Basketball which Kuroko plays
Dans la vie il n'y a pas que le basket voyons ! Bien sûr, vous êtes en plein coeur des compétitions entre hommes ou entre femmes, des compétitions corsé et intense qui proviennent de nul autre chose que de ce merveilleux ballon orange. Mais êtes-vous réellement obligé de vous y mêler ? La réponse est non.. Ce n'est pas parce que tout le monde se garoche en bas du pont que vous devez devenir un mouton et sauté vous aussi...Voyons... Vous êtes à Tokyo ! Des boutiques, des maisons, des garderies, de grandes écoles selon un niveau de popularité différente ... Des starlettes et à notre grand désespoir des Journaliste fouineur qui feront tous pour faire éclater les scandales. Basketteur en herbe ? Prend tes souliers et fonce au gymnase, accumule des Kuroko's points et troque les contre des xp et vois ton équipe devenir la meilleure et peut-être que ce sera toi l'étoile de Tokyo à la fin...a moins qu'un méchant journaliste tue ta réputation avant même que tout soit commencer.... Allez fille ou garçon intègres une équipe et participe au match. Les autres encouragés vos équipes, faites connaissance avec les joueurs et qui sait peut-être que vous en rapporterez un chez vous... Vivez, explorez.. Découvrez et devenez ...Vous-même.
Basketball which Kuroko plays
Dans la vie il n'y a pas que le basket voyons ! Bien sûr, vous êtes en plein coeur des compétitions entre hommes ou entre femmes, des compétitions corsé et intense qui proviennent de nul autre chose que de ce merveilleux ballon orange. Mais êtes-vous réellement obligé de vous y mêler ? La réponse est non.. Ce n'est pas parce que tout le monde se garoche en bas du pont que vous devez devenir un mouton et sauté vous aussi...Voyons... Vous êtes à Tokyo ! Des boutiques, des maisons, des garderies, de grandes écoles selon un niveau de popularité différente ... Des starlettes et à notre grand désespoir des Journaliste fouineur qui feront tous pour faire éclater les scandales. Basketteur en herbe ? Prend tes souliers et fonce au gymnase, accumule des Kuroko's points et troque les contre des xp et vois ton équipe devenir la meilleure et peut-être que ce sera toi l'étoile de Tokyo à la fin...a moins qu'un méchant journaliste tue ta réputation avant même que tout soit commencer.... Allez fille ou garçon intègres une équipe et participe au match. Les autres encouragés vos équipes, faites connaissance avec les joueurs et qui sait peut-être que vous en rapporterez un chez vous... Vivez, explorez.. Découvrez et devenez ...Vous-même.



 
Nous accueillons un demi-dieu sur le forum ! Et oui, Voici l'apparition d'un Vice-Admin qui se connectera sur le compte de Games Master ♥️
Kaijo vous accueille, venez remplir ce pauvre cocon vide ~

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MessageSujet: Boîte à gâteaux vide   Boîte à gâteaux vide EmptyJeu 2 Mai - 21:03
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Kin ℳastuda
Etat civil
Nom : Matsuda.
Prénom : Kin Jolan.
Surnoms : Peu importe. Il n'a pas d'amis assez proches pour qu'on lui ait donné un surnom quelconque.
Age : 17 ans.
Genre : Masculin.
Groupe Sanguin : A-
Orientation Sexuelle : Coiffeur.
Date de Naissance : 11 Mai 1996.
Nationalité : Japonaise. Mère Hollandaise naturalisée et père japonais.
Classe Sociale : Moyenne.
Emploi : Lycéen.
Résidence : Variable.
Statut de Relation : En couple avec sa main droite.
Votre Lycée : Tôo.
Faites vous partie de l'équipe de basket de votre lycée ? : Non.
Poste au basket : Curieux

Capacités : Faire la bouffe - Râler.

..............................................................................

Cage à fumée
Taille : 174 cm
Poids : 71 kilos
Peau : Pâlichonne, rosit facilement au soleil.
Yeux : Bruns clairs tirant sur le vert par moments.
Cheveux : Châtain terne.
Accessoire : Aucun.
Corpulence : Normale, absolument pas musclé.
Tatouage ou piercing ? : Aucun.

Kin n'est pas beau, même pas mignon. Une taille moyenne, des yeux et des cheveux sans éclat, un peu voûté, ne sachant pas trop quoi faire de ses mains...Il dégage une aura générale assez terne et morne, sans grand intérêt, que l'on ne remarque pas à moins d'y prêter vraiment attention. Kin, c'est un peu monsieur anonyme, cet être humain générique qui peuple les gares, les files d'attente, les passages piétons et les rames de métro. Cette personne qu'on croise sur un trottoir et dont on oublie immédiatement l'apparence, car elle n'a rien qui justifie qu'on la retienne, même partiellement. Il n'a juste pas des traits très asiatiques, c'est peut-être la seule chose qui le distingue du reste de la population japonaise, quoique. Pas très asiatique et pourtant un peu quand même, parce qu'un parent tout de même, la moitié de ses gênes.
Cela en serait presque louche, car cet être humain générique n'est pas sensé exister en un seul individu. C'est une idée abstraite, une sorte de moyenne imaginée à partir de tous les profils humains croisés. Même dans une rame de métro bondée, la masse humain n'est pas impersonnelle, on est serré contre telle personne, on sent l'odeur de telle autre, entend la voix d'une autre encore, et comme l'on n'a rien d'autre à faire, on observe ces gens, fait attention à ce qu'ils font, à ce qu'ils sont. Kin est une sorte d'incarnation de cette idée, tellement moyen, tellement simple, que cela pourrait devenir suspect pour peu qu'on prête attention à lui. Mais on ne le fait pas. On a tendance à glisser sur lui, parce qu'il n'a rien d'avenant, ne sourit pas, ne parle pas fort, de fait pas de vagues.
Kin, c'est un figurant dans votre vie.

Pourtant, tout a toujours son explication, sa raison d'être. Kin est un être humain, il n'échappe pas à cette règle. Il ne sourit pas. Il a les dents mal rangées, ce qu'on appelle poétiquement une "rivière" entre les incisives supérieures, un joli mot pour désigner un espace disgracieux entre deux dents, celles de devant, de surcroît. Celles du bas sont passables, se chevauchent raisonnablement, même après que ses dent de sagesse eussent poussé. Il ne se les ai pas fait enlever, ça coûtait trop cher, et au point ou il en était... En fait, il espérait qu'en poussant ses autres dents, elles refermeraient l'écart béant de sa rivière. Mais non, elles s'étaient contentées de déchausser celles des côtés. Et elles étaient jaunâtres, ses dents. La faute au tabac, pas à leur manque d'entretient, il avait beau les brosser, elle n'étaient jamais vraiment blanches, il en faisait des cauchemars. Il lui arrivait souvent de rêver qu'elles pourrissaient, étaient rongées par des vers, et finissaient par tomber. A chaque fois, il se disait qu'il arrêterait de fumer, bientôt. D'ailleurs, il n'y avait pas que ses dents que le tabac infestait, mais aussi ses vêtements, ses chers pulls bruns ou noirs unis qu'il portait quotidiennement, quasiment à l'année. Pour ses vêtements les plus anciens, les fibres en étaient réellement imprégnées et les lessives qu'il employait parvenaient à peine à en masquer temporairement les relents. Il y en avait même qu'il avait renoncé à laver et qu'il avait jetés, purement et simplement. S'accoutumer à une odeur était une chose, mais il y avait des limites, autant pour son bien être que pour celui des gens qui l'entouraient. Deux autres de ses pulls sentaient le chien, mais eux il ne les aurait jetés pour rien au monde. Ils sentaient Daisuke.

.........................................................................

Kin n'est pas très doué pour se faire des amis.
Des potes, pas de soucis, il est souriant, poli et serviable. Certains en abusent d'ailleurs, car il se laisse facilement marcher sur les pieds et arrive rarement à refuser quoi que ce soit. Un peu mal dans sa peau, pas très à sa place, c'est un adolescent assez peu surprenant. Il traîne le plus souvent accompagnés de quelques camarades au lycée, sort faire les magasins le week-end ou tout simplement en balade avec l'un de ses parents. Il aime les fêtes du Nouvel An, les après-midi ensoleillées, la musique à la mode, les jolies filles et les choses kawaii, bref, c'est un garçon simple, qui aime les choses simples, et qui ne se pose pas vraiment de questions.
Il s'abrutit également avec des shonens et des pornos, tous plus inintéressants les uns que les autres, en rêvant d'une vie qu'il n'a pas et qu'il n'aura jamais. Le monde des idoles et de la culture pop a également une grande importance pour lui, puisqu'il est un fan inconditionnel du girl's band AKB48 dont il possède tous les albums ainsi que des posters, des autographes, des portes-clés et tout un tas de goodies complètement inutiles qu'il conserve précieusement dans sa chambre. Il a longtemps rêvé de devenir lui aussi un idole, mais a bien du se rendre à l'évidence que ce n'était pas pour lui, ne possédant aucune des exigences requises pour espérer être un jour repéré par une agence. Un physique banal, peu gracieux...Il sait cependant un peu chanter, ayant fait partie de la chorale de son collège, mais on lui a souvent fait remarquer sa voix faible qui se laisse facilement couvrir par la musique.
Ainsi donc, Kin n'est pas doué pour grand chose, à part pour cuisiner et...tenir une maison en général. Vivant la majeure partie du temps avec sa mère qui travaille de nuit, il a très vite du apprendre à se gérer seul et tient l'appartement, sa mère étant souvent trop fatiguée par son travail aux horaires catastrophiques pour s'occuper du linge sale ou de la vaisselle.
Maladroit lorsqu'il s'agit de s'exprimer, peu à l'aise dès qu'on le sort de son environnement, méfiant envers les gens plus âgés que lui, il n'est pas très débrouillard dès qu'on le tire de son quotidien et devient très vite le genre de personne qui a besoin de quelqu'un à qui se raccrocher pour ne pas être perdue.

Il aime & n'aime pas

Daisuke.
Aller manger dans des fast-food avec sa mère.
AKB48.
Les pornos lesbiens.
Les filles romantiques.
Les smileys.
La rentrée des classes.
Son portable.
Les crèmes réparatrices pour les mains.
Les photographies de fleurs.
Les temples shintoïstes.
Aller au zoo.
Les petits animaux mignons.
Les glaces au thé vert.
Les draps propres.
Les lycéennes en uniforme.
Son quartier après la pluie.
Les vêtements traditionnels.
Les émissions culinaires.
Le linge sale hors du panier à linge.
Être à court d'argent.
Avoir ses chaussures mouillées.
Le gel douche à l’hibiscus.
Les sauces sandwichs.
Les choses qui ne sont pas à leur place.
Perdre ses affaires.
Les gens qui envoient tout le temps des sms.
Être trop entouré.
Les médicaments.
La transpiration.
Les chewing-gum.
Les chiffres 4 et 8.
Son manque d'intérêt pour le sport.
Les devoirs de vacances.

.....................................................................

Kin n'a jamais eu de frère ou de sœur.
Né dans un couple moyen, quoiqu'un peu particulier par les origines hollandaises de sa mère, il a passé les premières années de sa vie dans une petite maison en banlieue de Tokyo. Une maison comme des centaines d'autre, dans un quartier propret doté d'un parc et d'une piste cyclable, d'un bibliothèque et d'une école primaire, ce petit monde clos auquel aspirent toutes les familles moyennes aux ambitions moyennes. Un adolescent trouverait cela ridicule, médiocre, Kin comprend et aspire à la même vie que celle que ses parents avaient choisie. Rêvée. Ils étaient propriétaire de leur maison, avec son petit carré de jardin et son portail télécommandé en plastique blanc. Ils se trouvaient trop vieux pour un deuxième enfant, ou peut-être sentaient-ils déjà qu'ils ne seraient pas capables de tenir ensemble très longtemps, ou bien préféraient-ils dépenser tous leurs efforts et leur argent pour un seul enfant, Kin n'en a jamais trop rien su. Quoi qu'il en soit, il était évident qu'il voulait une compagnie auprès de lui, et à défaut de lui offrir un petit frère ou une petite sœur, ils achetèrent un chien. Un akita inu prénommé Daisuke. Il est rare de pouvoir s'offrir un animal domestique, la plupart des logement étant des locations et les propriétaires les refusant systématiquement, et Daisuke devint la mascotte du quartier. Lorsque son père venait chercher Kin à la maternelle, il amenait toujours l'animal avec lui, obtenant un bruyant succès auprès des enfants et quelques mots échangés avec leurs jolies mamans. Lorsqu'il avait des jours de congé, il faisait monter Kin sur son dos et lui faisait faire le tour de la maison. Et Kin était très fier d'avoir un chien avec qui il jouait, contre lequel il s'endormait parfois, que tout le monde lui enviait.
Kin Matsuda éteignit maladroitement l'alarme de son portable avec un grommellement désabusé. Peu importe de quoi il rêvait, il était incapable de s'en souvenir, mais il dormait, et il n'y avait rein qu'il aimât plus que s'abandonner à un sommeil de plomb dans les ténèbres duquel tous ces soucis n'existaient plus. Il se retourna sous sa couette, se promit de se lever dans deux minutes, se rendormi un peu,grommela de nouveau, finit par s'extraire de son chaud cocon d'oubli avec un frisson quand sa peau entra en contact avec l'air frais. Plus le temps de traîner sous la douche, il se brossa les dents en même temps, pour en gagner un peu. Dans la chambre étroite du petit appartement, il n'eut aucun mal à rassembler de quoi s'habiller et ses affaires de cours éparpillées pèle-mêle sur la moquette défraîchie.
Quand ses parents s'étaient séparés, ils avaient vendue la maison pour aller vivre en appartement. Kin avaient non seulement du abandonner son ancienne école, mais aussi ses amis, avec qui il n'eut plus vraiment de contact par la suite, bien qu'il en soit la premier fautif. Mais pire que tout, ils durent se séparer de Daisuke. Kin devint insupportable à son sujet, demandant sans cesse des nouvelles de lui à sa mère. Est-ce qu'il allait bien ? Est-ce qu'il ne s'ennuyait pas trop sans lui ? Pourquoi ne pouvait-il pas aller le voir ? Et il s'entendait toujours répondre que oui, oui, il devait aller très bien et qu'il était heureux dans la famille qui l'avait adopté. Et puis elle changeait de sujet, repoussant ses autres questions d'un geste agacé. Une fois, Kin cru l'apercevoir dans un square, tenue en laisse par un couple d'âge moyen, mais elle n'était pas sûr... Daisuke ne pouvait pas avoir autant grandi depuis la dernière fois, si ? Et dans sa nouvelle école, il y avait un autre garçon à qui il était arrivé la même chose, et un jour que Kin lui soutenait que Daisuke devait être très heureux parce que c'était sa mère qui le lui avait dit, il lui rétorqua avec une grimace peu engageante que c'était ce que ses parents lui avaient dit à lui aussi. En fait, ils avaient sa chienne chez le vétérinaire et il lui avait "fait son affaire". Kin avait haï son camarade pour cela.
Il fit glisser la baie vitrée qui donnait sur le petit balcon en béton de l'appartement, doucement, pour ne pas réveiller sa mère. C'est ici qu'il accrochait le linge, sur deux fils métalliques recouverts d'une vilaine gaine de plastique orange qu'il avait récupérés sur un terrain vague, près de son immeuble. Ils n'avaient pas les moyens de s'acheter un sèche-linge, et puis il n'y avait pas assez de place dans la cuisine de toutes façons. D'un geste vif, il chassa un insecte qui s'est posé sur l'une de ses chemises avant de l'enfiler en prenant soin de ne pas trop la plisser. Il aimait le bruissement et l'odeur du tissus propre sur son visage. Il plierait le reste en rentrant ce soir, la météo 'avait pas prévue de pluie, il n'était pas pressé. Il décida de laisser la porte ouverte pour faire aérer. Avec un peu de chance, le courant d'air réveillerait sa mère qui irait se coucher dans son lit où elle serait bien plus à son aise que pliée en quatre sur leur petit canapé râpé. Vœu pieux si il en était, à moins qu'on ne lui fasse la guerre pour qu'elle aille se coucher, elle resterait là jusqu'à ce qu'il rentre. Au mieux serait-elle prostrée, appuyée sur l'accoudoir et une couverture sur les jambes comme elle le faisait souvent, à se vider la tête devant des émissions de variété ou une série quelconque. Penserait-elle à lui demander comment s'était passée sa journée ce soir ? Rien n'était moins sûr, mais il aimait le croire tous les matins. Dans la cuisine aveugle à l'éclairage électrique, il emballa rapidement le repas à emporter qu'il s'était préparé la veille, et sortit la deuxième portion du frigo pour sa mère. Penserait-elle manger ou préférerait-elle s'assommer à coups de clopes et de calmants ? Il ne supportait pas ces derniers, même si il en comprenait l'utilité, mai n'avait rien trouvé pour les remplacer. Elle serait sûrement moins sur les nerfs si ses journées ne se limitait pas à boulot/essayer de dormir/re-boulot, elle aimerait certainement passer du temps avec lui, comme lui voulait en passer avec elle, mais ils étaient incapables de faire concorder leurs horaires pour se trouver des moments tous les deux. Lui du moins, elle n'y pensait pas, ne voulait penser à rien.
Et pour les clopes, il ne pouvait rien dire.
Il attrapa son paquet sur la table du salon, vérifia qu'il lui restait de quoi tenir la journée et le fourra dans son sac de cours avec son briquet publicitaire en plastique bleu. C'était à cause de lui qu'elle avait commencé à fumer, avant, elle se contentait des calmants trois fois par jour. C'est lui qui avait commencé, connement, comme tous les gamins qui commencent à fumer au collège. Pour faire son intéressant, parce que tous les autres fument, alors on prend goût à l'odeur du tabac quand on les accompagne derrière le muret extérieur, qu'on passe sous le grillage, pour ne pas se faire prendre par les pions. La première fois est la pire, parce que tu sais qu'ils vont tous se foutre de ta gueule quand tu vas cracher et t'étouffer avec la fumée, mais c'est pas grave, parce que cette petite humiliation vaut bien d'être reconnu comme un mec "cool" pour le restant de ses jours. Le restant de ses jours... Il vaut pas grand chose et lui coûte cher. Il compta les billets dans son portefeuille, il lui restait de quoi tenir la semaine, peut-être un peu plus, avant d'être complètement à sec, il allait falloir qu'il fasse attention. Le salaire de sa mère ne suffisait pas à les faire vivre tous les deux, alors il s'était trouvé un job d'aide d'infirmière dans une maison de retraite, pas trop loin de chez lui. Vingt minutes en bus. Aide d'infirmière... La seule infirmière dont il aurait vraiment du s'occuper ronflait sur le canapé. Elle ne lui dirait pas au revoir, le saluerait à peine quand il rentrerait. Aide d'infirmière. S'occuper des retraités, les aider à se doucher, à s'habiller, à manger, les faire sortir aussi, quand il faisait beau, leur tenir le ras ou pousser leur fauteuil. Leur tenir compagnie surtout, eux qui étaient généralement seul, qu'on avait envoyés en maison de repos car incapables de se suffire à eux-mêmes, que leur famille oubliait. Ce qu'il pouvait ressemble à sa mère.
Pris d'un élan d'affection soudain pour la petite femme recroquevillée entre les coussins du vieux canapé élimé, il s'approcha d'elle, déposa un petit baiser dans ses cheveux blonds cendrés avec un petit sourire. Ils sentaient le shampoing à la vanille et l'hôpital. Silencieusement, il déplia la couverture et l'étendit sur elle, la bordant un peu, comme un petit bébé dans un couffin. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour elle, pour cette femme de plus de quarante ans exténuée qui ne trouverait plus d'homme avec qui vivre maintenant, qui se tuait à la tâche pour lui qui le lui rendait comme il pouvait. Parce qu'elle n'avait plus que lui, en fait. Il n'avait pas revu son père depuis plus de deux ans, avait vaguement entendu dire qu'il s'était remarié. Grand bien lui fasse. c'était plus facile pour un homme avec un boulot fixe et à horaires peu extravagantes de se trouver une femme, bien plus que l'inverse. Il le savait, quand il avait demandé le divorce, il savait qu'il s'en tirerait bien. On aurait pu le qualifier de salaud, mais Kin n'avait jamais réussi à lui en vouloir. Il s'était marié jeune, par amour, une histoire de lycée qu'aucun de ses parents n'avaient su reconnaître comme telle et qu'ils avaient tout les deux essayé de faire durer le plus longtemps possible. Vers la fin, ils ne se parlaient plus du tout, ne se voyaient plus en fait, l'un rentrant du travail quand l'autre partait. Ils n'étaient restés ensemble que pour lui, mais il était intimement persuadé que cette idée pesait sur leur couple depuis des années avant qu'ils ne se résolvent finalement à la concrétiser. Il remerciait presque son père d'avoir été le premier à être lucide sur leur situation.
Juste après le divorce, il était venu à la représentation montée par sa chorale, à la fin de sa dernière année de collège, l'avait félicité, lui avait souri et acheté un sorbet au sirop, comme si rien n'avait changé, comme si ils allaient rentrer tous les trois. Ils s'arrêteraient sur le chemin pour acheter des plats à emporter chez le traiteur français et passeraient la soirée à discuter de la journée, de son entrée au lycée, son père le taquinerait à propos des filles et sa mère prendrait sa défense, protégeant le petit garçon qui, quoi qu'elle en dise, quoi qu'elle en sache, avait plus de films pornos sur son ordinateur que de mails de sa grand-mère. Elle le voyait toujours comme ça, même maintenant qu'il avait dix sept ans, et il se gardait bien de démentir cette idée qu'elle avait de lui. Il ne ramenait pas de fille à la maison, n'avait d'ailleurs jamais vraiment eu de copine stable, lui ramenait des ballons en papier quand il passait par les vieilles rues lors de ses errances solitaires à travers la ville, et parfois des manjûs aussi, pour égayer ses menus.




Dernière édition par Kin Matsuda le Sam 11 Mai - 8:34, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Boîte à gâteaux vide   Boîte à gâteaux vide EmptyVen 3 Mai - 9:42
Daiki Aomine
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Daiki Aomine

✘ Date d'inscription :
19/08/2012
✘ Messages :
1999
Membre du mois :
2

Haaaaan une fille de Tôo ♥
Il est temps de lui faire apprécier les mecs 8D

PS: Wtf je fais son poids avec 20 cm de plus xD
Mon Dieu D:
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MessageSujet: Re: Boîte à gâteaux vide   Boîte à gâteaux vide EmptyVen 3 Mai - 14:13
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« Invité »
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Déjà, bienvenue :3

Tu es toute petite mais, ne dit-on pas : "Tout ce qui est petit est mignon" ? x)

Ao : Mais tu es toute maigre ! xD T'as donc une taille de guêpe ! La chance ! 8D
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MessageSujet: Re: Boîte à gâteaux vide   Boîte à gâteaux vide EmptySam 11 Mai - 17:43
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« Invité »
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~ Bienvenue, même si je te l'ai déjà souhaité sur le tchat, c'juste pour la forme o/





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