son père. L'as garda ses bras autours de lui de façons à ce qu'il ne puisse pas s'en aller si l'envie s'en ferait sentir et il commença à embrasser son coup avec avidité.

Il en avait envie et même si ça pouvait sembler égoïste voir obsédé il le ferait. Il faut dire que c'était presque impossible de résister face à ce petit être bleu tellement... Kurokotesque. Il n'y avait pas vraiment de mot pour décrire ça. Son petit-ami était d'ailleurs bien tendu, il ne disait rien, ça ne lui plaisait pas ? Ah, oui c'est vrai que les parents était là ! L'espace d'un instant ça lui était sortit de la tête.

-Tu..Tu es méchant, de me tenir..comme ça

Aomine fronça les sourcils, méchant ? Comment ça méchant ? Il se détacha de Kuroko sans toute fois le lâcher. C'est vrai qu'il le tenait de façons assez restreinte, le fantôme ne pouvait pas résister à son emprise. En parlant de fantôme, il n'avait pas perdu de temps et s'était déjà retourné vers lui pour l'embrasser calmement. Bien trop calmement. Aomine savait que Kuroko n'était pas du genre sauvage et c'est ce qui manquait vraiment chez lui, sinon ce serait presque le petit-ami parfait. En quelque sorte il trouvait se qu'il manquait chez Aoki et l'inverse également, c'était un jeu bien dangereux.

Bref, il coupa le baiser et relâcha complètement son emprise du jeune bleu, le pauvre qui n’aimait pas être prit pour un enfant. Il l'avait carrément assit sur ses genoux comme un gosse ! Mais bon, il n'allait quand même pas s'excuser faut pas rêver non plus, il s'était déjà incliner devant son père. L'as passa sa main sur le torse du jeune bleu en remontant vers la nuque et lui lança un regard explicite.

-Un jour il faudra que tu vienne chez moi, on s'amusera bien...

Il entendit un bruit dans le salon , tourna la légèrement la tête en affichant une expression agacé, il détestait être déranger... heureusement pour eux, c'était un fausse alerte. Le basketteur reposa son regard sur le concerné.

-Surtout sans eux ~

Le jeune bleutée réagissait plutôt bien aux caresses, c'était agréable, ça lui donnait encore plus envie de continuait et d'aller plus loin par la même occasion. Le fantôme hocha la tête, il était visiblement d'accord avec lui et ce n'était pas pour le déplaire. Même si l'endroit où il vivait n'était peut-être pas forcément bien rangé ou accueillant il était sûr que les deux pourraient s'occuper bien, très bien ~

-Sa serait bien en effet.

A ces mots son petit-ami sourit. A quoi pouvait-il bien pensée ? Surement pas à des choses perverses, il était bien trop innocent pour ça... quoi que ? L'as n'eut pas le temps de réagir que le bleu s'était déjà penché vers lui pour l'embrassé avec plus de vigueur que le précédent, pas encore assez. Aomine répondit plus sauvagement que lui, il était prit d'une nouvelle vague de chaleur. Il regarda du coin de l’œil le lit... il était si près... peut-être que ? Rien qu'un peu ~

Le basketteur se décida enfin et souleva par le bas le jeune bleu et l'installa sur le lit. Il se pencha au dessus de lui et l'embrassa avidement avant de lui dévorer le cou. Il était bien trop prit par son instinct pour écouter ses sens qui le mettait en garde contre un éventuel danger, c'est vrai qu'il avait l'impression qu'un regard mauvais était posé sur lui... mais qu'importe c'était sûrement son imagination.

Ses mains descendirent vers le pantalon de son petit-ami, l'une défi le bouton, l'autre se balader par dessus le pantalon qui allait sûrement devenir bien trop étroit pour le fantôme. Mais, ceci ne dura pas longtemps, il se sentit violemment partir en arrière, il n'eut même pas le temps de voir ce qu'il se passait qu'une violente douleur percuta le côté gauche de sa mâchoire et il tomba au sol, sa vision n'était pas encore bien net à cause de la surprise, mais il distinguait facilement une silhouette imposante, normal il était au sol... oh non ! C'était le père ! Que faisait-il ici ?! Ils ne l'ai avaient pas espionné quand même ?!

-JE VOUS INTERDIT DE METTRE VOS SALE PATTES SUR MON FILS !

S'en était trop, un peu ça va, mais là il avait franchit les seuil, il ne pourrait pas se contenir plus longtemps. Aomine essuya brièvement de son poing le filé de sang qui coulait de sa bouche et bondit sur ses pieds. Dominant de toute sa hauteur l'homme en face de lui il le prit par le colle et le plaqua violemment contre le mur. Il était hors de question que le père s'en sorte indemne cette fois-ci, il était prêt à le tabasser s'il le fallait.

Alors qu'il allait abattre son poing dans le visage du paternel, quelque chose lui retenu le bras. De petite main froide... ça ne pouvait être que Kuroko. Si ça ne tenait qu'à lui il l'aurait repoussé plus ou moins avec violence, mais s'il faisait ça c'est le père qui lui sauterait dessus, encore là, il pourrait facilement le maîtriser. C'était juste pour ne pas blesser le fantôme et dieu seul sait que quand il est énervé il a du mal à se contrôler.

-Ne lui fait rien, c'est mon père !

L'as comprenait très bien pourquoi le bleu était du côté de son père, c'était normal. Mais bon sang ! Qu'est-ce qu'il lui avait prit pour venir le frapper comme ça ?! Dans un moment pareil en plus ! Il allait le tabasser, c'était clair ! Il ne se laisserait pas frapper comme ça sans réagir ! Malheureusement, Aomine n'eut pas le temps de faire ce qu'il voulait, le fantôme avait déjà disparu... pour se glisser entre les deux hommes ! De sa frêle force il les écarta un peut avant de s'adresser à son père. C'était rare que le jeune bleu prenait l'initiative. Ça ne plaisait pas non plus à Aomine, c'était bien trop dangereux de se mettre entre eux deux alors qu'ils étaient sur le point de se battre, il était si fragile. L'as daigna enfin de baiser les yeux vers son petit-ami

-Je vais dormir quelques jours chez Daiki, le temps que tu te calme.

A ces mots le fantôme sépara complètement les deux hommes, Aomine grogna et lâcha le père tout en soutenant son regard noir. Celui-ci était encore plus énervé par la décision de son fils... attend... il voulait squatter chez lui ?! C'était une décision inattendu surtout de la part du jeune bleu, mais ça ne déplaisait pas pour autant Aomine, il s'en réjouissait même. Bon, il n'avait peut-être pas assez d'espace pour accueillir un inviter, mais ce n'ai pas grave puisque il ira l'installer dans son lit ~

Son petit-ami s'écarta d'eux pour faire son sac, il était rapide ! Le paternel voulu bien-sur l'en empêcher, mais l'as le reteint en le bloquant une nouvelle fois contre le mur avec un sourire satisfait. Je ne vous laisse même pas imaginer la tête du père. Il n'arrivait pas vraiment à se dégager, un basketteur, ça à de la force dans les bras ! Un fois les affaires misent dans le sac Kuroko l'entraina par le poignée hors de sa chambre, il lâcha le père par la même occasion. Il resta un peu sur place le temps de reprendre ses esprits et de digéré la nouvelle puis attrapa l'as par l'épaule.

-Tetsuya si tu fais ça, je te jure que j'appelle la police !
-Et vous allez leurs raconter quoi ! Que vous avez tabassé un mineur car il se tape votre fils ?!

Oups, il en avait peut-être trop dit. Enfin, là n'était pas la question, Aomine repoussa violemment le père et pressa Kuroko pour s'éloigner le vite possible du fou furieux. Il était hors de question que Kuroko retourne dans cet endroit avec un père pareil ! Comment il ferait si il s'en allait ? Il était sûr que le père était capable de frapper son fils !

Arriver dans le salon, c'était cette fois-ci le tour d'affronter le deuxième parent, la mère. Autant vous dire que le plus dur était derrière eux, il y avait toujours le danger de voir le père revenir à la charge. Plus vite ils seraient dehors, mieux ce serait. Le femme se rapprocha d’eux l'air inquiète.

-Tetsuya tu es sûr ? Tu te rend compte de la décision que tu prends !
-Je l'empêcherais de retourner ici temps qu'il sera à l’abri d'un père pareil !

L'as pointa rageusement du doigts en direction de la chambre du fantôme. Et puis, c'était sa décision pas la sienne s'il voulait venir chez lui, il ne l'empêchera pas.

Ses paroles avaient peut-être était un peu trop dur ? Non, Aomine était énervé et ce n'était certainement pas quelques mots qu'il allait regretter. Avec un mari pareil, on pouvait se poser parfois des questions dans leurs vie de couple, surtout vis à vis du pauvre fils. Il n'aurait jamais pensée que des parents puissent être aussi protecteur ! Lui en tout cas ne l'aurait pas supporté, c'était étouffant !


-Bref, oui j'en sûr, et c'est la meilleur décision pour le moment.

Évidement, qui voudrait resté chez soit après un moment pareil ? Pas lui en tout cas. L'as fronça les sourcils quand son petit-ami lâcha son poignée, qu'allait-il faire ? Il n'avait tout de même pas renoncé ? Il prit la main de sa mère et la regarda, Aomine le fixa un peut inquiet, il fallait dire que le père était deux pièces plus loin et sûrement dans une colère noir.

-T'inquiète pas je vais revenir.

Roh, que c'était mignon, c'était pas comme si on l'avait menacé de le dénoncé au flic. Aomine attendit tout de même patiemment, ce serait salaud de gâcher un moment pareil. Une mère et son fils... Quelques instant après le jeune bleu se détacha de cette protection maternel et mit ses basket, l'as en fit de même, il n'allait pas partir sans, surtout au prix que ça coute ces machins là !
Il laissa le bleu sortir en premier, juste avant de sortir lui aussi il adressa un regard désolée à la mère. La pauvre, elle était sympa au moins pas comme son mari.

-Ne vous inquiétez pas je prendrais soins de lui.

Il ferma derrière lui, mine de rien les parents allaient passé une sale soirée contrairement aux deux jeunes. Mais, pour l'instant pas besoin de ça le fantôme aurait sûrement besoin de réconfort après ce qui s'est passé avec son père. Aomine aurait bien voulu rire après avoir dit qu'il allait prendre soins de lui, tout est relatif. En tout cas qu'il ne compte pas sur lui pour le ménage, la bouffe et d'autre trucs dans le genre !